(Vérié @ dimanche 8 mars 2009 à 20:23 a écrit :(luc marchauciel @ dimanche 8 mars 2009 à 20:15 a écrit :(Vérié @ dimanche 8 mars 2009 à 19:01 a écrit :
Alors, Luc, trouve moi maintenant des scientifiques connus qui défendent le point de vue inverse, qu'on s'amuse à les démolir aussi. Le seul cité, pour le moment, c'est Aurengo, académie de médecine et administrateur d'EDF, qui n'est pas du tout non plus un spécialiste de ces questions.
Heu, Vérié, le début du fil, c'est une déclaration de l'Académie de médecine...
Eh bien, c'est très simple : c'est Aurengo qui est le porte-parole de l'ACDM dans ce domaine, et l'auteur probable du texte.
Bon, alors va voir ce communiqué de la branche nantaise de l'Afis, suite à une campagne de refus d'installation dans la région :
http://afis44.free.fr/anais20080828.pdf
Extrait de la partie qui balaie les expertises efectuées:
a écrit :
Les faits
Un groupe d’experts réuni à cet effet en 2001 concluait déjà à l’absence d’effets sanitaires qui seraient dus aux ondes émises par des
stations de base[3] [4]. Les données scientifiques les plus récentes ne remettent pas en cause cette conclusion. Plusieurs arguments
étayent cette affirmation :
- la puissance des rayonnements reçus des stations de base, au-delà de quelques mètres des antennes relais, est sensiblement
plus faible que la puissance de ceux reçus des émetteurs de radio et de télévision, qui sont dans des gammes de fréquences
proches.
- En l’état actuel des connaissances scientifiques, aucun effet sanitaire n’a été démontré en lien avec les rayonnements liés aux
émissions de la radio et de la télévision auxquels nous sommes exposés en continu depuis des décennies, et qui ont pourtant un
plus grand pouvoir de pénétration dans les tissus biologiques que les ondes de téléphonie mobile.
- Les mesures régulièrement effectuées confirment que les stations de base de téléphonie mobile n’émettent aucun autre champ
électromagnétique que celui pour lesquels elles sont conçues.
- Aucun mécanisme connu ne permettrait d’apporter un cadre pour élaborer des explications scientifiques crédibles à ce qui
seraient des effets biologiques à des niveaux de puissance aussi faibles
- Les symptômes rapportés à proximité des stations de base sont, le plus souvent, des symptômes fréquemment déclarés en
médecine générale, que ce soit avec ou sans station de base ; ces symptômes sont d’autant plus fréquemment ressentis et
déclarés que les personnes sont préoccupées et anxieuses, que ce soit du fait de leur état psychique individuel ou du fait de leur
environnement social.
Sollicitée à son tour par la Direction Générale de la Santé, en 2002, l’Unité de Recherche U330 (Epidémiologie ,Santé Publique et
Développement) de l’INSERM confirmait « qu’absolument aucune hypothèse crédible quant à la nocivité des antennes » n’était
soulevée par la communauté scientifique et que si une demande sociale persistait, « inquiétude exacerbée sinon créée par des
informations farfelues et volontiers biaisées », il convenait d’apporter une réponse de nature à rassurer et non relancer des travaux
de recherche qui seraient d’autant plus improductifs que leur lancement même « validerait quasi systématiquement, dans l’esprit
du public, de certains médias et d’associations plus ou moins bien intentionnées, l’idée que l’hypothèse scientifique est plausible
(puisqu’un travail de recherche est réalisé) … il n’y a pas de fumée sans feu ! ».
A son tour l’Agence française de sécurité sanitaire et environnementale (AFSSE) concluait en 2003 que l’analyse globale des
données scientifiques actuelles sur l’exposition aux ondes des stations relais ne révélait aucun risque pour la santé lié aux stations
de base de la téléphonie mobile. Dans cette perspective, les recommandations relevaient, disait-elle, du principe d’attention. Ce sont
ces mêmes conclusions que tire l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dans sa récente note de 2006 [5] citée par Ouest France.
L'Inserm, l'Afsse, l'OMC et bien sûr l'AFIS sont-ils tous vendus à Orange (comme l'INRA, l'AFSSA et bien sûr l'AFIS sont vendus à Monsanto) ?
La conclusion du communiqué me semble être très censée :
a écrit :
Soyons clairs. Les citoyens de ce pays ne peuvent être compétents sur tous les sujets. Les citoyens de ce pays ont la chance de
pouvoir s’appuyer sur des institutions publiques de recherche et sur un service public de l’expertise scientifique. Pourquoi les
citoyens devraient-ils se méfier a priori des avis de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), des
Académies nationales des Sciences et de Médecine, de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire Environnementale (AFSSE), de
l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA), etc. ? Pourquoi devraient-ils prêter une oreille indulgente au
contraire à tous ces comités ou commissions « de recherche et d’informations indépendantes » qui n’ont pas la reconnaissance de
compétence des institutions académiques publiques nationales ? Pourquoi, dans le cas présent, faudrait-il mettre en cause les avis
de l’INSERM ou de l’AFSSE et porter crédit à des associations comme ROBINS DES TOITS ou encore PRIARTEM qui, lors des
auditions des parties intéressées par l’AFSSE déclarait sérieusement, par l’un de ses représentants, que « les antennes relais font
des ravages dans les élevages »… ravages dont nous laisserons le soin aux habitants du département de mesurer l’ampleur…
Les conclusions de 2003 de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire Environnementale n’ont pas vieilli et ont été confirmées,
comme le rapporte Ouest-France, par celles de l’Organisation Mondiale de la Santé de 2006. Elles concluaient à l’application du
principe d’attention en matière d’antennes relais de téléphonie mobile. Elles concluaient par contre au principe de précaution en
matière de téléphonie mobile elle-même, en rappelant à cette occasion qu’existe un risque avéré en matière de téléphonie mobile et
que ce risque est l’usage du téléphone mobile au volant, que le conducteur ait recours ou non à un kit mains libres. [6]
J'ai un pote qui prépare un article sur PRIARTEM, je le publierai sur ce fil quand il sera paru.