a écrit :La révolution qui nous est chère ne sera possible que si notre analyse dépasse celle de nos ennemis.
Sauf que l'opportunisme idéologique qui s'adapte à un auditorium réactionnaire, c'est pour aucun internationaliste...
Quant à Jaurès, que j'ai moi-même en signature simplement pour la pertinence de la phrase recopiée, je crains que tu ne l'aies pas compris quand il qualifie le socialisme de république accomplie. Un simple regard sémantique porté sur Res Publica permet de comprendre le sens de sa phrase : pouvoirs publics tout puissants... Ce qui n'a absolument rien à voir avec le nationalisme latent servi par ton attachement fétichiste.
a écrit :Si on ne fait pas un effort d'adaptation (et non de "révisionisme") on coule ! Appeler à une "révolution mondiale" n'a pas plus de sens aujourd'hui que d'être républicain sous Louis XIV !
Analogie peu pertinente tant il est anachronique d'illustrer un hypothétique débat politique au temps de Louis XIV.
En te débarassant de l'internationalisme, c'est tout le socialisme marxisant que tu écartes de ton discours, tant il est indispensable. Après tout, on ne pourra pas dire que tu auras été le premier à faire cette erreur...