Sabotages à la SNCF : huit arrestations

Message par Vérié » 15 Nov 2008, 20:29

(Wapi @ samedi 15 novembre 2008 à 20:11 a écrit : La nature de leur démonstration est résumée ici, mais toute la dernière partie du bouquin la détaille :


Wapi, tu confonds des proclamations ronflantes d'ordre très général avec des revendications d'actions concrètes. Autrement dit, tu utilises ce texte de la même manière que le juge d'instruction. Des quantités de groupes écrivent ce genre de choses, ça n'implique pas qu'ils se lancent dans des actes du genre de ceux qui leur sont reprochés.

Réalises-tu que cela revient à accuser des gens d'actes délictueux précis sur la base... de la 4ème de couverture d'un livre trouvé chez l'un d'entre eux ?
_
En ce qui concerne l'idéologie, qui serait celle de ces jeunes, c'est un tout autre sujet. Personne ici ne défend leurs positions politiques.
_

A Ottokar :

Sur la base "d'éléments factuels" de ce genre, on peut arrêter la quasi-totalité de la population !

Je ne saute pas moi non plus sur une conclusion : je constate que, POUR LE MOMENT, il n'y a pas d'éléments sérieux - du moins d'éléments sérieux rendus publics - pour prouver leur culpabilité. S'il y en avait, à ce stade de l'enquête, il me semble que le procureur ou la police les auraient révélés.

Besancenot - désolé de le soutenir à cette occasion - a eu une excellente réponse à Arlette Chabot :"Le plus grand saboteur de trains, c'est la SNCF".
Vérié
 
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Message par luc marchauciel » 15 Nov 2008, 21:08

Oui, mais selon une dépêche AFP, après un excellement commentaire comme celui résumé par Vérié, Olivier aurait ajouté "on se demande à qui profite le crime", et ça, c'est une petite connerie, toujours parce qu'il vaut mieux ne pas se prononcer quand on ne sait pas ce qui est réellement arrivé et qui a fait quoi.
luc marchauciel
 
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Message par Vérié » 15 Nov 2008, 21:19

Article de Paris Normandie publié sur le site Bellaciao.

a écrit :
Nouveaux témoignages, la police en action à Tarnac : hallucinant
samedi 15 novembre 2008 (15h40)
6 commentaires
Il faut lire ces témoignages, dans quel pays vivons nous ?

Une police aux ordres, des commandos encagoulés, armés jusqu’aux dents . Violences, dégradations, la police de l’innommable à du vraiement faire peur au petit village tranquille de Tarnac .Et cette presse avec ses collabos aux premières loges ne devrait plus avoir le droit de s’appeler journaliste .


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" Menottés dix heures dans une salle de bain"

Des Rouennais ont vécu les perquisitions policières à Rouen mais aussi à Tarnac en Corrèze.

Dans le village de Tarnac, la ferme dite Le Goutailloux sur le plateau de Millevaches en Corrèze ou dans deux maisons à Rouen, partout le scénario a été le même mardi matin : «Des policiers cagoulés ont fait irruption arme au poing en hurlant : police, police», témoignent Olivier, Pascal, Corinne et Isabelle (les prénoms ont été modifiés), Rouennais, qui ont tous moins de 30 ans.
Rencontrés hier en centre-ville, ils racontent ce qu’ils ont vécu au même moment à trois endroits différents, dans le cadre de l’enquête sur les malveillances commises contre la SNCF. «Dans le petit appartement de Tarnac, où j’avais rejoint des connaissances avec une amie, les policiers ont débarqué à une vingtaine. Nous avons été rapidement menottés et mis à l’écart» de Mathieu B.et sa compagne qui ont été interpellés, explique Pascal. «Au bout d’un moment, et vu l’absence d’éléments probants dans la perquisition, les policiers se sont un peu détendus. L’un d’entre eux nous a dit qu’il s’agissait d’une enquête pour terrorisme et que les ordres venaient de haut.Au bout de trois heures, nous avons été détachés et nos amis embarqués. Nous avons dû nous occuper de leur fils (un nourrisson), qui est aujourd’hui chez ses grands-parents.»

Dispositif impressionnant
Dans la ferme du Goutailloux, le dispositif est encore plus impressionnant. «Entre 50 et 100 policiers, un hélicoptère, des chiens… assure Olivier. La porte a été défoncée alors que tout le monde dormait. Armes et lampes torches ont été braquées sur nous. A l’aide de photographies, les policiers ont identifié les personnes qu’ils recherchaient et nous avons été menottés, mis à l’écart dans une ancienne salle de bains. A huit, nous y sommes restés dix heures.» Le corps de ferme a été méticuleusement fouillé. «Les policiers disposaient de nombreux appareils, des détecteurs de métaux comme à la plage (sic).Pendant six heures, il nous était interdit de parler entre nous, de nous déplacer… Vers 12heures, la tension est un peu tombée et nous avons pu boire un verre d’eau, fumer et pisser… toujours menotté à un policier.» L’issue de cette journée est pour lui «surréaliste». «Nous avons été libérés des menottes avant la nuit tombée. Certains policiers ont pris congé en nous lançant : Bonne journée !»

Les occupants de la ferme découvrent l’étendue des dégâts : tout a été dévasté, la cage du poulailler ouverte, les poubelles éventrées… En premier lieu, ils allument la radio «pour tenter de comprendre ce qui se passe». Sur les ondes, ils apprennent qu’à Rouen, deux de leurs amis ont été arrêtés. La perquisition y a aussi été virile : «J’ai eu très peur, atteste Isabelle. Nous avons été menottés quasiment nus. Les policiers cherchaient Elsa (arrêtée dans la maison du quartier Sant-Gervais aussi perquisitionnée, en compagnie de Bertrand). Etant locataire des lieux, j’ai assisté à la perquisition.» A Rouen, disques durs, ordinateurs portables, littérature, brochure politique, le DVD du Grand détournement ont été saisis. «Aussi du matériel d’escalade. Mais trois d’entre nous pratiquent à la salle Dévé, et un des colocs est même cordiste ! Son outil de travail a été confisqué. Il y en a pour 800€.»

« Arrêtés pour leurs idées »
Les Rouennais sont peu diserts sur les raisons de leur présence à Tarnac. Il s’agit en fait de précaution à l’encontre de leurs camarades en garde à vue, redoutant l’emballement de la machine judiciaire «adossée à des lois de l’ordre du régime d’exception». Simplement, «ils sont étrangers aux sabotages du week-end dernier, assure Olivier. Dans la nuit de vendredi à samedi, Elsa et Bertrand étaient dans un bus qui les emmenait à Amsterdam à l’occasion d’un voyage étudiant. D’ailleurs, j’ai bon espoir qu’ils soient libérés dès demain (aujourd’hui, NDLR).» «On a l’impression qu’ils ont été arrêtés pour leurs idées (très à gauche). C’est d’ailleurs ce que permettent les lois antiterroristes de Perben», appuie Pascal.
Après l’arrestation, la séparation d’avec leurs amis a été le moment le plus dur à vivre cette semaine. Les retrouvailles pourraient être assez rapides (peut-être ce matin) selon l’avocate d’Elsa et Bertrand, Dominique Vallès.
PAUL MOUCHEL

PARIS-NORMANDIE


Vérié
 
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Message par Ottokar » 16 Nov 2008, 07:43

(Vérié a écrit :Voir l'article du Monde daté de dimanche. Les propos du procureur, un certain Marin, sont délirants :
..."Pas d'éléments solidifiés pour le moment" : derrière ce jargon, pas l'ombre d'une preuve !
-Seuls "indices" : un horaire de la SNCF et un emballage de lampe frontale jetés dans une poubelle, un fumigène SNCF et... une "pince coupe-boulons"....  Une filature vaseuse selon laquelle un couple serait passé à proximité d'une voie ferrée...


je ne veux pas polémiquer alors que j'ai dit que j'attendais avant d'aller à une conclusion ou l'autre, mais d'après l'article du Monde il y a plus qu'une filature vaseuse. L'article décrit un groupe qui passe 3 ou 4 h à proximité d'une voie SNCF située en rase campagne, à 3-400 bornes de chez eux, et lorsqu'ils s'en vont, le premier train qui passe embarque un fer à béton dans une gerbe d'étincelles, arrachant la caténaire... ce n'est pas exactement une "filature vaseuse".

Le reste, oui, on peut faire la même chose à Presles avec les écrits subversifs de Lénine sur "l'insurrection est un art". Sauf que si une filature de membres de LO les avait amenés près de voies SNCF, c'est qu'ils auraient suivi un cheminot allant au boulot... et moi, hier, ils m'auraient suivi au cinoche !

Bref, les flics sont capables de nous refaire le coup des Irlandais de Vincennes, et des petits cons sont capables d'emmerder le monde en sabotant des caténaires, croyant changer le monde.

Wait and see.

Pour info un extrait du manuel impérissable d'enfantillage mis en ligne plus haut (p 100) :
a écrit :Pour la méthode, retenons du sabotage le principe suivant : un minimum de risque dans l’action, un minimum de temps, un maximum de dommages.

Inutile de s’appesantir sur les trois types de sabotage ouvrier : ralentir le travail, du « va-y mollo» à la grève du zèle; casser les machines, ou en entraver la marche ; ébruiter les secrets de l’entreprise. Élargis aux dimensions de l’usine sociale, les principes du sabotage se généralisent de la production à la circulation.

L’infrastructure technique de la métropole est vulnérable : ses flux ne sont pas seulement transports de personnes et de marchandises, informations et énergie circulent à travers des réseaux de fils, de fibres et de canalisations, qu’il est possible d’attaquer. Saboter avec quelque conséquence la machine sociale implique aujourd’hui de reconquérir et réinventer les moyens d’interrompre ses réseaux. Comment rendre inutilisable une ligne de TGV, un réseau électrique ? Comment trouver les points faibles des réseaux informatiques, comment brouiller des ondes radios et rendre à la neige le petit écran ?

Quant aux obstacles sérieux, il est faux de réputer impossible toute destruction. Ce qu’il y a de prométhéen là-dedans tient et se résume à une certaine appropriation du feu, hors tout volontarisme aveugle. En 356 av. J.C., Erostrate brûle le temple d’Artémis, l’une des sept merveilles du monde.En nos temps de décadence  achevée, les temples n’ont d’imposant que cette vérité funèbre qu’ils sont déjà des ruines.

et un peu plus loin, p 108 :

L’interruption des flux de marchandises, la suspension de la normalité – il suffit de voir ce qui fait retour de vie sociale dans un immeuble soudainement privé d’électricité pour imaginer ce que pourrait devenir la vie dans une ville privée de tout – et du contrôle policier libèrent des potentialités d’auto-organisation impensables en d’autres circonstances.
Ottokar
 
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Message par artza » 16 Nov 2008, 08:17

Oui, ben moi en bon citoyen sécuritaire j'ai filoché le fils d'Olivier Besancenot sur le chemin de l'école.

Figurez-vous que le gamin s'est acheté trois carambars et deux pétards.
Avec quel argent, on se le demande.

Ensuite il a croisé un mec coiffé d'un béret basque qui lui a remis un paquet "pour aïta :-P arborant un badge du collectif "agir collectivement pour mourrir moins con tout seul".

Je recommence ma filature lundi en compagnie de Vérié qui en connait un rayon, quant à Ottokar il va planquer toute la nuit sur la bouche d'aération du métro du boulevard Barbès, déguisé en clochard.
artza
 
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Message par Ottokar » 16 Nov 2008, 08:59

ça, c'est une "filature vaseuse" ! :D

mais les carambars, c'est une redoutable arme de destruction massive... des plombages !
Ottokar
 
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Message par Vérié » 16 Nov 2008, 09:20

a écrit :
Saboter avec quelque conséquence la machine sociale implique aujourd’hui de reconquérir et réinventer les moyens d’interrompre ses réseaux. Comment rendre inutilisable une ligne de TGV, un réseau électrique ? Comment trouver les points faibles des réseaux informatiques, comment brouiller des ondes radios et rendre à la neige le petit écran ?


Ca doit sans doute aussi expliquer les pannes à répétition de Noos TV. Quant au TGV, j'avoue que je n'avais pas lu ce passage alors qu'il aurait suffi de faire une recherche automatique avec TGV... Je ne suis pas l'avocat des gens arrêtés, mais même ce genre d'affirmation ne prouve absolument rien quant aux actes, ça ne pourrait constituer en justice qu'une "présomption d'intentions" et encore ! D'autre part, détenir un livre n'implique qu'on approuve son contenu. Dans ma bibliothèque, on peut trouver des livres de gens qui préconisaient de mettre des bombes et même des ouvrages de gens qui ont commis des actes terroristes, par exemple des souvenirs de membres des BR et de la FAR allemande. On peut sans doute les trouver aussi dans beaucoup de bibliothèque spubliques...
Ottokar a cité "L'insurrection est un art" de Lénine, mais Engels dissertait déjà de la tactique des barricades (dépassée) après 1848. Il n'y a encore pas si longtemps dans le Qui sommes nous ? de l'hebdo LO, il était question de "détruire l'Etat", et ça doit figurer quelque part dans les statuts de LO qui ne sont pas clandestins. Sur ces bases, M. le procureur Marin pourrait envoyer le GIGN aux Lilas pour arrêter Arlette et tout casser dans son HLM !

Quant à la filature, quelle confiance pouvons-nous accorder à ce genre de témoignage ? Et comment expliquer que les fins limiers qui les filaient aient raté le clou du spectacle : le moment où les suspects sont censés avoir placé leur fer à béton ?

Alors, je ne préjuge toujours de rien, mais, Ottokar, je suis surpris que tu insistes ainsi sur les "éléments à charge". Par le passé, nous avons vu bien des affaires dans lesquelles les "éléments à charge" décrits dans la presse étaient bien plus nombreux et convaincants, puis se sont effondrés ensuite.

Enfin, il semble qu'on ait arrêté des gens dont le seul tort est d'avoir de vagues liens avec le groupe ou les individus concernés. La preuve en est qu'on s'apprête déjà à en relâcher quelques-uns.
Vérié
 
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Message par Wapi » 16 Nov 2008, 09:27

(Vérié @ dimanche 16 novembre 2008 à 08:20 a écrit :
a écrit :
Saboter avec quelque conséquence la machine sociale implique aujourd’hui de reconquérir et réinventer les moyens d’interrompre ses réseaux. Comment rendre inutilisable une ligne de TGV, un réseau électrique ? Comment trouver les points faibles des réseaux informatiques, comment brouiller des ondes radios et rendre à la neige le petit écran ?


Ca doit sans doute aussi expliquer les pannes à répétition de Noos TV. Quant au TGV, j'avoue que je n'avais pas lu ce passage alors qu'il aurait suffi de faire une recherche automatique avec TGV... Je ne suis pas l'avocat des gens arrêtés, mais même ce genre d'affirmation, d'une part ne prouve absolument rien quant aux actes, ça ne pourrait constituer en justice qu'une "présomption d'intentions" et encore !

Ottokar a cité "L'insurrection est un art" de Lénine, mais Engels dissertait déjà de la tactique des barricades (dépassée) après 1848. Il n'y a encore pas si longtemps dans le Qui sommes nous ? de l'hebdo LO, il était question de "détruire l'Etat", et ça doit figurer quelque part dans les statuts de LO qui ne sont pas clandestins. Sur ces bases, M. le procureur Marin pourrait envoyer le GIGN aux Lilas pour arrêter Arlette et tout casser dans son HLM !

Quant à la filature, quelle confiance pouvons-nous accorder à ce genre de témoignage ? Et comment expliquer que les fins limiers qui les filaient aient raté le clou du spectacle : le moment où les suspects sont censés avoir placé leur fer à béton ?

Alors, je ne préjuge toujours de rien, mais, Ottokar, je suis surpris que tu insistes ainsi sur les "éléments à charge". Par le passé, nous avons vu bien des affaires dans lesquelles les "éléments à charge" décrits dans la presse étaient bien plus nombreux et convaincants, puis se sont effondrés ensuite.

Enfin, il semble qu'on ait arrêté des gens dont le seul tort est d'avoir de vagues liens avec le groupe ou les individus concernés. La preuve en est qu'on s'apprête déjà à en relâcher quelques-uns.

Avec tout ce que tu nous explique, je pense que tu vas rejoindre le comité de soutien ?

a écrit :A l’initiative de l’ancien maire de Tarnac et du maire d’une commune voisine La Villedieu, un Comité de soutien vient d’etre créée pour les interpellés de Tarnac .

Un comité de soutien aux cinq jeunes corréziens interpellés dans l’enquête sur les "sabotages" contre le réseau SNCF a été officiellement crée vendredi soir à Tarnac, le village dans lequel ils vivaient.

Ce comité, créé par trois personnes se revendiquant "de gauche", a pour principal objectif de dénoncer la manière dont les cinq personnes ont été interpellées, a expliqué lors d’une conférence de presse un des co-fondateurs, Thierry Letellier, maire de la commune voisine de La Villedieu. "Leur façon de faire était inacceptable", a-t-il souligné, estimant que c’est "une affaire qui tombe à pic politiquement". "Ce sont des gens qui fuient l’anonymat et l’aggressivité des grandes villes et que l’on vient rafler car ils ont décidé de vivre autrement et pour cela on fait l’amalgame avec des terroristes", a pour sa part dénoncé Michel Ginnaber, un habitant de la commune proche de la communauté à laquelle appartenaient les cinq jeunes.

Pour ce co-fondateur du comité, créé au lendemain d’une réunion qui a rassemblé, selon les organisateurs, près d’une centaine d’habitants de Tarnac, "la façon dont on les présente est différente de la réalité partagée ici dans le village", ajoutant qu’ils "vivent de façon ouverte et sont bien intégrés".

Des propos confirmés par Jean Plazanet, élu municipal et maire PC de la commune entre 1967 et 2008, qui a expliqué avoir été "le premier à accueillir" le chef présumé, un homme de 34 ans, en lui permettant de louer une chambre dans l’ancienne maison de retraite. "Il est d’une grande intelligence et gentillesse", a-t-il affirmé. Pour lui, cette vingtaine de jeunes venaient repeupler ce village du plateau de Millevaches, et donc "il y avait nécessité d’être fraternels avec eux". "Grâce à eux, il y a encore une épicerie et de quoi manger dans le village", a souligné l’élu municipal, les qualifiant de "monsieur et madame tout le monde" qui "se lèvent à 6 heures du matin pour préparer leurs légumes et les amener aux vieux".

Le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, a annoncé vendredi l’ouverture d’une information judiciaire sur les récents sabotages à la SNCF et requis la mise en examen des neuf gardés à vue, notamment pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".
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Message par Vérié » 16 Nov 2008, 09:37

a écrit :
Avec tout ce que tu nous explique, je pense que tu vas rejoindre le comité de soutien ?


A condition que ce Comité de Soutien ne cautionne pas si peu que ce soit les "actes de malveillance", ni les positions politiques des gens arrêtés, se limite à dénoncer les conditions de l'arrestation de ces personnes, sa médiatisation, la malhonneteté de l'utilisation de certains éléments etc, à priori, oui !

Je pense que je ne serai pas le seul et j'espère bien que Arlette, Olivier et beaucoup d'autres personnalités et organisations d'extrême-gauche, de gauche ou tout simplement attachées aux libertés démocratiques le soutiendront !
Vérié
 
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