Belles feuilles

Marxisme et mouvement ouvrier.

Re: Belles feuilles

Message par com_71 » 12 Août 2017, 22:47

Trotsky lisant la correspondance de Marx et Engels :

Marx et Engels furent des révolutionnaires jusque dans la moelle des os. En outre, il n'y eut en eux pas ombre de sectarisme ou d'ascétisme. Tous deux, et particulièrement Engels auraient pu, à n'importe quel moment, déclarer que rien d'humain ne leur était étranger. Mais les larges vues révolutionnaires dont ils étaient innervés leur permirent toujours de s'élever au-dessus des vicissitudes du sort, au-dessus des oeuvres de l'homme. Rien de mesquin n'était compatible non seulement avec eux, mais avec leur seule présence. Aucune bassesse ne pouvait s'attacher même à leurs semelles. Leurs appréciations, leurs sympathies, leurs plaisanteries, même les plus ordinaires, sont toujours enveloppées de l'air pur des hauteurs, de noblesse spirituelle. Ils peuvent porter sur un homme un jugement meurtrier, mais ils ne colporteront pas des cancans. Ils peuvent être impitoyables, mais ils ne seront pas félons. Pour tout ce qui est d'un éclat extérieur, des titres, des grades, des qualifications honorifiques, ils n'ont qu'un tranquille mépris. Ce que des philistins et des êtres vulgaires prenaient en eux pour de l'esprit aristocratique faisait justement et seulement leur supériorité de révolutionnaires. Supériorité dont la caractéristique essentielle était une absolue indépendance organique à l'égard de l'opinion publique officielle, toujours et en toutes circonstances. A lire leurs lettres, plus encore qu'à lire leurs ouvrages, je sentais que ce qui me liait intimement au monde de Marx et d'Engels était précisément ce qui m'opposait, sans possibilité de conciliation, aux austro-marxistes.


https://www.marxists.org/francais/trots ... e/mv18.htm
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Re: Belles feuilles

Message par com_71 » 22 Août 2017, 15:41

Belles feuilles... si l'on peut dire :

...l'ordre et la paix qui ne refleuriront que par la ferme et sévère exécution des lois, c'est-à-dire le précieux privilège de prendre nous-mêmes Paris d'assaut en lieu et place des Prussiens et d'arroser de sang ces fleurs délicates de l'ordre et de la paix... (Applaudissements et cris d'enthousiasme)


(Jules Favre ministre des Affaires étrangères de Thiers, à l'assemblée de Versailles, 13 mai 1871)
source : La Commune au jour le jour, d'Elie Reclus, dont je recommande encore la lecture.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Belles feuilles Marx, Principes sociaux du christianisme

Message par com_71 » 11 Sep 2017, 13:44

Marx en 1847 :
Les principes sociaux du christianisme ont eu maintenant dix-huit
siècles pour se développer et n’ont pas besoin d’un supplément de
développement par des
conseillers au consistoire prussiens.
Les principes sociaux du christianisme ont justifié l’esclavage
antique, magnifié le servage médiéval
et s’entendent également, au
besoin, à défendre l’oppression du prolétariat, même s’ils le font avec
de petits airs navrés.
Les principes sociaux du christianisme prêchent la nécessité d’une
classe dominante et d’une classe opprimée et n’ont à offrir à celle-ci
que le vœu pieux que la première veuille bien se montrer charitable.
Les principes sociaux dus christianisme placent dans le ciel ce
dédommagement de toutes les infamies dont parle notre conseiller,
justifiant par là leur permanence sur cette terre.
Les principes sociaux du christianisme déclarent que toutes les
vilenies des oppresseurs envers les
opprimés sont, ou bien le juste
châtiment du péché originel et des autres péchés, ou bien les épreuves
que le Seigneur, dans sa sagesse
infinie, inflige à ceux qu’il a
rachetés.
Les principes sociaux du christianisme prêchent la lâcheté, le
mépris de soi, l’avilissement, la
servilité, l’humilité, bref toutes les
qualités de la canaille ; le prolétariat,
qui ne veut pas se laisser traiter
en canaille, a besoin de son courage, du sentiment de sa dignité, de sa
fierté et de son esprit d’indépendance beaucoup plus encore que de
son pain.
Les principes sociaux du christianisme sont des principes de cafards
et le prolétariat est révolutionnaire.
En voilà assez pour les principes sociaux du christianisme.


(Le communisme de l'"Observateur rhénan", article paru dans le n° 73 du 12 septembre 1847 de la
Gazette allemande de Bruxelles)
.
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Re: Belles feuilles

Message par com_71 » 28 Sep 2017, 16:56

Léon Trotsky
Sur la tombe fraîche de Kote Zinzadze

https://www.marxists.org/francais/trots ... 1/kote.htm
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Re: Belles feuilles

Message par com_71 » 18 Oct 2017, 15:24

Léon Trotsky
Pour reconstruire le mode de vie, il faut le connaître

https://www.marxists.org/francais/trots ... /qmv4.html

Bien sûr, il est intéressant et instructif de, décrire le "mode de vie" d'un comité de province, mais les difficultés et l'intérêt surgissent là où la vie d'une organisation communiste entre en contact, – aussi, étroitement que les os du crâne sont imbriqués l'un dans l'autre – avec la vie, quotidienne du peuple. Il faut s'attaquer aux problèmes de façon radicale. C'est pourquoi le point de jonction du parti communiste avec les masses populaires est le lieu fondamental de tout acte historique de collaboration ou d'opposition. La théorie communiste est en avance de plusieurs décennies, et dans certains domaines – de plusieurs siècles, sur notre vie quotidienne. Sans cela, le parti communiste ne pourrait pas être un facteur historique d'une force révolutionnaire immense. Grâce à son réalisme, à sa souplesse dialectique, la théorie communiste élabore des méthodes, politiques qui garantissent son action dans tous les domaines. Mais la théorie politique est une chose, et le mode de vie en est une autre. La politique, est souple, tandis que le mode de vie est immobile et têtu. C'est pourquoi dans le milieu ouvrier il y a tant de heurts lorsque la conscience s'appuie sur la tradition, des heurts d'autant plus violents qu'ils restent sans écho. Ni la littérature artistique, ni même les journaux n'en font état. Notre presse reste muette sur ces problèmes. Quant aux nouvelles écoles artistiques qui essayent de marcher avec la révolution, le mode de vie en général n'existe pas pour elles. Elles se proposent de créer la vie nouvelle, voyez-vous, mais non de la représenter. Mais on ne peut pas inventer de toutes pièces un nouveau mode de vie. On peut le construire à partir d'éléments réels et capables de se développer. C'est pourquoi, avant de construire, il faut connaître ce dont on dispose. Cela est nécessaire non seulement pour agir sur le mode de vie, mais en général pour toute activité humaine consciente. Pour pouvoir participer à l'élaboration du mode de vie, il faut connaître ce qui existe et quelles sont les transformations possibles du matériau dont on dispose. Montrez-nous, et montrez-vous avant tout à vous-mêmes, ce qui se passe dans une usine, dans une coopérative, dans le milieu ouvrier, dans un club, dans une école, dans la rue, dans un débit de boisson, sachez comprendre ce qui s'y passe, c'est-à-dire envisagez les problèmes de telle façon que vous y retrouviez les restes du passé en y devinant les germes de l'avenir. Cet appel s'adresse aussi bien aux hommes de lettres qu'aux journalistes, aux correspondants ouvriers et aux reporters. Montrez-nous la vie telle qu'elle est sortie du creuset révolutionnaire.
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Belles feuilles Trotsky. ...la bourgeoisie gruge le peuple..

Message par com_71 » 24 Déc 2018, 01:02

...Si vous voulez étudier la façon, les méthodes et les moyens par lesquels la bourgeoisie a grugé le peuple au cours des siècles, vous n'avez qu'à prendre en mains l'histoire des plus anciens pays capitalistes : l'Angleterre et la France. Dans ces deux pays, les classes dirigeantes ont affermi peu à peu leur domination en accumulant sur la route de la classe ouvrière des obstacles d'autant plus puissants qu'ils étaient moins visibles.

Le trône de la bourgeoisie anglaise aurait été brisé en mille morceaux s'il n'eût été entouré d'une atmosphère de respectability, de tartufferie et d'esprit sportif. Le bâton blanc des policemen ne protège que la ligne de repli de la domination bourgeoise et une fois le combat engagé sur cette ligne — la bourgeoisie est perdue. Infiniment plus important pour la conservation du régime britannique est l'imperceptible toile d'araignée de respectability et de lâcheté devant les commandements bourgeois et les «convenances» bourgeoises qui enveloppe les cerveaux des trade-unionnistes, des chefs du Labour Party et de nombreux éléments de la classe ouvrière elle-même.

La bourgeoisie française vit, politiquement, des intérêts du capital hérité de la Grande Révolution. Le mensonge et la perversion de la démocratie parlementaire sont suffisamment connus et semble-t-il, ne laissent plus place à aucune illusion. Mais la bourgeoisie fait de cette perversion même du régime son soutien. Comment cela ? Par l'entremise de ses socialistes. Ces derniers, par leur critique et leur opposition, prélèvent sur les masses du peuple l'impôt de la confiance, et au moment critique transmettent toutes les voix qu'ils ont recueillies à l'Etat capitaliste. Aussi la critique socialistes est-elle actuellement un des principaux étais de la domination bourgeoise. De même que la bourgeoisie française fait servir à ses but non seulement l'Eglise catholique, mais aussi le dénigrement du catholicisme, elle se fait servir non seulement par la majorité parlementaire, mais aussi par les accusateurs socialistes, ou même souvent anarchistes, de cette majorité. Le meilleur exemple en est fourni par la dernière guerre, où l'on vit abbés et francs-maçons, royalistes et anarcho-syndicalistes, se faire les tambours enthousiastes du capital sanglant...


https://www.marxists.org/francais/trots ... 221125.htm
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Belles feuilles, André Breton en janvier 1937

Message par com_71 » 24 Déc 2018, 12:54

N'oublions pas et ne faisons à Léon Trotsky l'injure de le défendre, à Léon Trotsky, puisque c'est essentiellement lui, toujours lui qui est visé et qu'il suffit qu'il soit mis hors de cause pour que toute l'accusation contre d'autres se retourne contre celui qui l'a formulée.
Souvenons-nous, camarades. Qui disait : « peut-on croire un seul instant au bien-fondé de l'accusation selon laquelle, Trotsky, ancien président du Soviet des députés de Saint Pétersbourg en 1905, révolutionnaire qui a servi pendant des dizaines d'années la révolution avec désintéressément, aurait quelque rapport avec un plan financé par le gouvernement allemand ? C'est une calomnie manifeste, inouie, malhonnête lancée contre un révolutionnaire » ?
C'est Lénine qui parle ainsi en 1917.
Qui a dit : « Tout le travail pratique de l'insurrection [d'Octobre] fut mené sous la direction immédiate de Trotsky, président du soviet de Pétrograd. On peut dire avec certitude que le rapide passage de la garnison du Soviet et l'habile organisation du travail du Comité militaire révolutionnaire, le parti en est avant tout redevable au camarade Trotsky » ?
Qui délivre le 6 novembre 1918, à Trotsky, ce certificat qui vaut aujourd'hui tous les autres ?
Staline.


https://www.marxists.org/francais/gener ... i_1937.htm
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Belles feuilles La parole est à Péret

Message par com_71 » 25 Déc 2018, 18:40

Il était donné au romantisme de retrouver le merveilleux et de doter la poésie d'une signification révolutionnaire qu'elle garde encore aujourd'hui et qui lui permet de vivre une existence de proscrit, mais de vivre tout de même. Car le poète - je ne parle pas des amuseurs de toutes sortes - ne peut plus être reconnu comme tel s'il ne s'oppose par un non- conformisme total au monde où il vit. Il se dresse contre tous, y compris les révolutionnaires qui, se plaçant sur le terrain de la seule politique, arbitrairement isolée par là de l'ensemble du mouvement culturel, préconisent la soumission de la culture à l'accomplissement de la révolution sociale. Il n'est pas un poète, pas un artiste conscient de sa place dans la société qui n'estime pas que cette révolution indispensable et urgente est la clef de l'avenir. Cependant, vouloir soumettre dictatorialement la poésie et toute la culture au mouvement politique me paraît aussi réactionnaire que vouloir l'en écarter. La « tour d'ivoire » n'est que le côté pile de la monnaie obscurantiste dont la face est l'art dit prolétarien, ou inversement, peu importe. Si, dans le camp réactionnaire, on cherche à faire de la poésie un équivalent laïque de la prière religieuse, du côté révolutionnaire on n'a que trop tendance à la confondre avec la publicité. Le poète actuel n'a pas d'autre ressource que d'être révolutionnaire ou de ne pas être poète, car il doit sans cesse se lancer dans l'inconnu ; le pas qu'il a fait la veille ne le dispense nullement du pas du lendemain puisque tout est à recommencer tous les jours et que ce qu'il a acquis à l'heure du sommeil est tombé en poussière à son réveil. Pour lui il n'y a aucun placement de père de famille mais le risque et l'aventure indéfiniment renouvelés. C'est à ce prix seulement qu'il peut se dire poète et prétendre prendre une place légitime à l'extrême pointe du mouvement culturel, là ou il n'y a à recevoir ni louanges ni lauriers, mais à frapper de toutes ses forces pour abattre les barrières sans cesse renaissantes de l'habitude et de la routine.

Il ne peut être aujourd'hui que le maudit. Cette malédiction que lui lance la société actuelle indique sa position révolutionnaire; mais il sortira de sa réserve obligée pour se voir placé à la tête de la société lorsque, bouleversée de fond en comble, elle aura reconnu la commune origine humaine de la poésie et de la science et que le poète, avec la collaboration active et passive de tous, créera les mythes exaltants et merveilleux qui enverront le monde entier à l'assaut de l'inconnu.


https://www.marxists.org/francais/peret ... parole.htm
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Belles feuilles. Péret, lettre à A. Breton

Message par com_71 » 25 Déc 2018, 18:45

Si tu voyais Barcelone telle qu'elle est aujourd'hui, émaillée de barricades, décorée d'églises incendiées dont il ne reste plus que les quatre murs, tu serais comme moi, tu exulterais. D'ailleurs dès qu'on a passé la frontière ça commence. La première maison qu'on voit en territoire espagnol, une grande villa entourée d'un parc a été saisie par le Comité ouvrier de Puigcerda. Dans ce village en arrivant on entend un bruit de tonnerre. C'est une église que les ouvriers, non contents de l'avoir incendiée, jettent à bas avec une rage et une joie qui fait plaisir à voir. Des églises incendiées ou privées de leurs cloches, on ne voit que ça en Catalogne, tout le long de l'affreux petit tortillard que j'avais emprunté pour aller de Puigcerda à Barcelone et qui m'a paru une promenade féerique. A Barcelone, plus de police. La garde rouge circule dans les autos réquisitionnées par la F.A.I., le P.O.U.M. et [le] P.S.U.C. Et il ne fait pas bon ne pas être en règle car c'est la cave où le délinquant est aussitôt fusillé sans autre forme de procès. Les anarchistes sont pratiquement les maîtres de la Catalogne et la seule force qu'ils aient en face d'eux est le P.O.U.M. Le rapport entre eux et nous est de 3 à 1 ce qui n'est pas excessif et dans les circonstances actuelles peut facilement changer. Nous avons 15.000 hommes armés et ils en ont 40 à 50.000. Les communistes qui ont fusionné avec trois ou quatre petits partis sont une force négligeable. Dans leur journal, ils ont déclaré vendredi qu'il ne s'agissait pas de la révolution prolétarienne mais de soutenir la république et que quiconque tenterait de faire la révolution les trouverait avec leurs milices en face de lui. Ils annoncent donc leur intention de saboter la révolution, mais je ne crois pas qu'ils en aient le pouvoir.


https://www.marxists.org/francais/peret ... reton1.htm
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Re: Belles feuilles

Message par com_71 » 28 Fév 2019, 23:18

Victor Serge
Révolution-légende et révolution-réalité
Quand une vieille société faiblit, se désagrège mais, s'obstinant à durer, réprime avec une sénile violence, les formes nouvelles de la vie montante, il suffit d'une secousse extérieure ou intérieure pour que se produise la révolution. Un monde crève, un monde nait. Le déséquilibre mental chez les foules et chez les individus devient fréquent. Les fanatismes s'exaspèrent. Hommes et choses sont emportés par une sorte de tempête où les plus forts survivent — mais beaucoup au hasard... Economiquement, le chaos, la désorganisation. On ne peut travailler, la production semble détruite. D'autre part, le vol. Il s'agit toujours d'une expropriation (en 1789-93 le tiers-Etat exproprie la noblesse et le clergé, en 1917-19, le prolétariat et le moujik exproprient la bourgeoisie et la noblesse) ; or, on n'exproprie pas sans songer d'abord à soi — du moins, en règle générale. Au moral, le trouble, l'inquiétude, l'angoisse, le désarroi. Les anciennes valeurs sombrent ; les nouvelles ne sont point assurées. Telle est la révolution-réalité. Elle ne peut être autre chose. Pour, à travers cette tourmente, poursuivre son chemin vers l'avenir — ou, pour consentir à l'avance à tous les risques d'un voyage à travers cette tourmente, l'homme qui veut « que crève le vieux monde » et que naisse l'ordre nouveau, ne doit plus regarder la réalité à travers la légende — mais en prendre stoïquement son parti. La grande œuvre révolutionnaire, il doit l'accomplir comme une rude et douloureuse tâche nécessaire à l'enfantement de l'avenir.


https://www.marxists.org/francais/serge ... egende.htm
Zelda_Zbak a écrit :J'aime bien l'extrait de Serge. Si ce n'est que la métaphore d'accouchement dans la grande douleur (et c'est heureux) ne parle plus (du moins je crois, je n'ai pas testé perso) aux femmes qui ont connu l'accouchement sous anesthésie péridurale. Mais c'est un détail, la révolution ne connaîtra pas à priori de péridurale. :cry:
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