Que devient le PCF

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par artza » 28 Mars 2004, 00:51

Les rapports et les liens du PC avec la classe ouvrière n'ont rien à voir avec ceux que peut avoir le FN au travers des urnes. Oui le PC parce qu'il fut pendant des décennies le seul parti politique présent physiquement dans la classe ouvrière à jouer le rôle décisif de freins, d'avorteurs, d'étrangleurs de toutes les luttes majeures de la classe ouvrière comme ils furent le chien de garde anti-trotskyste systématique. L'appareil du PC et de l'IC c'était des flics dangereux mais c'était aussi (les mêmes ou d'autres) des militants courageux, combatifs, dévoués jusqu'au sacrifice qui militèrent souvent dans des conditions inimaginables aujourd'hui en France. Aujourd'hui le PC est très différend surtout plus faible, moins influent et nombre de ses militants sont momentanéments ou définitivements démoralisés. Personne n'a pris sa place ou une place comparable dans la classe ouvrière et son recul provoque un recul de tout un milieu ouvrier politique et politisé qui ne serait-ce que par ses liens avec le PC et l'URSS et par là avec la révolution (et oui un monde sans patron) n'existe presque plus et pour les révolutionnaires c'est au bout du compte un handicap peut-être plus grand qu'un PC fort!
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Message par Pascal » 28 Mars 2004, 11:28

(touriste @ samedi 27 mars 2004 à 17:42 a écrit : Le PCF a beaucoup change. Depuis l'epoque du parti de Moscou, apres guerre, prenant ses consignes a l'etranger et alimente en valises de billets provenant de l'ex URSS (eh oui les archives ont parle :-)

Aujourdhui c'est un parti qui aspire a l'"establishment", qui tient des municipalites, des postes importants dans les syndicats ou l'appareil d'Etat et qui se finance(ait ?) comme les autres en rackettant les entreprises.

Je ne veux pas polemiquer sur le passe. Mais de nos jours c'est dur de le faire passer pour un parti qui defend les interets des travailleurs. Son fond de commerce c'est le social, genre catho progressiste, aider les pauvres, denoncer (moderement quand meme!) les injustices, faire dans l'humain ...

Ils n'ont strictement aucun scrupules pour arriver a leurs fins: conserver leurs avantages personnels. N'hesitant devant aucune abjection.

A cote de cela une poignee de militants sinceres, mais de moins en moins ... l'eternel decalage entre la base et les dirigeants...

Je ne défend pas la politique de la direction du PC, qu'il s'agisse de Robert Hue et Buffet aujourd'hui, Marchais, Thorez, Duclos et les autres hier. Les trahisons de l'intérêt ouvrier sont une constante de la politique des dirigeants du PCF, et il me faudrait toute la journée pour les citer.

Que le PCF ait reçu de l'argent de Moscou ne me choque pas en-soit, ce qui est à dénoncer c'est qu'avec la contre-révolution stalinienne, les intérêts de la bureaucratie "soviétique" tournait le dos à ceux de la classe ouvrière. Lorsqu'au début des années 20 la Russie soviétique était encore le pays de la révolution socialiste, il était logique et juste que les révolutionnaires de Russie aident, financièrement et politiquement, les organisations révolutionnaires d'autres pays.

Alors, on est d'accord, la direction du PCF ne défend pas les intérêts des travailleurs ! On est d'accord aussi que les politiciens du PCF ne valent guère mieux que les autres, et qu'ils sont prêts à toutes les compromissions avec le PS pour gagner quelques places.

Mais le PCF ne se limite pas à sa direction, tout comme la CGT ce n'est pas seulement Thibaut et une poignée de bureaucrates, c'est aussi un nombre (encore considérable par rapport aux organisations révolutionnaires) de militants ouvriers, sincères et combatifs. Et ces militants, même sous une forme déformée, contribuaient à faire vivre les idéaux du socialisme dans la classe ouvrière. D'ailleurs, sans vouloir insister là dessus, je suis sûr que tu fais tout de suite la différence, que tu ne réagis pas de la même façon, lorsque tu as en face de toi un militant du PCF et un militant du FN.

Pour résonner par l'absurde d'ailleurs, le PCF n'a pu trahir la classe ouvrière que parce qu'il n'était pas étranger au mouvement ouvrier. Et ce qui fait que je ne me réjouis pas du recul du PCF, c'est que justement son recul laisse un grand vide dans la classe ouvrière, que les révolutionnaires n'ont pas aujourd'hui les capacités de remplir.
Pascal
 
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Message par Barnabé » 28 Mars 2004, 12:05

Mouais, enfin moi quand je discute avec les vieux copains de boite qui me racontent l'ambiance à Billancourt dans les années 60/70, où les stals (et ce n'étaient pas que la direction de PC, c'étaient les militants stals de boite) avaient le poids pour faire virer nos copains des ateliers par les gars, j'ai du mal a regretter cette période. Tout notre problème c'est en effet que le déclin du PC se fait globalement sur la base de la démoralisation des militants, et du recul de la conscience et de l'organisation des travailleurs. Mais je suis toujours un peu gêné quand on dit (comme Arlette pendant le débat avec Buffet) que c'est plus dur de défendre nos idées aujourd'hui qu'il y a 30 ans. A un niveau, il y a sans doute moins de réceptivité aux idées communistes en général, mais d'un point de vu matériel c'est compliqué de dire que c'est plus difficile aujourd'hui qu'à l'époque où il fallait affronter physiquement les stals pour differ un tract ou pour prendre la parole en AG. Au fond, la manière de discuter en terme de "se réjouir ou pas" me semble un peu biaisée. C'est choisir entre une période où l'hégémonie des stals nous laissait peu de possibilité d'intervention, et une période où le degré relativement faible de conscience et de combativité nous laisse peu de possibilités d'intervention. Je crois que le problème à se poser c'est surtout, prenant acte du déclin (pas encore total, mais pour le moins tendanciel) du PC, auquel ni nos regrets ni notre réjouissance ne feront rien, de se demander comment intervenir vis-à-vis des militants qui restent et que leur direction désoriente, comment apparaître comme une alternative pour le mouvement ouvrier. C'est sans doute en partie au dessus de nos forces, on ne remplacera pas d'un coup le PC années 60 en terme d'implantation, d'effectifs, d'influence etc. Mais on ne fait sans doute pas le tour de la question une fois qu'on dit que de toute façon on ne peut pas remplir l'espace laissé par le pc, et du coup qu'un PC fort, même stalinien c'était "moins pire".
Bref comme on dit, "ni rire, ni pleurer..."
Barnabé
 
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Message par Barikad » 28 Mars 2004, 15:46

Bien d'accord avec cette maniere de poser le probleme, et je crois qu'il faut tout de meme relativiser le tissu militant du PC.
Il est bien loin le temps où ils etaient omniprésent dans la classe.
Aujourd'hui les plus combatifs font du syndicalisme. Pour le reste c'est essentiellemnt l'appareil, ses élus locaux, permanents ect ....
Quand j'etais en core au PC, ma section c'etait au 4/5 des retraitée, le reste des permanents syndicaux et elus.
Barikad
 
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Message par pelon » 28 Mars 2004, 20:05

(Barnabé @ dimanche 28 mars 2004 à 13:05 a écrit : Mouais, enfin moi quand je discute avec les vieux copains de boite qui me racontent l'ambiance à Billancourt dans les années 60/70, où les stals (et ce n'étaient pas que la direction de PC, c'étaient les militants stals de boite) avaient le poids pour faire virer nos copains des ateliers par les gars, j'ai du mal a regretter cette période. Tout notre problème c'est en effet que le déclin du PC se fait globalement sur la base de la démoralisation des militants, et du recul de la conscience et de l'organisation des travailleurs. Mais je suis toujours un peu gêné quand on dit (comme Arlette pendant le débat avec Buffet) que c'est plus dur de défendre nos idées aujourd'hui qu'il y a 30 ans. A un niveau, il y a sans doute moins de réceptivité aux idées communistes en général, mais d'un point de vu matériel c'est compliqué de dire que c'est plus difficile aujourd'hui qu'à l'époque où il fallait affronter physiquement les stals pour differ un tract ou pour prendre la parole en AG. Au fond, la manière de discuter en terme de "se réjouir ou pas" me semble un peu biaisée. C'est choisir entre une période où l'hégémonie des stals nous laissait peu de possibilité d'intervention, et une période où le degré relativement faible de conscience et de combativité nous laisse peu de possibilités d'intervention. Je crois que le problème à se poser c'est surtout, prenant acte du déclin (pas encore total, mais pour le moins tendanciel) du PC, auquel ni nos regrets ni notre réjouissance ne feront rien, de se demander comment intervenir vis-à-vis des militants qui restent et que leur direction désoriente, comment apparaître comme une alternative pour le mouvement ouvrier. C'est sans doute en partie au dessus de nos forces, on ne remplacera pas d'un coup le PC années 60 en terme d'implantation, d'effectifs, d'influence etc. Mais on ne fait sans doute pas le tour de la question une fois qu'on dit que de toute façon on ne peut pas remplir l'espace laissé par le pc, et du coup qu'un PC fort, même stalinien c'était "moins pire".
Bref comme on dit, "ni rire, ni pleurer..."

Barnabé, si tu militais aux Etats-Unis où les trotskystes n'ont pas eu en face d'eux un gros appareil stalinien tu verrais que les idées communistes ne sont pas entrés plus facilement dans la classe ouvrière.
Faire du porte à porte dans une coin ouvrier en disant "je suis communiste" j'affirme que c'est un peu plus facile dans une cité de Trappes ou de Bagneux qu'à Détroit. Ce sont les retombées positives de l'implantation des staliniens. Evidemment, ils nous ont trop cassé la gueule pour que l'on dise merci. :hinhin:
pelon
 
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Message par Barnabé » 28 Mars 2004, 20:40

a écrit : Barnabé, si tu militais aux Etats-Unis où les trotskystes n'ont pas eu en face d'eux un gros appareil stalinien tu verrais que les idées communistes ne sont pas entrés plus facilement dans la classe ouvrière.
Faire du porte à porte dans une coin ouvrier en disant "je suis communiste" j'affirme que c'est un peu plus facile dans une cité de Trappes ou de Bagneux qu'à Détroit. Ce sont les retombées positives de l'implantation des staliniens. Evidemment, ils nous ont trop cassé la gueule pour que l'on dise merci.   :hinhin:

Ben d'abord je suis pas sûr que c'était plus facile de dire "je suis trotskyste" à billancourt en 65 qu'aujourd'hui à Détroit ou ailleurs. Mais ce n'est pas réellement là le problème.
Il me semble indéniable que le poids du stalinisme dans la classe ouvrière a été de notre point de vue d'abord un énorme obstacle à nos possibilités d'intervention parmi les travailleurs.
Après, si on fait abstraction de nous, des révolutionnaires, oui sans doute, le fait que la classe soit dirigée par le stalinisme, avec malgré tout sa référence au communisme, la nécessité, parce que lié directement à la bureaucratie soviétique et pas complètement intégré aux états bourgeois, de peser, d'avoir un certain rapport de force, toujours encadré et controlé vis-à-vis de la bourgeoisie, était préférable à une situation à l'américaine ou la classe ouvrière est encadrée par des centrales syndicales tout aussi crapuleuses mais directement liées à l'état bourgeois (l'AFL).
Le vrai problème c'est comment nous, les révolutionnaires, pouvons intervenir dans la lutte des classes. De ce point de vue, le déclin du stalinisme ne règle rien, parce qu'il se traduit globalement par de la démoralisation chez les militants, et dans la classe, et justement on s'oriente vers une intégration croissante des syndicats (loi fillon sur le "dialogue social"...). Mais a contrario, l'existence d'un stalinisme hégémonique qui tâchait de nous empêcher (parfois manu militari) d'intervenir dans les boites, n'était pas un avantage pour nous.
Vraiment cela n'a pas de sens, ni de sauter de joie, ni de pleurer sur le déclin du PCF. Il faut comprendre la situation et voir comment on peut essayer dans cette nouvelle situation d'apparaître comme une perspective politique pour la classe ouvrière, et d'abord comment on peut intervenir dans les luttes à venir, en premier lieu la sécu.
Et de ce point de vue, pour revenir au sujet du déclin du PC, oui je crois qu'il faut trouver le moyen d'être offensif, d'apparaître comme proposant une politique en direction des militants ouvrier PC ou ex PC, syndicalistes etc.
Je vois venir l'objection, je sais qu'on est pas grand chose, qu'on a peu de poids, d'audience etc. Il faudrait évaluer dans le détail nos capaciter à s'adresser aux militants ouvriers. Peut-être qu'on ne peut pas faire grand chose. Je n'en serais pas si sûr. En tout cas je ne pense pas qu'on soit en moins bonne situation qu'il y a 30 ans (ne serait-ce que parce qu'au delà du problème du PC, on était encore plus petits, moins implantés, moins influents, il y a 30 ans). Mais dans tous les cas c'est dans cette perspective qu'il faut se poser la question, pas en comparant "de l'extérieur", indépendamment de nos capacités d'intervention, la situation avec et sans PC hégémonique dans la classe.
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Message par pelon » 28 Mars 2004, 23:29

Les militants révolutionnaires ne vont pas s'arrêter de faire le boulot parce que le PC est en baisse. Il faudrait que nous soyions maso pour l'avoir fait, souvent seuls dans les secteurs ouvriers où le PC avait le plus d'influence, dans des circonstances extrêmement difficiles et laisser tomber maintenant que les staliniens les plus saignants ont disparu (ou presque) ou nous foutent la paix. On disait ici qu'il était un peu simpliste de raisonner en termes de vases communiquants et de croire que là où le PC disparaissait les révolutionnaires prenaient la place. Il y a depuis longtemps des secteurs importants où le PC est absent et n'empêche pas les révolutionnaires de s'implanter. Encore faut-il qu'ils existent. La réalité, c'est que le nombre de militants politiques de la classe ouvrière est extrêmement limité : il existe d'abord le PC, même s'il est en baisse, LO loin derrière, un peu les autres groupes. Des boites entières, dont des relativement grosses, n'ont pas de militants politiques dignes de ce nom, c'est-à-dire intervenant politiquement dans leur entreprise. C'est donc rêver debout que de croire que les trotskystes sont génés par le PC aujourd'hui et depuis un certain nombre d'années. Et le résultat n'est pas extraordinaire. La situation était évidemment différente jusque dans les années 80.
Une politique, c'est à l'ensemble de la classe ouvrière qu'il faut la proposer et les militants qui veulent encore se battre pour leur classe, on les retrouvera dans la lutte.
Bien entendu, en cas de montée ouvrière, nous n'aurons pas le même appareil devant nous que dans les années 60, 70 et même 80. Cela pourrait représenter un avantage. En attendant, le fait que des militants politiques, même avec des tas de défauts, aient disparu de la circulation, cela représente plus un inconvénient qu'un avantage. Pour la tranquillité des révolutionnaires, c'est sûr, cela n'a que des avantages. Mais comme disait Einstein, le confort, c'est l'idéal des porcs. :hinhin:
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Message par quijote » 29 Mars 2004, 15:00

A props du PCF . a ceux qui se réjoissent du recul du PCF,je veux faire observer plusieurs choses . ce n 'est pas seulement du PCF dont il s 'agit mais du mouvement ouvrier . il y a oui un recul de l 'idée du communisme , de la conscience de classe et c 'est ce que traduit aussi ( je souligne ) le recul du PCF K. bien sûr qu 'on se faisait casser la gueule à la porte de bôites mais cela ne nous a pas empêché de nous adresser aux travailleurs et d'imposer nos difs à la porte de ces mêmes bôîtes. et Le PCf dut s 'écraser car un certain nombre de responsables politiques du PCF écrivirent dans l 'Huma qu 'il ne fallait pas user de ces méthodes . il faut dire que le PCF avait en vue son alliance avec le PS ( " le fameux "programme commun " et " la démocratie avancée" de Waldeck Rochet et cela le génait aux entournures par rapport à l' alliance avec le PS qu 'il recherchait que certains de ses militants se conduisent en nervis. ll faut dire qu 'il affirmait de plus en plus ouvertement son caractère social démocrate : rappellons nous l'abandon de la notion de " dictature du prolétariat" Je dirai en outre qu ' à l époque on ne crachait as sur l 'idée communiste comme c 'est le cas maintenant et que nous ,les trotskystes ,avions malgré tout un certain langage commun avec les militnts du PCF et de la JC, ( dont nous étions souvent issus ,moi le premier ) il y avait des textes que ces derniers ne reniaient pas même s' ils ne les lisaient pas ( ex : l ' Etat et la révolution ) . alors c 'est vrai qu 'aujourd'hui nous n 'avons plus affaire aux nervis stals mais il y a un obstacle bien plus difficile à affronter , c 'est la passivité , la résignation , la difficulté de touver de récruter des miltants politiques dans la classe ouvrière , réellement " politique" . et que des travailleurs au moment dela lutte pour les retraites réagissent et pas partout ne prouve pas , bien évidemment qu 'il y a un retour de la classe ouvrière versl es idées communistes.
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Message par quijote » 30 Mars 2004, 11:16

Encore une fois tu confonds deux choses et là je doute que tu connaisses réellement ce qui se passe dans les milieux du PCF : tu confonds deux choses , dis-je , la politique de dirigeants staliniens pourris , prêts à toutes les calomnies , les crimes , traitres et la masse des miltants: car ils étaient nombreux , crois moi et on ne peut pas les rejeter d' un revers de mAIN / IL Y AVAIT ET IL Y A PARMI EUX TOUTES SORTES DE GENS , mais ils existent et existaient nombreux ( des dizaines de milliers ) avant et cela exprimait quoique d' une manière déformée une réeelle prise de conscience et la réelle volionté de changer le monde , de se battre dans leur classe , pour leur classe , de prendre des risques . et aussi un point d 'appui à partir duquel on pouvait discuter : ce n 'était pas toujours la castagne et tous n 'étaient pas des nervis . Alors , ce sera difficile pour nous , en core plus difficile , si nous partions d' un terrain comme les USA , où alors crois-moi , il n ' y a pas l'obstacle du stalinisme , mais le rejet presque viscéral du communisme , dans un pays qui manque de traditions révolutionnaires ( quand on vend un journal là bas on a intérêt à dire qu' 'il est "socialiste", sinon on suscite des réactions violentes , si on prononce le mot " communiste" ). C 'est triste mais c 'est comme ça
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