En réponse à El convidado de piedra, que je n avaizs pas lu en ecrivant mon message d'avant,
les explications données ne sont pas fausses, mais elles me paraissent décalées. Aprsè 2002, une grande confusion a amené bcp de bêtises dans la base de la gauche, et je disais à l'époque que la LCr avait une position fausse bien défendue, LO une position juste mal formulée.
je m'explique :
La LCR a voté Chirac, MAIS en se gardant bien dans ses explications d'en faire un rempart contre l'extrême droite, ou de dire que les votes de la gauche pour lui allaient le contraindre à quoi que ce soit sur la politique menée.
LO n'a pas voté Chirac, MAIS en parlant de prostitution pour les courants qui l'on fait, dont la LCR, donc, même sans le vouloir, en s'attaquant de front à tous ceux qui l'on fait individuellement, qui pouvaient difficilement bien le prendre et se sont souvent braqué.
Mais comme dirait l'autre, quand il y a deux conneries a faire, les trotskistes sicionnent pour pouvoir faire les deux.
Et en 2007 ? L'instabilité de l'opinion de la base me parait moins grande. En fait, le dilemne des militants sincères de la gauche réformiste, des grèvistes ont voté Royal,etc, c'est qu'ils ne croient plus ou presque plus dans la gauche, et que même en se ralliant lors du scrutin à une candidate de gauche molle et pas du tout marquée comme ouvrière, Sarko a gagné. Même avec la consigne d'Arlette. Alors quoi ? LO, la LCR ne sont pas assez forts pour une solution immédiate, et que faire en attendant ?
C'est le point qui fait mal, et je pense qu'il faut bien dire qu'il n'y a pas de raccourcis.
Mais revenir vers la gauche, après son echec électoral, ça peut
apparaître comme le fait de rentrer à la niche. C'est un risque réel.
rester à l'extérieur, ça n'apparaîtrait pas comme un renoncement si on se donne la peine d'expliquer que la gauche actuelle ne se donne pas les moyens de gagner quoi que ce soit.
Mais là, le minimum, ce serait un axe LO LCR, avec éventuellement d'autres si on me dit lesquels, pour montrer que nous au moins on prend nos responsabilités.
C'est pas un big bang politique, c'est un axe de construction patiente de l'extrême gauche.
Mais on n'en prend pas trop le chemin à ce que je vois...
