Appel à la mobilisation contre l'extrême droite

Message par lucifer » 26 Mars 2010, 19:45

Il faut distinguer deux choses,a l'Extreme Droite:

-Les groupuscules fascisants comme le Bloc-Identitaire,qui a l'échelle du pays,ont du mal a percer,2 ou 3 dizaines d'implantations de quelques militants et le soutien de Kroanes rasés pour des"bastons",type Coq de Boulogne.

-La version électoraliste,le F.N.qui a progressé jusqu'en 2002 avec un J.M.Le Pen et ses"petites phrases,et que l'héritiere,Marine Le Pen cherche a faire apparaitre comme un Parti"présentable",non plus d'E.D. mais de la"vraie droite".

Aujourd'hui,on peut lire ici et la"regain du F.N.","progression importante du F.N.".....etc.....C'est vraiement n'importe quoi,si l'on regarde les résultats électoraux,en éliminant les scrutins ou le F.N.ne se présente pas partout:minicipales,cantonales,législatives,et les Européennes ou la tres forte abstention le défavorise.

On peut voir aux élections qui lui sont le plus favorable les résultats suivants:

2002:présidentielle(1er t)...........4 804 713 voix.................16,86%

2004:régionales(1er t)...............3 564 059 voix..................14,70%

2007:présidentielle(1er t)...........3 834 059 voix..................16,44%

2010 régionales(1er t).........env 2 400 000 voix..................11,74%

Donc en 8 ans,ses électeurs se sont divisés par deux,le % a moins chuté grace a la montée de l'abstention.

Certains s'inquiete et disent"il y a 20 ans le F.N.rasait les murs,aujoud'hui il parade sur les marchés,centres commerciaux etc....Oui,mais pour y faire quoi ?.Ses notables au moment des élections,font comme ceux de droite et de gauche:ils(elles)serrent des pognes,caressent les cheveux des petits n'enfants,s'inquietent de la hausse des prix qu'ils ne connaissent meme pas...etc...

Alors,la montée du Fascisme ?; Dans les reves/cauchemars de certains qui s'affolent,en voyant 10/15 identitaires parader,en les voyant organiser une"soupe au cochon".C'est un phénomene qui est encore tres marginal,Si l'E.D.avait des forces un peu conséquentes,elle agresserait les diffuseurs de la presse d'E.G.elle essayerait d'interdire nos réunions publiques,elle s'en prendrait a nos manifs...etc...

Mais nous n'en somme pas la,certe il faut etre vigilant,mais pour l'instant la bourgeoisie a deux fers au feu pour l'alternance au pouvoir,et jusqu'a maintenant cela marche,et elle est contente de ses deux équipes.
lucifer
 
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Message par luga » 15 Avr 2010, 19:46

Tract distribué, par des militants Union Pour le Communisme de lors de la manifestation du 10 avril contre le fascisme, appelée par de nombreuses organisations.


Se défendre face aux fascistes est une nécessité
Avec la crise capitaliste qui s'intensifie et le chômage de masse, la concurrence de tous contre tous
pour s'en sortir, les idées réactionnaires se propagent dans de larges couches les couches de la société.

Le gouvernement, l'appareil de l'État et des médias, loin de s'y opposer, sont au contraire les principaux secteurs qui déversent quotidiennement sur
la population leur haine de classe, les idées du conservatisme social et du racisme, les ferments de
division au sein des exploités. Mais le plus grave, c'est que ces idées, ils les pratiquent.

Dans ce contexte, il n'est pas étonnant que les groupes d'idéologie fasciste ou semi-fasciste se sentent pousser des ailes.

Agressions racistes, attaques dirigées contre les personnes musulmanes, assauts contre des rassemblements, des squats, passage à tabac de
militants syndicaux : les petits nazillons affûtent leurs armes, pour s'attaquer demain aux mouvements de résistance des travailleurs, qui ne se laisseront pas éternellement pousser vers la misère. Leur fonction, sous un vernis populiste, c'est d'aider par tous les moyens à sauvegarder l'infect régime capitaliste de propriété privée.

Il faut leur faire passer l'envie de continuer avant qu'ils ne prennent plus d'assurance, et leur montrer que nous n'accepterons pas un pas de plus
dans cette direction. Dans nos quartiers, sur nos lieux d'étude ou de travail, dans nos syndicats, il faut former des groupes de vigilance et de défense, coordonnés entre eux, prêts à dissuader les petites frappes de la bourgeoisie, à réagir en cas d'attaque.

Les fascistes se lâchent parce que les bourgeois et l'État se lâchent
Pour nous, l'Etat français et les partis bourgeois, parce qu'ils sont les instruments de domination d'une classe exploiteuse et impérialiste, ne sont pas un barrage contre le fascisme.

Après avoir longtemps agité l'épouvantail du Front National, ils lui ont piqué une grosse partie de son programme, qu'ils appliquent aujourd'hui. La
police quadrille le territoire pour arrêter au faciès le maximum de personnes sans-papiers. Cette année, le gouvernement de Sarkozy va pousser à la rue plus de 400 000 chômeurs en fin de droit, qui n'auront aucun revenu de remplacement parmi les un million qui auront leur indemnisation coupée, dans un contexte de
licenciements en masse. Leur « démocratie » (de classe) a toujours eu comme fonction de favoriser le terrain à la réaction sociale la plus brutale.

Rompre avec le pacifisme social, lancer la contre-offensive !
La meilleure façon de faire baisser la tête aux fachos, c'est de renforcer le camp des travailleurs, des exploités, de ceux qui n'ont rien ou presque rien. C'est
de préparer un mouvement ample et déterminé, unifier les résistances aujourd'hui éparses, pour permettre aux exploités de faire face à l'État et au patronat. C'est
d'infliger des vraies défaites au pouvoir en imposant l'arrêt des mesures réactionnaires, antisociales, liberticides, qui se succèdent jour après jour et répandent la misère.

Sarkozy et le gouvernement sont largement rejetés et désavoués. Ils ne « tiennent le cap des réformes» que grâce à notre passivité et notre résignation, notre manque d'organisation collective. Et ceux-ci sont entretenus par la collaboration pratiquée par les directions des partis de gauche et des centrales syndicales, qui appellent à des manifs tous les six mois pour obtenir des négociations bidons ! Cela renforce le désespoir, la désorientation, et donc les idées réactionnaires. Il ne tient qu'à nous de changer ça, en
créant de nouveaux instruments politiques, et en réinvestissant les syndicats.

Les prolétaires n'ont pas de nationalité lorsqu'ils sont unis autour de leur programme historique, le programme communiste d'une société sans classe, sans frontière et sans exploitation. Ce mouvement a été marginalisé et presque détruit il y a déjà bien longtemps. Mais, seul, il est porteur d'avenir. C'est seulement en renouant avec ce programme
révolutionnaire, en le traduisant en actes et en organisation, que nous ferons disparaitre définitivement le fascisme, en liquidant le capitalisme qui l'engendre.
luga
 
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