Portes ouvertes à la caserne : 16 blessés par balle

[canardos]

cette histoire me parait bizarre...

dans mes souvenirs, sauf en operation, genre garde d'un depot de munition ou on est censé pouvoir tirer pour de vrai, ou en exercice de tir sur cible, on n'avait jamais de balles réelles, elles restaient au magasin, et donc on n'aurait pas pu intervertir deux chargeurs, un de balles à blanc, et l'autre de vraies balles....

je ne vois pas pourquoi dans le cadre d'un exercice de combat simulé entre soldats et à fortiori devant les familles on aurait distribué aux participants à la fois des vrais balles et des balles à blanc....avec obligatoirement le risque d'une confusion

[chuck]

la question que je me pose aussi, c'est comment se fait-il que le type ait eu le temps de toucher 16 personnes avant de se rendre compte de son "erreur" ?

[Sterd]

la question que je me pose aussi, c'est comment se fait-il que le type ait eu le temps de toucher 16 personnes avant de se rendre compte de son "erreur" ?
Pareil, c'est inimaginable.
Des famas j'en ai manipulé pendant 12 mois. Ca rafale par 3 ou en continu, si on utilise le mode continu, le tir s'arrête dès qu'on n'appuie plus sur la détente. Au bout d'au pire 3 balles il aurait du s'aperçevoir de son erreur. Pour toucher 17 personnes, il a vidé son chargeur. En plus on ne peut pas confondre des cartouches à blanc et des cartouches réelles. Les cartouches à blanc sont en plastique laiteux et les normales en cuivre, aussi bien visuellement qu'au toucher on ne peut pas les confondre. L'effet au tir est très différent, avec les cartouches à blanc il n'y a pas de recul, même le bruit des étuis éjectés ne fait pas pareil. Le type a voulu faire un carton.

Mais bon, quel type d'être humain emmène ses enfants à des "exhibitions" militaires dans une caserne ?

[yannalan]

Une erreur est en effet improbable.Le tireur est un sergent du GCP, c'est à dire un élément du groupement commando du régiment qui est lui-même une régiment de réputation surentraîné. Et comme le dit Sterd, on confond pas.
D'après les témoins, ils simulaient une évacuation d'otage. Pour partir avec les otages, ils avaient créé un rideau de fumée, et ils ripostaient à travers, donc ils ne voyaient rien...

[Sterd]

L'armée française a toujours des techniques étonnantes. Si je devais libérer des civils de preneurs d'otage, moi qui ne suis pas un spécialiste. Je n'enverrai pas des types qui tirent sans visibilité à travers de la fumée. :hinhin:

[Crockette]

pas de conlusion hâtive...faut attendre car étrangement à la radio ils donnent très peu d'infos...

un témoin en se couchant aurait vu un gosse de trois ans tomber, rien que d'entendre cela ça fait froid ds le dos, car une balle de famas outre le calibrage et la distance à laquelle ellepeut encore toucher quelq'un, peut percer du blindage...


sinon Sterd a raison ya deux modes de tirs, donc c'est incompréhensible de tirer autant de munitions sur le public...
pour la couleur je dirais que les balles à blanc sont de couleur aluminium et les vrais balles couleur cuivre.
à la radio sur france inter j'ai compris peut être mal, mais un militaire disait que les vrais munitons étaient de couleur verte ? y a til maintenant des pointages de couleur en dessous des douilles ? :33:

[yannalan]

L'armée française a toujours des techniques étonnantes. Si je devais libérer des civils de preneurs d'otage, moi qui ne suis pas un spécialiste. Je n'enverrai pas des types qui tirent sans visibilité à travers de la fumée. :hinhin:
En fait, dans leur cinéma, ils avaient déjà récupéré les otages et se barraient sous le fue des ennemis. D'où les fumigènes...