Oui c'est la même bande... la "gauche anticapitaliste", la tendance dirigée par les promoteurs de la position minoritaire du dernier congrès et qui n'a jamais accepté la candidature de Poutou. Ils disent leur position "unitaire", unitaires ils le sont avec les diverses cliques du Front de Gauche, tout en jouant contre leur propre camp depuis des mois et en se préparant ouvertement à faire scission avec leur propre organsiation après avoir expliqué dans leurs tribunes que "tous les moyens étaient bons" pour impose leur position au NPA (cad. contre la majorité, faible... mais tout de même). Et donc comme on peut le constater, cette fraction, qui s'apprête à partir avec armes et bagages au Front de Gauche dès que possible (mais avec combien de divisions ?) s'organise autour de Grond, Hayes, Martin, Boras, etc.
Je cite la "Déclaration de la Gauche anticapitaliste" du 12 février 2012 :
"La candidature de Mélenchon est la seule à exister à une échelle de masse avec des meetings nombreux, une présence médiatique, un niveau d’intentions de votes crédible. Malgré des contenus avec lesquels nous sommes en désaccord (nostalgie de l’Union de la Gauche et Jospin, place de l’internationalisme, de la république...), cette campagne se situe très largement sur le plan social et écologique en alternative au PS. Elle partage beaucoup de nos revendications en particulier, cette question-clé de savoir qui paiera la facture de la crise. Les dernières déclarations du candidat sur sa non-participation gouvernementale sont claires sans que les ambiguïtés relevant de la direction du PCF soient pour autant levées. De tous ces points de vue, la candidature de Mélenchon est un succès et nous considérons positivement la dynamique créée par cette campagne dans une situation particulièrement difficile.
[...]
De ce fait, prendre au sérieux notre orientation, c’est mener une bataille publique dès aujourd’hui pour des accords de rassemblement pour ces élections de juin prochain. Nous considérons que toutes les forces voulant battre la droite et l’extrême droite, et se situant en indépendance vis-à-vis de l’orientation défendue par François Hollande, doivent faire entendre ensemble leur voix et peser dans le champ politique électoral, en étant de fait une opposition de gauche aux politiques d’austérité. Le refus de la dette, de l’austérité, le refus de la dictature des marchés financiers, la sortie du nucléaire décidée et contrôlée par la population, la régularisation des sans-papiers sont autant de questions qui font clivage à gauche et qui impliquent de rassembler celles et ceux qui veulent se battre dans la rue et dans les urnes, pour les imposer.
[...]
Quels que soient pronostics et résultats, une bataille publique unitaire doit commencer maintenant, elle devrait être menée par la Gauche Anticapitaliste et si possible le NPA dans son ensemble. Cela implique de ne pas tenir compte de la décision votée par le dernier CPN et que les militants du NPA s’emparent dès maintenant localement de cet enjeu. Car, c’est dès les mois de mai et juin, donc également pendant les législatives, que commencent à se construire et à s’incarner un éventuel bloc de gauche anti-crises.
[...]
Cela implique une prise de position publique en direction de toutes les forces y compris le Front de gauche, des prises de contact nationales et locales, un travail sur le programme. Nous chercherons à mettre en œuvre cette politique dès maintenant par tous les moyens à notre disposition, dans et en dehors du NPA."
Au moins ils n'avancent pas masqués...
Voir http://www.gauche-anticapitaliste.org/
Tout ça est à se tapper la tête contre les murs : :headonwall: