Guadeloupe-Martinique

Message par Crockette » 10 Fév 2009, 10:41

j'ai bien aimé quand le représentant de l'ETAt parlait au syndicalsite à travers une grille...

le syndicaliste lui a répondu "non non vous me parlez pas à travers une grille ou vous nous recevez ou vous nous recevez pas..."

on ferait mieux d'en prendre dela graine ici..de ce genre de réflexe...

enfin question politique : la CGTM c'est un syndicat plutot classé à gauche ? car j'ai entendu qu'ne martinique ça bouge aussi.

Crockette
 

Message par com_71 » 10 Fév 2009, 10:46

(nicoestla @ mardi 10 février 2009 à 10:02 a écrit : cela fait alors plus de 40% de la population de la guadeloupe dans les rues...
rapporter a la france cela ferait au moins 26 millions de personnes !
Cela parait enorme.

Ce type de calculs ont été faits et répétés localement, et rapportés à la désinvolture du secrétaire d'état et à celle de Sarkozy n'ayant pas dit un mot du conflit lors de son intervention télévisée. mais on entend aussi de plus en plus des critiques du gros patronat ou du "lobby béké", les gouvernants étant considérés comme des exécutants "aux ordres".

Dans le JT-RFO d'hier le représentant du patronat Willy Angèle semble un peu prendre en compte la force du mouvement, traitant les propos télévisés de Alain Huygues Despointes sur la "race" et l'esclavage de propos de "vieillard sénile", et sur les revendications, à l'issue d'un développement technique, disant que "tout est possible", à la condition d'un "changement de tout le système".
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par com_71 » 10 Fév 2009, 11:09

(Crockette @ mardi 10 février 2009 à 10:41 a écrit : question politique : la CGTM c'est un syndicat plutot classé à gauche ? car j'ai entendu qu'ne martinique ça bouge aussi.

Deux organisations se réclament des traditions de la vieille CGTM à la Martinique, l'une CGTM, majoritaire aux dernières élections prud'homales, l'autre, CGT-FSM, issue d'une scission de la première lors du congrès de 1990, où ses dirigeants ont refusé de reconnaître l'élection comme secrétaire de la CGTM de Ghislaine Joachim-Arnaud.

(Combat Ouvrier 21.02.2004 a écrit :Ghislaine Joachim-Arnaud

Nous reproduisons ci-dessous une note biographique que nous avions publiée pour les élections législatives de 2002

Note biographique:
Née le 10 juin 1952 au Lamentin
Profession: technicienne de laboratoire
En 1974, elle exerce son activité professionnelle à l'Hôpital Civil de Fort de France, puis lorsque celui sera transformé en Centre Hospitalier Universitaire, elle exerce au CHU de Fort de France.

Militante politique:
Elle a rencontré les idées révolutionnaires durant ses études en France. Elle s'engage alors dans l'activité militante pour défendre ces idées et décide de lutter pour une société plus juste et plus rationnelle, capable d'utiliser les richesses produites par les travailleurs au profit de l'ensemble de la population et non pour enrichir d'une minorité de profiteurs capitalistes.
Elle a rejoint alors les rangs de l'Union Communiste Internationaliste, organisation internationale à laquelle appartiennent notamment Combat Ouvrier, ici aux Antilles, et Lutte Ouvrière, en France.

Militante syndicale:
Dès son arrivée au Centre Hospitalier de Fort de France en 1974, elle entre en contact avec les responsables de la CGTM du CHU et avec eux, elle a participé au développement du syndicat au niveau du CHU et de l'ensemble des établissements de Santé de la Martinique.
Elle est élue régulièrement dans différents organismes où est représenté le personnel du CHU Depuis 1975 elle a été aussi régulièrement élue à la direction de son syndicat, et elle en est devenue la Secrétaire générale. Et depuis ses camarades lui ont renouvelé leur confiance à chaque congrès.
En 1976 les travailleurs du Centre Hospitalier de Fort de France mèneront une lutte importante en soutien aux salariés du Centre de Transfusion Sanguine en lutte contre des licenciements mais ils mettront en avant leurs revendications propres. Ils obtiendront la création d'un nombre important de postes. Ce succès leur apportera aussi une plus grande confiance en eux-mêmes et dans la lutte. Ce sera le début d'une période de luttes successives aux cours des années qui suivirent.
Les travailleurs du CHU se trouveront souvent en pointe des luttes pour leurs propres revendications dans mais aussi pour apporter leur soutien et leur solidarité à d'autres secteurs en lutte.
G. JOACHIM-ARNAUD représentera une nouvelle génération de militants syndicaux pour lesquels les travailleurs doivent s'appuyer sur le poids, sur la force qu'ils représentent dans l'économie et la société pour arracher leurs revendications. Progressivement, autour d'elle vont se regrouper les militants qui à la CGTM veulent donner de leur syndicat une image plus combative, plus dévouée envers les intérêts des travailleurs.
Et c'est ainsi qu'elle en sera élue secrétaire générale, lors de son X ème congrès.
!j Ce qui était remarquable, en 1990, à une époque où le rôle des femmes en politique ou dans les directions d'organisations syndicales n'était pas mis à l'honneur. Aujourd'hui, elle est toujours à la direction de cette confédération syndicale.

Candidate de Combat Ouvrier
Ghislaine JOACHIM-ARNAUD a été à plusieurs reprises candidate de Combat Ouvrier dans différentes élections: aux élections législatives depuis 1984 ou régionales de 1992 et 1998.
Car de même qu'elle croit nécessaire de se battre chaque jour aux côtés des travailleurs pour améliorer leurs conditions de vie, leur salaires, leurs conditions de travail, elle croit aussi nécessaire de se battre sur le plan politique.



Voir aussi la brochure consacrée à l'histoire de la CGTM, sur son site.

http://www.cgt-martinique.fr/syndicat-cgt-...-historique.asp

(le texte complet de la brochure est en .pdf, il faut cliquer dessus pour l'ouvrir).
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Message par ulm » 10 Fév 2009, 12:17

La situation en guadeloupe et maintenant en martinique montre que les militants d' extreme gauche ont un vrai poid meme si ce sont les nationalistes qui sont aujourd'hui majoritaire dans le mouvement. Je pense que la direction nationaliste va bientot suivre ses propres interets. aurait il une possibilité aujourd'hui dans ces deux regions de creer un parti communiste revolutionnaire réelement implanté dans la population? Vu les revendication de la population et la mobilisation est ce possible?
ulm
 
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Message par com_71 » 10 Fév 2009, 12:35

Dans les deux îles ce sont des organisations syndicales qui sont l'ossature du mouvement. Le fait que l'on trouve dans ces organisations, voire à leur direction, aux côtés d'autres militants, des militants d'extrème-gauche et des militants de la mouvance nationaliste n'a pas jusqu'à présent, nui à l'unité et à la force du mouvement.

Ce n'est pas certes pas une réponse à ta question, mais celle-ci me semble complètement décalée, dans les circonstances présentes. Les organisations présentes fournissent des militants au mouvement (qui n'en manque pas par ailleurs), au moment présent elles vivent dans le mouvement, confrontent ce qu'elles savent avec les événements, s'efforcent d'apprendre, mais je ne crois pas que l'heure soit à des discussions sur la création de "nouveaux partis" où ces deux mots recouvriraient plus une falsification qu'une réalité.
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Message par com_71 » 10 Fév 2009, 13:07

(le monde.fr 11h40 a écrit :Guadeloupe : le gouvernement craint la contagion


Céder. Jusqu'où et dans quelles conditions ? La grève générale qui se poursuit en Guadeloupe et en Martinique "contre la vie chère" suscite les plus vives inquiétudes au sommet de l'Etat. Avant la rencontre sociale du 18 février convoquée par Nicolas Sarkozy, le gouvernement redoute que les mesures en faveur du pouvoir d'achat qui seraient consenties dans les îles servent, en métropole, de référence aux syndicats.

De son côté, Ségolène Royal a estimé, mardi sur RMC, que la crise sociale dans les Antilles est "peut-être le signe avant coureur de ce qui peut se passer" en métropole.

Sommé de rentrer à Paris, dimanche 8 février, au beau milieu des discussions avec les leaders syndicaux et patronaux de la Guadeloupe, Yves Jégo, secrétaire d'Etat à l'outre-mer a dû rendre des comptes au premier ministre, François Fillon. Le bilan de cette négociation devait être établi lundi. Le premier ministre s'est accordé un délai supplémentaire de 24 heures pour évaluer les conséquences et le coût des engagements pris pour la Guadeloupe, qui devront être étendus dans les autres départements de l'outre-mer, la Martinique elle aussi touchée par la grève générale, mais aussi la Guyane et la Réunion.

Lors d'une réunion interministérielle, mardi en fin de matinée, le gouvernement devait étudier les conditions de mise en œuvre des 131 points d'accords conclus entre M. Jégo et les leaders syndicats du collectif contre l'exploitation Lyiannaj kont pwofitasyon (LKP). Mais la 132e revendication, la plus sensible restait en suspens. Elle prévoit une augmentation salariale de 200 euros par mois pour 45 000 salariés, soit 108 millions d'euros.

Pour le gouvernement, la tentation reste forte de réduire cette revendication à un "conflit entre patrons et syndicats". Mais tancé par le secrétaire d'Etat qui, lors des négociations, a dénoncé les abus de certaines entreprises locales et des compagnies pétrolières, le Medef de Guadeloupe s'est aussitôt retourné vers Paris pour obtenir des contreparties: il demande des compensations supplémentaires aux allégements de charge qui s'appliquent à hauteur de 1,4 à 1,5 fois le SMIC. Une sorte de donnant-donnant qui embarrasse fortement le gouvernement.

"Il ne peut pas y avoir deux lois de la République, en métropole et en outre-mer (…) Il faut travailler à un équilibre" a commenté Frédéric Lefebvre le porte parole de l'UMP.Chez M. Jégo on fait valoir que "la situation exceptionnelle de la Guadeloupe, de nature insurrectionnelle, nécessite des mesures exceptionnelles."

Pendant qu'Yves Jego joue son avenir à Paris, toute la Guadeloupe a continué de défiler. Lundi, à Pointe-à-Pitre, un cortège de dix mille personnes s'est étiré à l'abri du soleil sous les parapluies alors que la grève dure depuis trois semaines. De la Mutualité à la Place de la Victoire, les manifestants respectent à la lettre la recommandation du leader du LKP, Elie Domota. "Nou ké avancé gentileman", a dit le créateur du Collectif contre l'exploitation.

"On n'est pas violents, on est intelligents. C'est vous qui nous avez formés", ironise Valérie, 37 ans, comptable. "Ce ne sont pas des négociations qui ont commencé avec le gouvernement. C'est une procédure d'usure. Mais on ne se battra pas par la force", insiste la jeune femme.

Les jeunes sont là par centaines. Le président de l'université a annoncé le matin même la fermeture de l'établissement. Dans l'île, où le taux de chômage est de 25 %, près d'un jeune sur deux est sans travail – avec ou sans diplôme. Charles Baron, un chirurgien dentiste et militant socialiste de 47 ans, se réjouit, lui, de ce sursaut de vigueur de la démocratie. "Le peuple est en train de demander des comptes. Ses élus n'ont pas été à la hauteur. Donc il reprend son pouvoir".
Michel Delberghe et Béatrice Gurrey (à Pointe-à-Pitre)


a écrit :A l'appel de l'Intersyndicale et du "collectif du 5 février", des millliers de personnes ont, de nouveau, manifesté dans le calme à Fort-de-France, en Martinique. Les gérants de stations-service avaient décidé de tout fermer et le syndicat national des banques a appelé à la grève. Les négociations ont repris à la préfecture. Les représentants de la grande distribution se sont engagés à faire baisser immédiatement de 10% le prix d'une centaine de produits de première nécessité. Pour se rapprocher des 30 % réclamés par les syndicats, d'autres pistes (TVA, octroi de mer etc) restent à négocier. – (Correspondant.)
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Message par com_71 » 10 Fév 2009, 14:31

Sur RFO, suite à la déclaration de Fillon refusant tout geste du côté de l'état, déclaration de Willy Angèle du MEG (Mvt des Entrepreneurs Guadeloupéens). Ses lignes de défense semblent faibles.
Sur les 200€, il dit : il faut voir entreprise par entreprise. Les filiales des gros groupes français peuvent, les pétroliers peuvent, les groupes importants guadeloupéens peuvent.
Mais 95% des entreprises sont de moins de 10 salariés et ne pourront pas.

Le mouvement tenant bon, on voit mal celui-ci accepter une augmentation de 200€ pour certains seulement.

Alors, la victoire au bout ?
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Message par com_71 » 10 Fév 2009, 14:42

(reuters 13h40 a écrit :L'Etat refuse un coup de pouce salarial en Guadeloupe

Le gouvernement a nommé deux médiateurs pour relancer la négociation sur les salaires en Guadeloupe, annonce François Fillon, qui refuse toutefois un coup de pouce financier de l'Etat.

Le Premier ministre a précisé, à l'issue d'une réunion interministérielle à Matignon, que le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, Yves Jégo, repartirait aux Antilles avec les deux médiateurs. Il devait regagner la Guadeloupe ce mardi, a-t-on appris dans l'entourage du chef du gouvernement.

"L'Etat ne saurait se substituer aux partenaires sociaux dans les responsabilités qui leur reviennent", a dit François Fillon, opposant ainsi une fin de non-recevoir aux revendications salariales des grévistes.

Le collectif "Liyannaj Kont Pwofitasyon" (Collectif contre l'exploitation outrancière), à l'origine de la grève générale qui paralyse la Guadeloupe depuis trois semaines, réclame au nombre de ses 133 revendications contre "la vie chère" une augmentation de 200 euros nets pour les bas salaires qui bénéficierait à 45.000 personnes.

Un préaccord avait été conclu avec le patronat dimanche matin, avant le départ surprise d'Yves Jégo, sous réserve que l'Etat consente des exonérations de charges à hauteur de 108 millions d'euros.

Les 132 autres revendications ont été satisfaites, notamment un versement anticipé du revenu de solidarité active (RSA), une baisse du prix des carburants, le gel des loyers des logements sociaux en 2009, ou encore une baisse de 10% des prix de cent produits dans la grande distribution.

"Je souhaite de tout coeur que les fils du dialogue se nouent dans le respect de chacun, que cesse ce long conflit si pénalisant (...) et que l'activité reprenne", a déclaré François Fillon.

"La République n'oublie pas l'outre-mer, mais la République a besoin aussi de pouvoir compter sur la responsabilité et sur le sens du compromis de chacun", a-t-il souligné.

Yves Jégo fera halte en Martinique, en proie depuis jeudi dernier à un mouvement de grève à l'appel des principaux syndicats de l'île pour "une augmentation de 300 euros pour tous".

Sophie Louet, édité par Gilles Trequesser
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Message par com_71 » 10 Fév 2009, 15:06

sur only on line :

a écrit : La Réunion: constitution d'un collectif pour élaborer des revendications


Un collectif composé de 13 syndicats, partis de gauche et associations a annoncé mardi à Saint-Denis la constitution d'un front en vue de l'élaboration d'une plate-forme de revendications sur le pouvoir d'achat et l'emploi à La Réunion.
Cette annonce intervient alors que la Guadeloupe est paralysée depuis trois semaines par une grève générale contre "la vie chère" et la Martinique depuis six jours.
"Il faut passer à la mobilisation dans l'unité. Notre problématique est la même qu'aux Antilles" a déclaré le secrétaire général de la CGTR (CGT Réunion) Ivan Hoareau, lors d'un point presse auquel ont participé les membres du collectif.
"La bataille va être longue, il y a des solutions à exiger dans l'immédiat et sur le long terme" a souligné Elie Hoarau, secrétaire général du PC réunionnais (qui est dans la majorité du conseil général et détient la présidence du conseil régional).
"Notre revendication prioritaire, c'est une meilleure répartition des richesses" a ajouté Paul Junot, secrétaire général de la CFTC.
Le collectif constitué de syndicats (CGTR, CFDT, CFTC, FSU, UNSA), de partis politiques de gauche (PCR, PS, NPA, Parti de gauche, LO) et d'associations (dont la Ligue des droits de l'Homme), ne s'est "pas fixé de calendrier, ni de modalités d'action" . Ses responsables se sont félicités d'avoir réussi dans un premier temps à s'unir, y voyant "l'expression d'une volonté solidaire". Ils doivent se rencontrer jeudi pour commencer à élaborer leur plate-forme, ont-ils annoncé.
La Réunion était restée, jusqu'à présent, à l'écart du mouvement de grève et de manifestations des Antilles, à l'exception de quelques rares communiqués de soutien émanant de la CGT-Réunion ou du PCR.
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Message par nicoestla » 10 Fév 2009, 15:41

guadeloupe, martinique, tres prochainement la reunion...et en metropole ?
Rien ? si, si, si le 19 mars !!! Plus qu'un mois 1/2 a attendre.
nicoestla
 
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