Liste trotskyste en Allemagne

Dans le monde...

Message par branruz » 20 Juin 2004, 21:11

le SU a deux sections en Allemagne :
Internationale Sozialistische Linke
http://www.die-welt-ist-keine-ware.de/isl/
et
Revolutionär Sozialistischer Bund
http://www.rsb4.de/
qui sait pourquoi?
je crois me souvenir que sa section le GIM avait fusionné avec les mao du KPD en 1986 pour former un petit parti mais qu'une minorité avait refusé et était entré chez les verts, puis qu'une autre partie de ses militants était entrée dans le PDS après 1990?
branruz
 
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Message par gipsy » 22 Juin 2004, 12:33

a écrit :je crois me souvenir que sa section le GIM avait fusionné avec les mao du KPD en 1986 pour former un petit parti mais qu'une minorité avait refusé et était entré chez les verts, puis qu'une autre partie de ses militants était entrée dans le PDS après 1990?



De ce que j'en sais, la Gim fut effectivement un regroupement assez large entre mao et trotskystes, et `a l''epoque ,en ce regroupement d'activistes militait pour la cr'eation d'une nouvelle organisation soi-disant d'un type nouveau, dont la r'ef'erence au bolchevisme 'etait inexistante.

Il se trouve qu'en son sein `a eut lieu une certaine d'ecantation, d'une part politique (une certaine frange militait pour la constitution d'une organisation se r'ef'erant au trotskysme, et au bolchevisme), d'autre part en terme d'activit'e, `a savoir qu'une partie consid'erable des maos auraient apparement 'et'e de moins en moins actifs.

Le RSB serait la section qui aurait pron'e un retour au bolchevisme, et l'isl serait le reste.
A noter que que le rsb serait plutot sur les bases politiques d'une aile gauche de la quatre tandis que l'isl sur les bases de l'aile droite.

Est ce que une partie d'entre eux est rentr'ee chez les verts ou au pds?il me semble que non, mais je n'en suis pas sur.
gipsy
 
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Message par branruz » 22 Juin 2004, 15:20

le GIM était en plein déclin : 600 membres en 1976, 500 en 1979 et 250 en 1986.

le GIM s'est fondu dans le VSP parti socialiste unitaire en 1986. Celui-ci semble toujours exister :
http://www.vsp-vernetzt.de/
pourtant les deux groupes du SU s'expriment publiquement et ont leur propre organisation (RSB et ISL). Comment l'expliquer?

une quarantaine de membres du GIM sont rentrés chez les Verts pour former le groupe Horizonte. Que sont-ils devenus?
branruz
 
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Message par branruz » 22 Juin 2004, 15:37

renseignements complémentaires :
- des membres du SU sont bien rentrés au PDS autour de Winfried Wolf
- le groupe Horizonte comprenait parmi ses dirigeants Werner Hulsberg
branruz
 
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Message par gipsy » 22 Juin 2004, 15:52

S'ils sont entrés au pds ou chez les verts , c'est un erreur de leur part.


Sinon un lien verts la LDC sur les verts en général
ici

et la partie concernant les grüne

a écrit :En Allemagne, les Grünen, du pacifisme au ministère des Affaires étrangères 
Les Grünen (les Verts) en Allemagne n'eurent des ministres au sein du gouvernement fédéral qu'à partir de 1998, un an après qu'en France, Dominique Voynet soit devenue la ministre Verte de Jospin. Mais ils avaient eu bien plus tôt que les Verts français des élus au parlement fédéral, le Bundestag, puisque en 1983, avec 5,6 %, ils en obtinrent 26. Dans la même période, ils commencèrent non seulement à avoir des élus dans des parlements régionaux, ceux des lander, mais participèrent aux exécutifs de certains de ces parlements. Ce fut le cas en Hesse, à Berlin, à Hambourg, en Rhénanie du Nord/Westphalie en s'alliant à la social-démocratie, le SPD, mais aussi en adjoignant parfois un troisième partenaire à cette alliance, les libéraux du FDP, comme en Basse Saxe et en Saxe-Anhalt, à Brême et dans le Brandebourg. Localement, les alliances des Grünen ont parfois débordé ce cadre, puisqu'il existe, dans certaines villes, des accords, tacites ou formalisés, y compris avec les chrétiens-démocrates de la CDU. 
Le courant écologiste s'est développé, en Allemagne, à partir du milieu des années soixante-dix, autour de mobilisations contre des grands travaux qui saccageaient l'environnement, tels par exemple ceux des aéroports de Francfort-sur-le-Main ou de Munich, ou de mobilisations contre la construction de centrales nucléaires. Ces manifestations rassemblaient un nombre important de manifestants, et aboutissaient bien souvent à de violents affrontements avec la police. 
Le succès de ces mobilisations spectaculaires attira vers les écologistes un certain nombre de mouvements aux préoccupations et aux objectifs différents : des mouvements pacifistes, féministes, mais aussi, composante importante à l'époque, les « alternatifs », qui préconisaient un mode de vie hors des structures traditionnelles, vivant dans des logements communautaires, organisant des écoles non conventionnelles, rejetant la médecine classique, etc. Daniel Cohn-Bendit vécut plusieurs années dans une telle communauté, après son expulsion de France en 1968. Cette mouvance récusait l'activité politique, la qualifiant de récupératrice et de manipulatrice. Se joignirent alors aux écologistes des groupes politiques d'extrême gauche, se réclamant du maoïsme, parfois du trotskysme, qui militaient déjà dans le mouvement écologiste, et des anti-nucléaires, et qui étaient parmi les animateurs de ces mouvements. Ils finirent par s'y fondre complètement. 
En janvier 1980, à Karlsruhe, lorsque les Grünen se constituèrent officiellement, ils regroupaient une mosaïque de groupes. A peine constitués, ils prirent la décision de se présenter aux élections fédérales prévues pour le mois d'octobre de la même année. Ils ne recueillirent alors que 1,5 % des suffrages exprimés, résultat qui était bien loin de leurs espérances. 
Mais ils conservaient l'image de contestataires, une image qui s'était forgée au travers des campagnes pacifistes dans lesquelles ils s'étaient investis, militant pour le désarmement, s'opposant à l'implantation sur le sol de la République fédérale allemande des missiles américains Pershing. Cela leur valait un crédit certain au sein d'une fraction de la jeunesse. Cette image fut confortée par des gestes symboliques, comme le choix de se rendre dans les assemblées régionales dans lesquelles ils venaient d'obtenir des élus celle du land de Hesse et celle de Hambourg, dès 1982 vêtus de blue-jeans et de pulls à col roulé. C'était, de leur part, une façon de signifier leur refus d'entrer dans le jeu politicien, leur refus de participer aux combinaisons et aux magouilles. Mais surtout ils restaient intransigeants sur tout ce qui avait rapport avec l'environnement. 
Cela n'allait pas durer. 
Rapidement, les Grünen se divisèrent, entre Fundis (les fondamentalistes), qui se réclamaient des valeurs écologistes de départ, et les Realos (les réalistes) qui commençaient à se poser la question de leur intégration aux institutions politiques. Ce furent ces derniers qui l'emportèrent mais les autres se soumirent au choix majoritaire après des débats internes agités. Parmi ces « realos », on trouvait déjà Cohn-Bendit et Joschka Fisher. C'est à ce moment que les Grünen acceptèrent d'entrer dans les exécutifs des parlements régionaux. Une décision qui arrivait fort opportunément, au moment même où le Parti Social-Démocrate, qui gouvernait avec les libéraux du FPD, était lâché par ces derniers. 
Aux élections européennes de 1984, les Grünen obtinrent 8,2 % des suffrages exprimés, score qui fut confirmé aux élections législatives de 1987, où ils obtinrent 8,3 %, suivi de 8,4 % aux élections européennes de 1989. Mais aux élections législatives de 1990, ils ne recueillirent plus que 3,9 % des suffrages, à l'échelle de l'Allemagne récemment réunifiée, ce qui n'était pas suffisant pour avoir des élus. En 1994, un score de 7,3 % des suffrages leur permit de disposer de 49 parlementaires au Bundestag. Mais ce ne fut qu'en 1998, pourtant sur la base d'un recul relatif puisqu'ils n'obtinrent que 6,7 % des suffrages, qu'ils purent enfin réaliser leur ambition affichée : participer au pouvoir. L'alliance avec les sociaux-démocrates du SPD leur permit d'avoir des ministres, trois ministres d'un coup, dont celui, prestigieux, des Affaires étrangères. 
Dès lors, on put voir le réalisme des Verts dans toute sa réalité. On en avait déjà eu une idée à travers leur attitude dans les exécutifs des lander. Joschka Fisher, figure de proue des Grünen, mais surtout ministre des Affaires étrangères de cette coalition, proclama alors qu'il n'était pas un ministre des Affaires étrangères Vert, mais le ministre des Affaires étrangères de l'Allemagne. Et il le montra. Ainsi, par exemple, il fut un ferme partisan de l'intervention de l'OTAN en Serbie, expliquant, lui l'ancien pacifiste, que c'était le meilleur moyen d'assurer la paix dans cette partie de l'Europe. Par contre, pratiquant une diplomatie soigneusement équilibrée, il expliqua qu'il considérait que la question tchétchène, était une affaire intérieure russe, relevant de la seule responsabilité de ce pays. Il ne s'opposa pas à des ventes de chars allemands à la Turquie, en dépit des engagements et des conventions interdisant la livraison d'armes à des pays qui bafouent les droits de l'homme. 
Les positions des Grünen, dans le domaine économique et social, expriment une attitude tout autant responsable à l'égard du système, c'est-à-dire à l'égard du patronat. Ils ont approuvé les allégements des charges du patronat, et les mesures d'austérité envisagées par le gouvernement Schröder. C'est ainsi, par exemple, que récemment, Rezzlo Schlauss, le chef de file des députés Verts au Bundestag, a suggéré que l'on puisse diminuer les salaires au dessous du niveau prévu par les conventions collectives dans les entreprises considérées en difficulté. 
Pour ce qui concerne la sortie du nucléaire, revendication emblématique des Grünen, l'accord obtenu après négociation avec les représentants des compagnies productrices d'électricité a abouti à leur laisser le dernier mot, puisqu'elles pourront exploiter leurs centrales nucléaires jusqu'en 2018, au terme donc de trente ans de fonctionnement de chaque centrale. Cela correspond grosso modo à la durée de vie de ces centrales, qui, en fin de vie, auraient de toute façon dû être arrêtées. 
Les Grünen ont donc bénéficié de l'opportunité que leur offrait la coalition avec le SPD. Cela ne signifie pas pour autant qu'ils ne conçoivent leur avenir politique qu'en alliance avec la gauche si l'on peut parler de gauche à propos de la politique incarnée par Schröder. L'hypothèse d'une alliance future avec des partis classés à droite est évoquée, non seulement par les commentateurs, mais par les Grünen eux-mêmes. C'est ainsi que Cem zdzmie, l'un des députés Verts au Bundestag, issu de l'émigration turque, s'est fait le héraut d'une telle évolution de son parti, rêvant à voix haute que les Verts s'enracinent plus encore dans les classes moyennes, et occupent le créneau qu'occupent actuellement les libéraux du FDP. Dans une telle perspective, il n'exclut pas que les Grünen s'allient avec les chrétiens-démocrates du CDU. Force est d'admettre que ce ne serait pas contre-nature de la part des Verts, à condition que les chrétiens-démocrates veuillent d'une telle alliance et y trouvent intérêt. Mais, à vrai dire, ce ne serait pas une innovation, puisqu'une alliance de ce genre existe déjà, en Allemagne, dans un certain nombre de localités.
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Message par gipsy » 23 Juin 2004, 10:55

a écrit :une quarantaine de membres du GIM sont rentrés chez les Verts pour former le groupe Horizonte. Que sont-ils devenus?


Vraisemblablement, ils ont du devenir (ou alors l'étaient ils déjá) ce que Weber, Dray et compagnie sont devenus.

a écrit :le GIM s'est fondu dans le VSP parti socialiste unitaire en 1986. Celui-ci semble toujours exister :



Non! le VSP d'autrefois n'a pas la meme signification que l'actuel.

VSP signifiait: vereingte sozialistische Partei ( parti sicialiste unifié)
VSP signifie maintenant: Verein für SolidaritätPerspektiv.(union pour une perspective solidaire)

Bref, plus rien à voire.
gipsy
 
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Message par gipsy » 29 Juin 2004, 10:51

Toujours sur l'allemagne, cette fois en ce qui concerne l'augmentation du temps de travail, chez Siemens et dans les services publics.

a écrit :Pour éviter les délocalisations, IG Metall accepte que Siemens abandonne les 35 heures
LE MONDE | 25.06.04 | 14h14
 

Une démarche qui pourrait faire tache d'huile.
Francfort de notre correspondant

Pas de délocalisations mais le retour aux 40 heures : après plus de trois mois d'affrontements, le conglomérat industriel Siemens et le syndicat de branche IG Metall esquissent un armistice. Jusqu'à la signature de deux accords, jeudi 24 juin, Siemens brandissait ouvertement la menace de délocaliser 5 000 emplois d'Allemagne vers l'Europe de l'Est et la Chine, sauf si des mesures drastiques de réduction des coûts salariaux étaient prises sur certains sites.




IG Metall avait vigoureusement protesté, faisant notamment descendre 25 000 salariés dans la rue le 18 juin. Jeudi, les deux parties ont d'abord signé un accord-cadre sur les négociations sociales, qui comprend un engagement pour "préserver et développer l'emploi, la compétitivité et l'innovation".

Ensuite, un accord local sécurise pour deux ans l'emploi sur les sites de fabrication de téléphones portables et sans fil de Bocholt et Kamp-Linfort, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Près de la moitié des effectifs, soit 2 000 postes, risquaient de déménager en Hongrie.

Néanmoins, les salariés de ces usines devront travailler en contrepartie une somme globale de 1 760 heures par an, calculée sur deux ans pour plus de flexibilité, soit environ 40 heures hebdomadaires, sans hausse de salaire, au lieu de 35 heures. De plus, les primes de Noël et de vacances seront supprimées et remplacées par une prime de résultat. Selon Siemens, les mesures adoptées jeudi réduisent au total de 30 % les coûts salariaux : "Ces sites sont désormais aussi compétitifs que ceux de Hongrie, nous avons comblé les lacunes de productivité", explique un porte-parole.

Pour les 3 000 autres emplois menacés dans le groupe, notamment dans les activités de transport et de distribution d'énergie, "les discussions continuent, nous sommes optimistes, nous pensons trouver un accord d'ici à la fin septembre".

UN GOÛT AMER

Le président du directoire de Siemens, Heinrich von Pierer, a présenté ces accords comme un "triomphe de la raison". Pour IG Metall, ils ont un goût amer : "La décision de signer a été difficile, ce sont des mauvaises solutions, mais ce sont des alternatives aux licenciements", a déclaré un responsable régional. Toutefois, le syndicat estime avoir obligé Siemens à renoncer à un projet de faire correspondre ses effectifs en Allemagne (170 000 personnes, 41 % des effectifs totaux) avec le chiffre d'affaires qui y est réalisé (23 % du total). Ceci aurait pu conduire à 74 000 suppressions d'emplois, estime IG Metall. Un chiffre "épouvantail" qui n'aurait jamais été envisagé, assure Siemens.

En Allemagne, le temps de travail de référence est actuellement fixé à 38 heures et demie à l'Ouest (40 heures à l'Est) et le temps de travail effectif serait de 37 heures. Partisan d'une hausse du temps de travail, le président de la Fédération des chambres de commerce et d'industrie (DIHK), Ludwig Georg Braun, a suscité une polémique, en mars, en déclarant au quotidien Tagesspiegel : "Je conseille aux entreprises de ne pas attendre une politique meilleure mais d'agir et de profiter des chances qui s'offrent par exemple à elles avec l'élargissement -de l'UE-." Cet appel aux délocalisations avait été dénoncé comme un "acte antipatriotique" par Gerhard Schröder.

Lors des dernières négociations de branche, au printemps, IG Metall a accepté, sous conditions, des clauses de hausse de temps de travail pour certaines catégories de cadres - option sur laquelle s'est précipité notamment DaimlerChrysler - ou dans des usines en difficulté. Les discussions sur le temps de travail concerneraient plusieurs centaines d'entreprises, notamment Bosch, Man et Continental.

Initiateur de la semaine de quatre jours, Volkswagen a aussi ouvert, en mai, des négociations sur le décompte du temps de travail "tout au long de la vie" comportant en outre un volant de 200 à 400 heures supplémentaires non rémunérées par an. Et des entreprises visées par des restructurations, comme les magasins Kaufhof et la filiale de la Lufthansa Condor, discutent du temps de travail comme une variable d'ajustement.

Adrien de Tricornot


--------------------------------------------------------------------------------

Les 40 heures pour certains fonctionnaires


Le gouvernement allemand a annoncé, mercredi 23 mai, qu'il envisageait faire passer le temps de travail de 300 000 fonctionnaires fédéraux de 38,5 heures à 40 heures à partir du mois d'octobre, pour réaliser des économies et réduire de 3,9 % son programme d'embauches. "Un accord politique a été atteint" sur ce projet présenté par le ministre de l'intérieur, Otto Schilly, a expliqué le gouvernement.

Compte tenu de leurs difficultés, les Etats régionaux (Lãnder) avaient dénoncé au printemps les conventions collectives qui fixent les conditions de travail et les salaires de leurs agents. La Bavière, présidée par le conservateur Edmund Stoiber, a décidé d'augmenter progressivement, et sans compensation salariale, le temps de travail des trois quarts de ses 300 000 agents à 40, 41 ou 42 heures hebdomadaires, selon la tranche d'âge. Des mesures du même type ont été arrêtées par la Hesse, dirigée par la droite, et par le gouvernement social-démocrate de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. - (Corresp.)

• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 26.06.04
gipsy
 
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Message par gipsy » 01 Juil 2004, 16:30

Deux articles intéressants cette semaine dans LO sur l'(ré)introduction des 40 heures par semaines chez siemens en rhénanie du nord wesphalie :

- un de la fraction ici

-un de Lo
gipsy
 
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Message par gipsy » 03 Juil 2004, 14:54

Pour ceux que cela intéresse et les germanophones, quelques articles sur l'alternative électorale (réformiste cela va sans dire) au SPD qui est en train de se constituer en Allemagne.

a écrit :Neue Linkspartei plant Teilnahme an NRW-Landtagswahl 2005

Berlin (AP) Die Initiatoren einer neuen Linkspartei wollen nach einem Bericht des «Kölner Stadt-Anzeigers» erstmals bei der Landtagswahl in Nordrhein-Westfalen Ende Mai 2005 antreten. «Der Name steht noch nicht fest», sagte die parteilose Duisburger Kommunalpolitikerin Irina Neszeri dem Blatt (Samstagausgabe). Am Wochenende wollten sich rund 40 Linke, Gewerkschaftler und enttäuschte SPD-Mitglieder in Berlin treffen, um einen Verein «Wahlalternative Arbeit und soziale Gerechtigkeit» ins Leben zu rufen.

Aus ihm soll im November eine neue Partei entstehen. Bei dem Treffen in Berlin sollte nach Informationen der Zeitung außerdem ein erster Programm-Entwurf beschlossen werden. Dieser werde mit der SPD-Regierungspolitik und der Agenda 2010 scharf ins Gericht gehen, darüber hinaus aber auch die Unterschiede zur PDS verdeutlichen.

Die stellvertretende SPD-Vorsitzende Ute Vogt warnte Parteimitglieder davor, sich an der Gründung einer Protestpartei links von der SPD zu beteiligen. Jeder müsse wissen: «Wer die Gründung einer anderen Partei betreibt, kann nicht in der SPD bleiben», sagte sie der «Berliner Zeitung».

Der nordrhein-westfälische SPD-Chef Harald Schartau verlangte von den Gewerkschaften eine eindeutige Abgrenzung von der geplanten Linkspartei. «Ich halte eine Botschaft der Gewerkschaftsspitzen für absolut notwendig, dass es aus der Infrastruktur der Gewerkschaften keine Unterstützung für alternative Wahlbündnisse gibt», sagte Schartau dem Nachrichtenmagazin «Focus». «Sonst entsteht der Eindruck, es werde heimlich damit kokettiert.»




a écrit :

SPD-Politiker gemeinsam gegen neue Linkspartei

veröffentlicht: 03.07.04 - 14:04 

 
In NRW will die neue Partei bei den Landtagswahlen antreten. Foto: RP-Andreas Bretz 
Berlin/Köln (rpo). Führende SPD-Politiker haben Druck gegen die Gründung einer neuen Linkspartei gemacht. Die Initiatoren der neuen Partei planen bereits ihre Teilnahme an den Landtagswahlen in Nordrhein-Westfalen im kommenden Jahr.
"Solche Initiativen nehme ich nicht leicht", sagte SPD-Chef Franz Müntefering der "Frankfurter Allgemeinen Sonntagszeitung" zu der Vereinsgründung des linken regierungskritischen Bündnisses "Wahlalternative Arbeit und soziale Gerechtigkeit". Müntefering warnte seine Genossen ebenso wie die stellvertretende SPD-Chefin Ute Vogt vor einer Unterstützung des Bündnisses. Nach einem Bericht des "Kölner Stadt-Anzeiger" ist mittlerweile klar, dass die neue Linkspartei bei der Landtagswahl in Nordrhein-Westfalen Ende Mai 2005 antreten wird.

"Wer sich jetzt Leuten anschließt, die etwas versprechen, was sie nicht werden halten können, der setzt viel aufs Spiel," sagte Müntefering der "FAS". Er glaube fest, "dass die Arbeiterbewegung nur erfolgreich sein kann durch den Schulterschluss von SPD und Gewerkschaften". Vogt drohte in der "Berliner Zeitung" (Samstagsausgabe) weiteren SPD-Mitgliedern mit Ausschluss, wenn sie sich an der Gründung einer neuen Partei beteiligen. "Wer die Gründung einer anderen Partei betreibt, kann nicht in der SPD bleiben." Im Juni hatte die bayerische SPD deshalb bereits mehrere Mitglieder ausgeschlossen.



Die Initiatoren des fränkischen und Berliner Protestbündnisses gegen die Politik der Bundesregierung kamen unterdessen am Samstag zusammen, um in Berlin ihren Verein "Wahlalternative und soziale Gerechtigkeit" zu gründen. Laut Mitinitiator Helge Meves soll dieser einen Vorstand mit 14 Mitgliedern bekommen. Am Samstag sollte ein Kongress der beiden Bündnisse die Satzung und das Programm des Vereins verabschieden. Die Duisburger Kommunalpolitikerin Irina Neszeri sagte dem "Kölner Stadt-Anzeiger", dass der Name der geplanten Partei noch nicht feststeht. Wie das Blatt berichtete, soll diese aber voraussichtlich im November aus dem Verein heraus gegründet werden und dann im Mai in NRW antreten. Bislang hatte das Bündnis die Bundestagswahl 2006 ins Auge gefasst.

Der nordrhein-westfälische SPD-Chef Harald Schartau forderte unterdessen die Gewerkschaften auf, sich von solch einer neuen Partei zu distanzieren. "Ich halte eine Botschaft der Gewerkschaftsspitzen für absolut notwendig, dass es aus der Infrastruktur der Gewerkschaften keine Unterstützung für alternative Wahlbündnisse gibt", sagte Schartau dem "Focus". Ansonsten entstehe der Eindruck, "es werde heimlich damit kokettiert". Hinter den beiden Protestbündnissen stecken viele Gewerkschaftler, die sich bislang in der SPD engagiert haben.

Rheinische Post


a écrit :SPD-KRISE

Abweichler wollen eigene Links-Partei gründen

Die SPD-Führung ist alarmiert: Am Wochenende wollen sich etwa 40 Linke, Gewerkschaftler und enttäuschte SPD-Mitglieder in Berlin treffen, um einen bundesweiten Verein ins Leben zu rufen. Dies könnte der erste Schritt sein, um im Herbst eine neue Partei links von der SPD zu gründen.

Berlin - Axel Troost, einer der Initiatoren der beteiligten "Wahlalternative", sagte der Zeitung, eine neue Partei werde voraussichtlich erst zur Bundestagswahl 2006 antreten und einen Stimmenanteil von mehr als fünf Prozent anpeilen. Besondere Brisanz gewinnt die anstehende Parteigründung durch den aktuellen Streit zwischen SPD und Gewerkschaften. Ein großer Teil der Initiatoren sind hauptamtliche Gewerkschafter und waren Jahrzehnte in der SPD aktiv. Einige von ihnen hat die Partei mittlerweile ausgeschlossen, die beiden anderen gingen von allein. Seit Wochen steht nur die nur unzureichend verborgene Drohung im Raum, die Gewerkschaften wären gegebenenfalls bereit, die Linkspartei zu unterstützen. So hat IG-Metall-Chef Jürgen Peters bereits damit gedroht, sich "neue Partner" suchen zu wollen. Auf der anderen Seite vermisst die SPD-Führung eine eindeutige Standortbestimmung der Gewerkschaftsführung - gegen die Abweichler.

In der "Berliner Zeitung" warnte die stellvertretende SPD-Chefin Ute Vogt SPD-Mitglieder erneut, sich an der Gründung einer Protestpartei links von der SPD zu beteiligen. "Ich gehe nicht mit der Lupe auf die Suche nach Abweichlern", sagte Vogt. "Aber jeder muss wissen: Wer die Gründung einer anderen Partei betreibt, kann nicht in der SPD bleiben." Im Juni hatte die bayerische SPD mehrere Mitglieder der "Initiative Arbeit und soziale Gerechtigkeit" ausgeschlossen.

Eine Partei, die nur darauf fuße, gegen alles zu sein, könne punktuell Zuspruch finden, aber sie werde kein langfristiges Vertrauen aufbauen, sagte Vogt. "Ich glaube nicht, dass die SPD durch eine solche Bewegung gefährdet wird. Aber es stimmt auch, dass die Kräfte, die in unserer Gesellschaft für soziale Gerechtigkeit eintreten, dadurch sicher nicht gestärkt werden." Wer sich entscheide, bei einer neuen linken Protestpartei mitzumachen, helfe damit den Konservativen.

Spiegel


a écrit :Müntefering warnt vor neuer Linkspartei
Samstag 3 Juli, 2004 14:50 CET

Berlin (Reuters) - SPD-Chef Franz Müntefering hat vor einer neuen Linkspartei gewarnt, deren Gründung SPD-Kritiker am Wochenende in Berlin auf den Weg bringen wollen.
"Wer sich jetzt Leuten anschließt, die etwas versprechen, was sie nicht halten können, der setzt viel aufs Spiel", sagte Müntefering der "Frankfurter Allgemeinen Sonntagszeitung" einem Vorabbericht zufolge. Die Arbeiterbewegung könne nur erfolgreich sein durch einen Schulterschluss von SPD und Gewerkschaften. Auch die stellvertretende Parteivorsitzende Ute Vogt warnte SPD-Mitglieder, sich an der Neugründung einer Protestpartei zu beteiligen. "Jeder muss wissen: Wer die Gründung einer anderen Partei betreibt, kann nicht in der SPD bleiben", sagte sie der "Berliner Zeitung".

Enttäuschte frühere SPD-Mitglieder, Linke und Gewerkschafter wollten am Wochenende den Verein "Wahlalternative Arbeit und soziale Gerechtigkeit" gründen. Dies wäre der erste Schritt für eine neue Partei, über deren Gründung die Vereinsmitglieder im Herbst in einer Befragung entscheiden sollen. Initiator ist unter anderem das von einigen langjährigen SPD-Mitgliedern und Gewerkschaftern ins Leben gerufene Bündnis Arbeit und soziale Gerechtigkeit, deren Gründer inzwischen jedoch aus der SPD ausgeschlossen wurden oder ihren Austritt erklärten.

Die Koordinatorin der ebenfalls beteiligten Initiative "Wahlalternative", Irina Neszeri, kündigte an, dass das neue Bündnis bei der Landtagswahl in Nordrhein-Westfalen im Mai 2005 zum ersten Mal antreten wolle. Der Name stehe noch nicht fest, sagte Neszeri dem "Kölner Stadt-Anzeiger".

Vogt zeigte sich zuversichtlich, dass die SPD durch eine neue Protestpartei links von ihr nicht gefährdet sei. Das Stimmenpotenzial einer solchen Partei liegt nach Einschätzung von Wahlforschern im geringen einstelligen Prozentbereich. Für die SPD könnte aber bereits der Verlust von nur ein oder zwei Prozentpunkten bei knappem Wahlausgang entscheidend sein.
gipsy
 
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Message par branruz » 26 Sep 2004, 20:39

un complement sur le PDS et le SUQI : J Monetta fut dans les années 90 membre du CEI du SU et du CC du PDS
il y a donc bien eu entrisme à visage ouvert du SUQI dans le PDS
branruz
 
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