Wesh les amis !!!
Bien ou bien ? (Vérié @ mercredi 18 mars 2009 à 09:35 a écrit :Le développement fabuleux de l'URSS et les miracles de la planification stalinienne puis brejnevienne sont une mythologie qui ne résiste pas à un examen sérieux.
Bah, tu devrais sortir un livre, une série d'analyse, d'examen à ce propos ... et constituer ton organisation communiste révolutionnaire sur cette base ... c'est de ça qu'on besoin les prolétaires du monde entier.
Alors, la défense de la collectivisation, de la planification, des bases économiques de l'état ouvrier par Lutte Ouvrière, c'est pas une idéalisation, du positivisme exacerbé comme le firent les staliniens à l'époque.
On sait que le stalinisme a pesé de toute ses forces pour freiner le développement des forces productives et de l'industrialisation, malgré tout ça, avec l'organisation de base, hérité de la révolution de 1917, l'URSS a fait des bonds dans le domaine économique.
Pourquoi, au sortir de la guerre mondiale, le capitalisme serait en phase d'expansion, de croissance et l'URSS non ? Au contraire, l'URSS aussi est en phase d'expansion et de croissance économique et plus rapidement que n'importe quel région du capitalisme.
(Vérié @ mercredi 18 mars 2009 à 09:35 a écrit :
Si la planification avait, par elle-même, indépendamment de la nature du pouvoir, comme le prétend LO, de telles vertus, pourquoi l'économie de l'URSS aurait-elle été ainsi de plus en plus mal au lieu de progresser ? Pourquoi son "âge d'or" a-t-il été... celui du stalinisme pur et dur des années 30-40, quand une partie de la population était réduite à l'esclavage et une autre à la famine, alors que les révolutionnaires communistes étaient exterminés ?
Je met LO au défi de produire une étude sérieuse sur le développement économique de l'URSS entre 1928 et 1990, qui prouverait la supériorité de l'économie russe. D'ailleurs, LO n'a jamais tenté de le faire, même modestement.
Les militants Trotskystes, c'est des rigolos ? :halalala:
Bah sinon, avec les moyens du bords, les copains l'ont déjà fait et en ce moment dans les meetings "FACE A LA FAILLITE DU CAPITALISME, L'ACTUALITÉ DU COMMUNISME" d'Arlette Laguiller et de Nathalie Arthaud ça reprend ça.
Pour moi, pour simplifier le débat, je sais que quelque soit le système économique capitaliste ou socialiste, politique(état bourgeois ou état ouvrier), les forces productives(les travailleuses, travailleurs, les prolétaires), les moyens de productions se développent, l'industrie se développe ...
même si en même temps tout une partie est détruite, éliminée lors des crises, lors de la dégénérescence. D'ailleurs j'ai l'impression que tu te refuses à voir ce processus dialectique, les contradictions du capitalisme en générale et du socialisme dégénéré en particulier. Trotsky n'idéalisait pas le bonds économiques de l'URSS de son vivant, il analysait toutes les contradictions de ce bond économique dans le cadre de la bureaucratisation. D'ailleurs, il a été au courant du génocides en Ukraine(le grenier à blé de l'URSS) au début des années 30. Il n'a pas changé fondamentalement sont EXAMEN SERIEUX de cette économie dans 1/6ème du monde.
La grosse différence pour moi, c'est la vitesse de développement avec les conditions objectives mondiales et locales de l'époque. Dans ces conditions là, l'URSS s'est développé beaucoup plus vite que les autres pays de la planète. C'est ce que dit et répète Nathalie Arthaud dans les meetings.
D'ailleurs tu reconnais toi même, même si tu exagères tes propos :
(Vérié @ mercredi 18 mars 2009 à 09:35 a écrit :
Ce qui est vrai, c'est que, à la veille de la seconde guerre mondiale, face à l'effondrement de la crise de 29, les résultats économiques de l'URSS - obtenus par la surexploitation de la population et la terreur - semblaient impressionnants. L'URSS se positionnait parmi les plus grands producteurs de charbon et d'acier. Mais ces critères quantitatifs - souvent truqués - n'étaient déjà plus suffisants pour mesurer le développement réel des forces productives, compte tenu du retard considérable de la technologie.
Mais, après la seconde guerre mondiale, l'économie soviétique s'est très vite essoufflée, passant dun rythme de progression (toujours officiel) de l'ordre de
7 % dans les années 60, à 5 % dans les années 70, puis à 3 %, pour arriver à une stagnation quasi-totale à la fin des années 80.
Entre les staliniens qui idéalisaient vers le haut et toi qui idéalise vers le bas comme la plus part des bourgeois de l'époque et de notre époque ... il y a le Trotskisme que LUTTE OUVRIÈRE continue à défendre, et elle a raison.
On sais très bien que la bureaucratie suivant la bourgeoisie mondiale n'en a rien à faire de la croissance économique, de la croissance des forces productives, de la croissance de l'industrialisation sur toute la planète.
D'ailleurs, elle a le vertige quand elle sait qu'aujourd'hui sur toute la planète, on a les capacités de production tellement énorme qu'on peut produire pour 2 FOIS L'HUMANITÉ actuelle dans l'agro-alimentaire, secteur le moins développé sur terre, alors dans les autres secteurs, surtout industriels, c'est bien plus, voir illimité pour certains.
Pour les travailleurs savoir que la collectivisation, la planification pourra les développer, les épanouir rapidement grâce à l'exemple de l'URSS, c'est le minimum qu'on puisse défendre, surtout que les conditions objectives actuelle sont largement supérieur à celle du début du 20ème siècle ... on a les moyens à porté de mains, on pourra facilement couper l'herbe sous le pied des futurs apprentis bureaucrates, ou qui se prépare en coulisse.
Les travailleurs Antillais l'ont encore démontré par leur intelligence, leur discipline, le contrôle de leurs grèves, de leurs revendications, quand les travailleurs du monde entier contrôleront tout, domineront tout, ça sera fichus pour tous les réactionnaires.
A+