a écrit : Enfin, le foulard n'est pas un bon indice de la condition féminine.Il faudrait évaluer le pourcentage des femmes qui font des études, trouvent du travail, s'émancipent, le recul du mariage forcé, du retour au bled etc. L'intégration s'est accompagnée massivement d'une adaptation au mode de vie européen.
Effarant, quand même, de lire ici que le port d'un signe religieux oppressif n'est pas un bon indice d'évaluation de la condition féminine. Pour le reste, il n'y a pas spécialement besoin de statistiques pour voir que les éléments que tu donnes sont en effet dans les pays impérialistes en net recul, cela en fait donc de meilleurs indices de l'évolution du sort des femmes ? Pour ma part, une femme qui trouve du travail après avoir fait des études, et qui continue de porter le voile demeure une opprimée. Et le vocable "sos racisme" du type "intégration" ne change rien à l'affaire. Plus je découvre tes idées, plus je me dis que le désaccord entre nous est grand...
a écrit :Il y a toujours eu des femmes portant le voile intégral, dans des quartiers comme Barbès à Paris, à Marseille etc. L'offensive de la burqa, c'est du pur fantasme xénophobe. Il n'y a aucune chance que la burqa se développe de façon significative en France, alors que les islamistes ne parviennent pas à l'imposer dans un pays comme l'Algérie. Une coutume venue de société patriarcale quasi médiévale n'a aucune chance de se développer en France. C'est tout à fait absurde. Les porteuses de burqa sont beaucoup plus marginales que les témoins de jeovah.
Ok avec la dernière remarque, frappée du bon sens quantitatif dont Vérié sait user, quand ça l'arrange... Parcequ'en revanche, le nombre de jeunes filles voilées, à l'école ou pas ? pas un bon indice hein, tant qu'elle trouve du travail. Le nombre de femmes en burqa (qui si il reste très marginal, n'en est pas moins difficilement supportable pour ceux qui sont confrontés quotidiennement au problème) ? pas significatif. Le nombre de mairies confrontées à la demande de repas hallal à la cantine ? Vérié s'en cogne probablement autant que le premier mouvement de bras circulaire qu'il lui a été donné de faire.