Avis de tempête au FN

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par red » 21 Mai 2004, 18:41

si ca pouvais encore le divisée ce serai cool ,mais la devise n'ai pas divisé pour mieux régné :x

non au front national
red
 
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Message par Terouga » 21 Mai 2004, 19:34

C'est quand même un comble que se soit le PT, plus vissé à des âneries dans le genre "stagnation des forces productives, qui soit le plus apte à piger le caractère réactionnaire et anti-ouvrier de Maastricth ! :x

Le 13 juin VOTEZ PT ! :smile:
Terouga
 
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Message par Apfelstrudel » 21 Mai 2004, 20:53

D'accord avec Caupo (et avec d'autres :roll: ) :
A mon avis, on a tort de se réjouir des pseudo crises que traverse le FN : la première n'a pas affaibli le FN très longtemps : Mégret a fondé un parti minable, et puis tout est rentré dans l'ordre.
Au contraire, je trouve que ça montre que l'extrême droite a encore de beaux jours devant elle, puisqu'elle peut se permettre de critiquer son chef. Ce n'est pas forcémment une bonne chose que les partis d'extrême droite se multiplient (surtout si le FN reste le leader incontesté) : ils peuvent déplacer ce que les journaleux appellent "débat public" (c'est à dire ce qu'ils daignent mentionner) à l'extrême droite.
Apfelstrudel
 
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Message par sophie » 21 Mai 2004, 21:05

Je trouve votre réaction un peu bizarre quand meme...

Il ne faut pas se réjouir etc...

Tout ce qui pourra afaiblir le fn est le bienvenu !!!

Tu dis que la scission du MNR n'a pas afaibli le FN très longtemps ??

mais le MNR est parti avec 80 % des cadres du parti (et ils n'étaient déjà pas très nombreux)!!

Le FN est actuellement un parti qui n'a quasi plus d'encadrement, qui est obligé de faire les 'fonds de sectiosn" pour trouver des candidats, aux municipales il n'a meme pas pu présenter de listes dans certaines villes..
Si le FN n'avait pas subi la scission de 98 quel score aurait il fait en 2002 ?
Avec des équipes solides sur le terrain il pourrait "capitaliser" ses résultats électoraux, constituer des sections locales puissantes dans les quartiers et meme les entreprises!! et la gare aux militants ouvriers!

je crois vraiment que vous sous estimez le danger du FN

vous ne vous êtes donc jamais "heurté" à des militants du FN ??
Vous ne savez pas de quoi ils sont capables ??
le local de Nimes de la LCR vient d'etre vandalisé, D'apres vous qui ets derriere cela ??

alors moi je me réjouis quand une nouvelle scission se profile à l'horizon

je sais tres bien que ca ne résoudra pas le probleme du nationalisme, du racisme etc..

mais au moins cela va contribuer un peu plus à marginaliser le FN,à le désorganiser dans sa conquête du pouvoir ...

Vous etes totalement focalisé sur le fait qu'il faut absolument récupérer les électeurs FN et pour cela on dirait que vous en etes presque a redouter une scission !! c'est incroyable!!
sophie
 
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Message par com_71 » 21 Mai 2004, 21:20

(sophie @ vendredi 21 mai 2004 à 22:05 a écrit :
Vous etes totalement focalisé sur le fait qu'il faut absolument récupérer les électeurs FN et pour cela on dirait que vous en etes presque a redouter une scission !! c'est incroyable!!
Sans être d'accord, je trouvais ça buvable...
Pourquoi rajouter une cuillère de goudron en fin de cuisson ?
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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com_71
 
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Message par sophie » 21 Mai 2004, 21:31

Par ce que c'ets la réalité relis ce qu'écrivent tes camarades...


dans ROUGE cette semaine

Le local de la section de Nîmes de la LCR a été l'objet d'une attaque signée par l'extrême droite. La vitre a été défoncée à coups de barre de fer et recouverte d'autocollants d'inspiration fasciste. A Nîmes et dans la région, l'extrême droite radicale s'agite beaucoup ces temps-ci : agression de la fête de la LCR à Montpellier en octobre dernier, tags sur des locaux d'association dans la même ville, agression d'un étudiant maghrébin sur la fac et, à Nîmes, agression d'un militant libertaire. La LCR a déposé plainte. La vigilance s'impose à un moment où l'extrême droite multiplie les agressions antisémites et racistes.
sophie
 
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Message par sophie » 21 Mai 2004, 21:51

Caupo je n'ai jamais dit qu'il y allait avoir uns scission

J'ai juste dit que s'il y en avait une ca me rejourait plutot (-- modéré -- )

C'est une crise de succession severe à laquelle on assiste

la vieille garde ne veut pas de la "dauphine" le pen qui effectivement a récupéré pas mal de MNR (mais pas tous il en reste pas mal et des sévères qui sont encore au MNR et pret a en découdre avec le FN!)

Nous ne sommes plus en 98,malgré (ou surtout depuis ...) le résultat de 2002, meme ses proches se rendent bien compte de l'impasse dans laquelle il mene le parti...

Le parti PEUT exploser a tout moment
certains préférant partir maintenant ou apres les européénnes pour se positionner dans l'optique des élections de 2007..

Ce ne sont que des suppositions, mais c'est aussi ce que vous faites à longueur de journée sur ce forum donc je ne vois pas en quoi je déroge à la règle..

On verra bien ... mais le cocktail d'ingrédients réunis me parait explosif!!!![/COLOR]
sophie
 
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Message par sophie » 21 Mai 2004, 21:54

Dans le figaro aujourdhui

vous remarquerez les propos insultants tenus par le pen à l'encontre des ses "compagnons de route" ...


Tensions internes au FN moins d'un mois avant les européennes

[vendredi 21 mai 2004 - 20h24 heure de Paris]




Jean-Marie Le Pen et Marie-France Stirbois (d) à Nice
© AFP/Archives Pascal Guyot
PARIS (AFP) - La formation des listes pour les élections européennes a ravivé au Front National les tensions liées à la succession de Jean-Marie Le Pen entre les partisans de sa fille Marine et ceux de son dauphin jusqu'ici officiel Bruno Gollnisch.

Marie-France Stirbois, cadre historique du FN proche de M. Gollnisch, qui n'a pas été investie en position éligible, a mis en cause directement Marine Le Pen et ses proches dans une interview au Monde daté de samedi.

Mme Stirbois a en outre participé vendredi à Orange (Vaucluse) aux journées de l'"Esprit Public", le club de réflexion du maire de la ville Jacques Bompard, principal opposant interne au président du FN.

MM. Bompard et Le Pen ont échangé à plusieurs reprises au cours des mois passés des propos acerbes, s'opposant en matière de stratégie électorale, et M. Le Pen a menacé de sanctions disciplinaires samedi dernier ceux qui se rendraient aux journées d'Orange.

Même si elle a passé outre, la veuve de Jean-Pierre Stirbois a écarté l'hypothèse de quitter le FN car "le Front National ce n'est pas seulement Jean-Marie Le Pen", a-t-elle expliqué au Monde. De son côté, M. Bompard a affirmé que l'Esprit Public n'était pas "une structure de critique du FN".

Bruno Gollnisch a déclaré vendredi que "les questions de personnes et les questions de fonctionnement interne doivent céder le pas à la campagne politique".

Lorsque la non-investiture de Mme Stirbois avait été connue il y a deux semaines, M. Gollnisch avait officiellement indiqué qu'il avait soutenu sa candidature, tandis qu'elle menaçait de convoquer un bureau politique extraordinaire, avant d'y renoncer.

Les différents "clans" - officiellement il n'existe aucun courant au FN - tentent visiblement de calmer le jeu, au moins jusqu'au scrutin du 13 juin.

Jean-Marie Le Pen a qualifié vendredi sur Europe 1 de "friselis" les tensions au sein de son mouvement et affirmé que son attention se portait sur la campagne électorale, non sans décocher quelques flèches à Mme Stirbois en soulignant que le FN n'était ni une "ANPE" ni une "caisse de retraite".

Le fait que des cadres, autres que Jacques Bompard, expriment officiellement dans la presse leur désaccord avec Jean-Marie Le Pen marque un nouveau stade dans les tiraillements grandissants qui se manifestent dans le parti depuis que Marine Le Pen a commencé son ascension au sein du FN, après la présidentielle de 2002.

Au congrès de Nice d'avril 2003, lors des élections internes du mouvement, Marine Le Pen avait été reléguée à la 34e place et beaucoup de ses proches plus bas encore. A l'inverse, parmi les dix premiers élus du comité central, figuraient outre Bruno Gollnisch et Carl Lang, numéro deux et trois du FN, Martial Bild (4e), Jacques Bompard (5e), Bernard Antony (6e), Marie-France Stirbois (7e) et Martine Lehideux (8e).

Malgré le désaveu de sa fille par les délégués du mouvement, M. Le Pen l'avait nommée vice-présidente du FN. Elle-même avait jugé que ce vote n'était qu'une "crispation des apparatchiks face à quelque chose qui s'impose" mais qu'"ils" avaient eu "la main un peu lourde".

Bernard Antony, chef de file des catholiques traditionalistes, a démissionné du bureau politique en juillet 2003 après avoir appris qu'il ne serait pas en position éligible aux européennes. Sur les huit premiers élus du comité central du FN, pratiquement aucun des proches de Gollnisch n'a été investi en position éligible. Martial Bild, écarté de l'Ile-de-France menée par Marine Le Pen, sera troisième sur la liste de M. Gollnisch dans l'Est.[B]
sophie
 
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