a écrit :En réponse à l'annonce de référendum de M. Chirac, M. Hollande s'était prononcé pour un "oui, si", réservant sa position sur la question du référendum en fonction du contexte en 2005. Il avait indiqué que le texte de la Constitution, une fois discuté au sein du parti, serait soumis à un vote des militants. Pour l'heure, la date de cette consultation n'est pas arrêtée. M. Hollande maintient à fin septembre ou début octobre le conseil national qui décidera du "calendrier et de la méthode". Ces modalités ne sont pas sans conséquence, tant l'issue d'un référendum interne apparaît, pour l'heure, incertaine.
"Si les militants votaient aujourd'hui, le oui serait minoritaire", estime le maire socialiste de Lyon, Gérard Collomb, membre d'un "comité de la gauche pour le oui" créé le 4 août, aux côtés de plusieurs personnalités du PS, dont les anciens ministres Elisabeth Guigou et Bernard Kouchner, et le député du Haut-Rhin et maire de Mulhouse, Jean-Marie Bockel.
"Nous devons donc prendre le temps de convaincre les militants sur le fond", ajoute M. Collomb. "Si le référendum militant avait lieu maintenant, ma circonscription rejetterait à coup sûr ce texte, jugé trop libéral", indique également la députée du Pas-de-Calais, Catherine Génisson, ajoutant "qu'un gros travail de pédagogie reste à mener, dans un département qui avait voté non à Maastricht".
(kasim @ jeudi 12 août 2004 à 11:47 a écrit :a écrit :En réponse à l'annonce de référendum de M. Chirac, M. Hollande s'était prononcé pour un "oui, si", réservant sa position sur la question du référendum en fonction du contexte en 2005. Il avait indiqué que le texte de la Constitution, une fois discuté au sein du parti, serait soumis à un vote des militants. Pour l'heure, la date de cette consultation n'est pas arrêtée. M. Hollande maintient à fin septembre ou début octobre le conseil national qui décidera du "calendrier et de la méthode". Ces modalités ne sont pas sans conséquence, tant l'issue d'un référendum interne apparaît, pour l'heure, incertaine.
"Si les militants votaient aujourd'hui, le oui serait minoritaire", estime le maire socialiste de Lyon, Gérard Collomb, membre d'un "comité de la gauche pour le oui" créé le 4 août, aux côtés de plusieurs personnalités du PS, dont les anciens ministres Elisabeth Guigou et Bernard Kouchner, et le député du Haut-Rhin et maire de Mulhouse, Jean-Marie Bockel.
"Nous devons donc prendre le temps de convaincre les militants sur le fond", ajoute M. Collomb. "Si le référendum militant avait lieu maintenant, ma circonscription rejetterait à coup sûr ce texte, jugé trop libéral", indique également la députée du Pas-de-Calais, Catherine Génisson, ajoutant "qu'un gros travail de pédagogie reste à mener, dans un département qui avait voté non à Maastricht".
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