(yannalan @ samedi 26 janvier 2008 à 09:59 a écrit :
Iln'y a que le mouvement ouvrier en France qui fait des crises ave ça. Et c'es tun comportement qui n'a rien de très progressiste dnas sa filiation, comme dirait l'autre.
Je ne connais pas trop ailleurs, et il faudrait voir par situation et par période.
En France, ça dépend qui et quand.
En gros, si on prend le PS il a la position de la bourgeoisie républicaine, un seul état, une seule langue.
Pour le PC, c'est en gros pareil, sauf pendant sa période "gauchiste" au début des années trente, la "troisième période" ("d'erreurs de l'Inter. Com. selon Trotsky).
Le PC en France soutint certaines revendications, par exemple l'autonomisme alsacien, qui était important à l'époque. L'Huma avait une édition allemande à Strasbourg.
Par ailleurs, le PC avait un journal en breton Ar Falç des associations bretonnes en région parisienne et un journal "Le Pays breton" et un truc qui s'appelait Les bonnets rouges en référence aux paysans révoltés en Bretagne au 18ème siècle qui arboraient ces bonnets.
Je ne crois pas qu'on puisse, mélanger toutes les périodes et il faut voir les circonstances.
Le mouvement ouvrier ne s'est pas constitué en OPPOSITION POLITIQUE à la bourgeoisie et à son état, même républicain.
C'est Jules Guesde qui a bataillé pour un Parti indépendant qui soit ouvrier, socialiste, révolutionnaire et marxiste et aussi pour une centrale syndicale de tous les travailleurs et ça on ne lui a pas encore pardonné , d'où sa mauvaise réputation.
D'autres part, les sentiments des populations concernées étaient partagées, en gros un attachement àla langue etc..., le ressentiment contre Paris, l'Etat ses impôts, son service militaire, la morgue de ses préfets, de ses juges, mais aussi des progrès réels, alphabétisation, ouverture sur le monde, carrières nouvelles, enrichissement pour certains, "aventures" coloniales pour d'autres.
D'autre part c'était souvent la réaction cléricale, monarchiste qui soutenaient "les traditions"(L'Action Française était "régionaliste", "décentralisatrice").
Enfin, c'est le passé; C'est intéressant, ça explique des choses, mais on en est plus là.