Aubervilliers :

Message par Vérié » 09 Sep 2007, 09:36

Le 2ème post de Louis a du arriver en meme temps que je passais mon premier. De ce fait, je ne l'avais pas lu... :(

Bon, il n'y a rien de faux dans le communiqué de LO, mais se contenter de dire que "le tribunal de Bobigny a décidé" sans préciser que c'est sur demande de la mairie est tout de meme un peu faux jeton. Je comprends certes qu'on puisse choisir comme axe principal la dénonciation de l'hypocrisie de la droite, du gouvernement et des municipalités de droite, mais on doit néanmoins soutenir les "campeurs" d'Aubervilliers (dont la lutte à ma connaissance continuait cette nuit). Le communiqué de LO peut donc apparaitre comme un plaidoyer en faveur de la municipalité.

Dans ce sens, le texte de la LCR est plus juste car il pointe à la fois les responsabilités (principales) de l'Etat, du capitalisme, de la droite etc et celles de la municipalité, tout comme le texte des communistes de Saint-Denis.
Vérié
 
Message(s) : 0
Inscription : 08 Sep 2007, 08:21

Message par Barikad » 10 Sep 2007, 11:24

("Le Figaro" a écrit :
Regain de tension autour du squat d'Aubervilliers

ANNE-CHARLOTTE DE LANGHE.
Publié le 10 septembre 2007
Actualisé le 10 septembre 2007 : 09h19

 

Soutenues par le DAL, les familles, toutes en situation régulière, réclament un logement social.


Une opération d'évacuation ayant tourné court samedi, un rendez-vous est prévu aujourd'hui entre les mal-logés et les pouvoirs publics.

ENGLUÉS dans le conflit qui les oppose depuis des mois à une soixantaine de familles de squatteurs d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), les pouvoirs publics jouent aujourd'hui quitte ou double. Cet après-midi, plusieurs représentants des mal-logés du quartier sensible de la Maladrerie et de l'association Droit au logement (DAL) ont rendez-vous à la sous-préfecture de Saint-Denis, où ils espèrent se voir offrir « une solution concrète et durable » d'hébergement.

Un toit plutôt que le campement de fortune dressé depuis le début de l'été sur un large trottoir de la ville. « Notre cause est juste et la lutte ne s'arrêtera pas de sitôt », assure Lacine Kouné, l'un des porte-parole du mouvement, pour démontrer la détermination de ses troupes. Les « assauts des forces de l'ordre », selon ses mots - trois tentatives de dispersion par les CRS ont eu lieu en fin de semaine - n'y « changeront rien ». En revanche, « si rien n'est fait, on risque l'explosion de la cité », assure pour sa part Edwige Le Net, du DAL de Seine-Saint-Denis. « Les jeunes du quartier nous ont fait savoir qu'ils étaient particulièrement solidaires de la situation de ces gens-là, confie la militante. Si les négociations échouent, les tensions reprendront... »

Bien que porté à bout de bras par le DAL, le mouvement de ces quelque 70 familles se veut « spontané et solidaire ». D'origine ivoirienne, guinéenne ou malienne, toutes régularisées, elles occupaient jusqu'à l'été des logements sociaux sans autorisation officielle. « Elles s'acquittaient, en revanche, d'indemnités d'occupation auprès de la trésorerie de la mairie », indique le DAL. Massandje, mère de deux enfants de 3 ans et un an et demi, squattait par exemple un appartement depuis trois ans. « J'ai déposé des dossiers de demande de logement partout depuis 2005 : Paris, Aubervilliers, et même Pantin, dit cette jeune auxiliaire de vie, drapée dans un châle ocre et pieds nus sur l'un des quarante matelas posés devant les grilles de l'école. Mais aujourd'hui, je n'ai plus le choix. »

Approvisionnés au coup par coup par les riverains

Fin juin, Karamoko, employé à Rungis, et son épouse enceinte de 8 mois occupaient encore un 5 pièces, avec une autre famille. Un matin, la police est venue les déloger, de même que trois autres foyers. « À partir de là, tous les autres squatteurs se sont sentis menacés, en sursis, raconte Gilles Ambounou. On a préféré quitter les appartements et s'installer dans la rue. » Approvisionnés au coup par coup par les riverains, qui ouvrent aussi quotidiennement la porte de leur salle de bains à la vingtaine d'enfants couchant dehors, les squatteurs plient leurs couvertures chaque matin. Étudiant à Sciences Po, Gilles Ambounou assure qu'une telle situation « aurait pu être évitée si la municipalité (PCF) nous avait écoutés dès le début ». En mairie, on considère toutefois que la priorité doit aller aux 3 800 demandes de logement en souffrance sur la ville. « Mais nous faisons aussi partie de ces 3 800 ! », assure le jeune homme.

En acceptant de laisser le campement en l'état - mais sans tentes ni bâches - la préfecture a pris le parti de « calmer le jeu », estime Lacine Kouné. C'était aussi la démarche affichée samedi par le préfet de Seine-Saint-Denis, Claude Baland, qui a cependant rappelé qu'un tel mouvement ne pouvait servir de passe-droit pour obtenir un logement. Il y a une semaine, le tribunal de Bobigny avait ordonné l'évacuation des lieux. Parmi les doléances du DAL, le relogement immédiat des cinq premières familles expulsées figure en tête de liste. Un moratoire sur les expulsions, suivi de la mise en place d'un relogement pour les 65 autres, est la seconde priorité. Il sera alors toujours temps de décrocher la layette mise à sécher sur les grilles de l'école et d'en finir avec les rondes nocturnes des chefs de famille.
Barikad
 
Message(s) : 0
Inscription : 28 Mai 2003, 09:18

Message par Félix Edmundovitch » 10 Sep 2007, 21:41

8) j'ai eu le plaisir de croiser ce matin un militant du PCF qui n'appréciait pas du tout ce que faisait le PCF dans cette affaire =D>
Félix Edmundovitch
 
Message(s) : 0
Inscription : 07 Fév 2007, 20:09

Message par yzro » 11 Sep 2007, 16:03

C'est vrai que cette histoire est assez compliquée. Condamner la réaction, réflexe ordinaire de l'UMP de base – a savoir l'ordre par la matraque pour seule solution – c'est condamner le système bourgeois. Le système d'une classe qui prétend qu'il n'existe que des vérités universelles, immuables et indiscutables afin de maintenir son oppression sur une autre classe pour mieux l'exploiter.

Quand on constate que la réaction vient d'un maire communiste, on est confronté à un problème épineux : ne pas condamner ce qui s'est passé à Aubervilliers parce qu'il s'agit d'un élu communiste quand on sait le faire à propos d'un maire UMP qui traque le SDF a coup de pesticide, c'est se mettre au même niveau de mauvaise foi et de démagogie que Rama Yade. Comdamner ce qui s'est passé parce qu'il faut le faire pour préserver une certaine image, c'est se mettre au niveau zéro de la politique en empruntant le même chemin que le parti socialiste.

Comme beaucoup ici, je ne connais de l'histoire que ce que la "presse" a bien voulu en dire. Donc je ne connais pratiquement rien du contexte. Les images de femmes tenant leurs gamins dans les bras au milieu des forces de répression m'ont révolté. Et que ce genre de scène soit le fruit de la décison prise par un élu PC ou UMP ne change en rien la colère qu'elle provoque en moi.

De manière plus générale, je constate que nos serveurs de soupe nationaux, nos animateurs de grandes messes et autres gouroux en chef de rédactions ont su, pour une fois, nous donner des images plutôt claires des forces repressives en action. Ils feraient du journalisme s'ils avaient une démarche identique à Argenteuil mais je n'ai pas vu le même traitement de l'info concernant les brigades de désinfection de Mothron en pleine action (ni Rama Yade condamnant le maire UMP d'ailleurs).

Donc je me permet de douter de la capacité de cette "presse" à donner de l'information et de penser qu'elle a sauté sur l'occase pour pouvoir balancer sa propagande du genre "vous voyez, les communistes ils font la morale mais ils appliquent les mêmes méthodes que nous". Ou bien "même les élus de gauche finissent par utiliser des méthodes de droite. Eux aussi ont fini par se ranger devant les valeurs universelles et indiscutables que sont l'ordre et la discipline". Ou encore "les élus de gauche sont pires que ceux de droite car ils n'hésitent pas à s'attaquer aux femmes et aux enfants".

Et cerise sur le gateau, ils posent un casse-tête politique à la gauche qui n'aura comme seule tribune d'expression à l'échelle nationale que leur JT ou autres support de propagande. C'est à dire un mode d'expression binaire où seul sera retransmi un silence coupable ou bien une justification embarrassée. Aucune chance que l'argumentation politique de LO qui parle de traiter un problème à ses racines plutôt que par la matraque ne soit diffusée au plus grand nombre. Car il est certain qu'avant de se retrouver sous la matraque, ces familles risquaient la rue. Et on ne parle pas des responsables qui leur faisait courir ce risque.

Dans tous ça, ce sont des adultes et des gamins forcés aux squat par la politique capitaliste qui continuent à payer les pots cassés. Quand il s'agit d'utiliser la misère pour asseoir son diktat, la bourgeoisie est complaisante à son égard. Quand la misère ne lui rapporte plus rien, elle l'invite à retourner dans l'oubli et à ne surtout pas faire de vague.
yzro
 
Message(s) : 0
Inscription : 10 Mars 2006, 22:02

Message par Vérié » 11 Sep 2007, 17:22

Aux dernières nouvelles, un compromis a été trouvé hier après midi lors d'une réunion comprenant le préfet, des représentants des "campeurs" et le DAL.
(Libération en rend compte dans un article de ce matin : quelqu'un peut-il le mettreen ligne ?)

Ce genre de compromis est toujours boîteux, on le sait. D'une part il y a des relogements en foyer semble-t-il, d'autre part l'administration bien souvent ne tient pas ses promesses. Son souci numéro un est de casser le mouvement de façon à se retrouver ensuite face à des individus et des familles isolés, de façon à traiter les "dossiers" au cas par cas, comme pour les sans-papiers.


Néanmoins, le gouvernement, et notamment Boutin, étaient pressés de mettre fin à ce mouvement qui rencontrait semble-t-il une sympathie croissante dans la population locale. On peut penser que le gouvernement, qui prépare des agressions de grande envergure contre la classe ouvrière sur les retraites, en particulier contre les cheminots, ne souhaitait pas faire face à plusieurs fronts simultanément. D'autant que le mouvement d'Aubervilliers, qui semblait au départ dirigée contre la mairie PCF, était en train de se retourner contre le gouvernement, malgré la petite opération minable de Rama Yade.

Tout cela prouve que, si le PCF, au lieu de faire appel à la justice et à la police (à la police aussi car, avant d'aller en justice, la mairie avait à diverses reprises demandé au préfet d'intervenir), avait cherché à mobiliser tous les mal logés, à réaliser l'unité des diverses catégories de la population pauvre et des travailleurs de la ville et de la région, il existait des possibilités d'obtenir des résultats sans que ce soit nécessairement au détriment des fameux demandeurs de HLM prioritaires et déjà inscrits - qui ont servi avant tout d'alibi.

Quoi qu'il en soit, la détermination de ces familles qui sont revenues plusieurs fois de suite malgré les coups et les humiliations a fait un peu reculer le gouvernement et mérite tout notre respect. Personne ne pourra nous faire croire que quelques militants du DAL auraient pu manipuler des mères de famille au point de les forcer à revenir ainsi affronter des coups. Si tous les travailleurs, ou au moins une partie d'entre eux, se battaient avec autant de détermination, Sarkozy aurait des soucis à se faire pour ses mesures anti-ouvrières ! Bravo aux campeurs d'Aubervilliers !
Vérié
 
Message(s) : 0
Inscription : 08 Sep 2007, 08:21

Message par yzro » 11 Sep 2007, 17:51

A la lecture de ton post, Verié, j'ai l'impression que cela part sur un chemin positif. Et c'est très bien ! Je reste persuadé qu'il y a eu une tentative de manip de la part de la bourgeoisie autour de cette histoire. Et apparemment la bourge se prend un petit retour de boomerang de dessous les fagots :yes:
yzro
 
Message(s) : 0
Inscription : 10 Mars 2006, 22:02

Message par Vérié » 19 Sep 2007, 09:40

(Zelda @ mercredi 19 septembre 2007 à 09:45 a écrit : Dans la dernière LO

Je trouve cet article profondément juste, j'aime son axe politique.

[QUOTE]Leur société


[
La municipalité avait demandé l'évacuation de ce campement mais plusieurs interventions des CRS n'ont pas empêché les familles de rester sur les lieux.

C'est à la suite d'une mesure d'expulsion entamée à l'encontre de cinq de ces familles squattant des appartements de l'OPHLM de la ville, que d'autres, squattant aussi des appartements à Aubervilliers, les ont rejointes sur ce campement, craignant d'être à leur tour l'objet d'expulsions. Ces familles, appuyées par le DAL, espéraient ainsi être relogées par la ville ou par la préfecture, ce qui avait été le cas de certaines dans le passé car ce n'est pas la première fois que la municipalité se retrouve dans cette situation.

Cependant la municipalité a refusé la revendication de ceux qui réclament le droit d'occuper légalement tous les appartements qu'ils squattent du fait que 3 800 personnes sont sur liste d'attente pour obtenir un appartement HLM à Aubervilliers.


Ces passages sont journalistiques et hypocrites. La municipalité à fait appel à la justice et à la police, puis a ensuite pleurniché sur les violences policières.

Les articles de LO ne consacrent pas un mot de critique à la municipalité.

Tout le problème est là : en acceptant de gérer la misère une mairie "de gauche" se trouve coincée et amenée à agir contre des pauvres gens au nom de l'équité et de la priorité des demandeurs inscrits avant eux. Qu'aurait fait un conseiller municipal LO ? Aurait-il voté l'appel à la police ? (Qu'on ne dise pas qu'il s'agit seulement d'un appel à la "justice", la municipalité a réclamé maintes fois au prefet de chasser les campeurs, la dernière fois en argant du "trouble de l'ordre public".) Un conseiller municipal LO se serait-il abstenu ? Aurait-il voté contre ? Quelles explications auraient-ils données ?

De plus, les élus et maires du PC portent aussi une part de responsabilité dans la politique nationale de leur parti qui a cautionné les politiques du logement des gouvernements de gauche. La seule alternative serait de rompre avec la politique de gestion pour se consacrer exclusivement à la lutte, avec toutes les conséquences que cela pourrait comporter pour les municipalité. Mais les maires PC ont pour priorité de conserver coute que coute leur position ce qui les conduit inévitablement à se désintéresser des plus démunis et parfois à se heurter à eux.

N'oublions tout de meme pas que les municipalités font partie de l'appareil d'état bourgeois et ne sont pas des embryons de pouvoir populaire, meme quand elles sont gérées par des gens relativement bien intentionnés. Pendant la période de développement économique des trente glorieuse, dans le cadre du compromis global de la bourgeoisie avec le PC (puissant) et les syndicats, les maires de gauche, et les maires communistes en particulier, ont pu améliorer le sort de la population, construire des logements, des équipements collectifs, et gérer tout cela de façon relativement équilibrée. Dans la conjoncture actuelle, c'est de moins en moins possible et ce genre de situation va se multiplier. C'est d'ailleurs la troisième fois au moins que ça arrive à Aubervilliers, plusieurs fois à la Courneuve, à Montreuil etc. Et bien sur aussi dans des communes gérées par le PS ou la droite.

Gestionnaires ou militants, il faut choisir.

Enfin LO oublie de préciser que les campeurs d'Aubervilliers ont tout meme un peu fait reculer le gouvernement (même s'il n'est pas certain que les promesses déjà limitées seront tenues). A noter : sur ce sujet Rouge a fait article critiquant la muncipalité mais beaucoup trop optimiste sur la "victoire" des campeurs.
Vérié
 
Message(s) : 0
Inscription : 08 Sep 2007, 08:21

Message par Louis » 19 Sep 2007, 10:36

Voila l'article de Rouge "trop optimiste" pour Vérié (mais pas vraiment complaisant vis a vis de la municipalité)

("Rouge 2218" a écrit : 
MAL-LOGES D’AUBERVILLIERS
Campement victorieux
Après deux mois de campement à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), les familles mal logées ont obtenu des garanties de la préfecture.

La lutte des mal-logés d’Aubervilliers a fini par payer. Les cinq familles expulsées vont se voir proposer, dans les jours qui viennent, un relogement. Les 25 familles menacées d’expulsion voient leur situation étudiée par le groupe habitat régional pour un relogement. Et, ce qui n’est pas rien, les 40 autres familles, « inconnues » de la préfecture parce que non soumises à un arrêté d’expulsion, seront, dans un deuxième temps, traitées de la même manière. La solidarité exprimée par l’ensemble des familles, qui s’est traduite par un campement regroupant expulsés, menacés et squatters, a permis de faire plier la préfecture.

C’est une véritable victoire, malgré la position de la municipalité (PCF). S’il est vrai que les squats, à Aubervilliers, font l’objet d’un commerce mafieux, ce ne sont pas les familles, à qui l’on refuse partout un logement, qui en sont responsables. C’est pourquoi il est particulièrement scandaleux que la municipalité ait refusé de soutenir la lutte des expulsés et qu’elle ait engagé une procédure pour demander l’évacuation du campement. Le jour de la rentrée, les élus, écharpe tricolore en bandoulière, sont venus distribuer un tract aux parents d’élèves de l’école voisine pour sommer le préfet d’exécuter la décision de justice ! Ce que ce dernier s’est empressé de faire, deux jours plus tard, en faisant intervenir la police, avec arrestations, blessés et confiscation de biens à la clé.

Mais on ne peut réduire aussi simplement un campement de personnes déterminées à résister. Le soir même, une réunion s’est tenue sur le lieu du campement et les expulsés ont réaffirmé leur volonté de rester là, malgré les menaces d’intervention. La police a confisqué la nouvelle bâche installée. La nuit suivante, elle est revenue pour enlever les matelas. Mais rien n’y a fait. Le regard des médias, la solidarité des habitants du quartier ont mis dans l’impasse la politique du maire et du préfet. À tel point que ce dernier a dû finalement revenir en personne assurer que, pour les matelas, « ça pouvait aller ». Le lundi suivant, il proposait un plan de relogement.

Jeudi 6 septembre, la secrétaire d’État aux Droits de l’Homme, Rama Yade, est venue perturber le jeu avec son intervention imprévue. En ciblant la municipalité communiste, elle a oublié qu’elle faisait partie d’un gouvernement qui expulse à tour de bras, qui arrête les sans-papiers et qui se fiche complètement du sort des mal-logés. Le préfet, jusqu’à preuve du contraire, prend ses ordres du gouvernement, et c’est lui qui a été responsable de l’intervention policière.

Le PCF de Seine-Saint-Denis, L’Humanité, la mairie d’Aubervilliers se sont jetés sur l’aubaine pour crier au loup, à la manipulation, à la provocation, et faire oublier la position honteuse de la ville. Alors que, pour les sans-papiers, la municipalité s’est largement investie, elle n’a pas été capable de se mobiliser pour soutenir les demandeurs de logement et elle est restée du côté des institutions et de la gestion de la pénurie. C’est par le rassemblement de tous les habitants avec les mal-logés eux-mêmes que nous pourrons imposer des solutions pour le droit au logement pour tous.

Marie-Claude Benezet
Louis
 
Message(s) : 0
Inscription : 15 Oct 2002, 09:33

Message par artza » 19 Sep 2007, 10:53

(Vérié @ mercredi 19 septembre 2007 à 10:40 a écrit :

Gestionnaires ou militants, il faut choisir.

Vite dit, mais pas si bien dit.

A moins de ne jurer de ne mettre jamais les pieds dans un Conseil municipal.
Encore qu'on puisse gérer bien des choses ailleurs.

Ce que je reproche au PC ce n'est pas sa gestion des municipalités mais sa politique génèrale.

Gestionnaires les élus PC sont loin d'être les pires.
Et ils font et ont fait bien des choses pour les travailleurs et les plus démunis, par contre comme militants ouvriers POLITIQUES, là leur rôle ne fut en rien positifs.

C'est là sur le terrain politique que le PC (et le PS n'oublions pas) montre son visage et son rôle contre-révolutionnaire (lire Trotsky).
artza
 
Message(s) : 2525
Inscription : 22 Sep 2003, 08:22

PrécédentSuivant

Retour vers Presse et communiqués

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 4 invité(s)