a écrit :En conclusion, une dernière erreur, dans les luttes sociales car c'est seulement là qu'on peut changer les choses., une des leçons que l'on peut tirer de ce qui s'est passé en mai-juin 2003, c'est justement que ce n'est pas "dans les luttes" que tout peu changer. Aujourd'hui, la question du pouvoir est posée, alors posons-la!
a écrit :– à vouloir tellement montrer qu'un édito ne vaut rien, à vouloir tellement dire le contraire sur chaque formule, en arriver à se gausser de ceux qui accordent de l'importance aux luttes, c'est un peu fort !
a écrit :
En mai-jui 2003, sauf erreur de ma part, les travailleurs de la Fonction Publique ( et aussi du privé) ont vu que de lutter ne résolvait pas tous les problèmes. Plus exactement, que malgré les milliers de manifestants, le gouvernement n'a pas cédé confortés en cela par la politique traitre des directions syndicales.
Je ne me gausse pas de ceux qui accordent de l'importance aux luttes, j'essaie seulement de remettre les choses dans la perspective qui je pense est la bonne.
S'il faut faire un résumé court, c'est dire "Les luttes sans débouché politique, ça ne vaut pas grand chose!" et la question du débouché politique est là devant nous...
(wolf a écrit :
Est-ce "le mouvement qui n'a pas été assez fort"? Non. Portent une responsabilité écrasante dans sa lourde défaite ceux qui se sont opposés à la grève générale - et partant de là ont pesé dans le sens dela démoralisation des troupes, à savoir les appareils syndicaux; et a fortiori ceux qui le leur ont permis.
(édito LO a écrit :
Ainsi la droite, le gouvernement Raffarin et, au-dessus de lui, Chirac viennent de recevoir un sérieux désaveu. Au bout de deux ans de gouvernement, les électeurs ont dit son fait à Raffarin.
(wolf a écrit :
Pourquoi ne pas dire: les travailleurs ont manifesté dans ces élections (certes faute d'avoir pu y parvenir ailleurs): "Assez de ce gouvernement!"
Retour vers Politique française
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 4 invité(s)