Trotsky et l'affaire "La Commune"

[Ottokar]

Faut faire gaffe : quand bien même vous auriez raison, ça passe mal sur un forum. Ca ressemble trop à un proces d'intention.
Bon, enfin on ne va pas passer le réveillon là-dessus non plus ! Félix est heureux (c'est un pléonasme) de poster un texte si long que personne ne le lit ni n'en voit l'intérêt. Jacquemart essaie de lui faire dire ce qu'il ne dit pas :

Tout ça pour dire qu'aujourd'hui, LO se pose la construction du parti de façon "statique" et fuit les débats ?

Mais non, Félix est heureux avec Trotsky seul, et n'a rien de plus à en dire, puisqu'il nous dit ensuite qu'il n'y a aucune allusion à aujourd'hui. Avouons que tout cela est clair comme du jus de chique et arrêtons-là en invitant les recopieurs heureux à nous expliquer l'intérêt de leurs recopiages. C'est vrai que la place ne coûte pas cher sur le Net et que personne n'est forcé de lire, mais faut pas en abuser non plus.

Cela dit, je ne voudrais pas paraître agressif et choquer qui que ce soit. Félix est libre, il est même libre de nous jouer à être ce grand incompris que personne n'aiiiiiiimeeeeeeeuuuuh ! Mais moi, je m'en arrêterai là tant qu'on ne m'aura pas expliqué les choses de façon intelligible.

[Bertrand]

Il n'y a pas de procès d'intention.

Il y a un pavé posté par Félix, suivi de trois posts allusifs (avec nombre de smileys et de ....) et ces "positions cryptées" comme le faisait remarquer Pelon peuvent faire douter des intentions de leur auteur.

C'est à Félix de s'expliquer.

[Félix Edmundovitch]

8)

C'est ainsi qu'un camarade de LO peux proposer à l'un de lire tout ou partie des 16 pages de notre journal Lutte Ouvrière, et en même temps proposer de lire les 342 pages de La Paix d'Ernst Glaeser

Soyez un peu plus tolérants, Bertrand, Ottokar, et Gaby, et surtout plus optimistes sur les capacités de lecture de nos amis sur le FALO...

D'autant que dans la version papier, cet article ne faisait si je me souviens bien qu'une dizaine de pages, bref on peut dire l'équivalent d'un article de la LDC photos comprises, bref ça se lit...

[Bertrand]

Soyez un peu plus tolérants, Bertrand, Ottokar, et Gaby, et surtout plus optimistes sur les capacités de lecture de nos amis sur le FALO...

Il n'y a, de ma part, pas plus d'intolérance que de procès d'intention.
Par contre, peut-être un léger pessimisme quant à ta capacité de lecture de ce que j'ai écrit plus haut.

Et pis pas pus comme on dit par cheu moi.

Ça devient sans intérêt.

[Félix Edmundovitch]

Alors oui, Bertrand, si tu veux ouvrir un fil "litterrature" pour discuter des échanges "courts" ou "longs", ou pour discuter des "positions cryptées" ou non, ouvre ton fil littérature

:dartalmer: Et puis si "discuter" c'est uniquement dire des choses désagréables hors sujet vis à vis du sujet du fil, c'est pas la peine, et d'ailleurs que font les modérateurs ! :33:

[Gaby]

1) Pendant 10 jours, personne s'est intéressé à ce fil...

Alors que tu avais si bien entamé la "conversation", c'est surprenant. J'imagine le militant rencontré à un rendez-vous pour discuter politique, qui me pose abruptement sur la table un bouquin de 2000 pages, sans un commentaire... et qui après, vu ma gueule effarée, procède par sous-entendus pour traiter mes sympathies politiques d'idiotes... avant de se plaindre que je ne sois pas plus prolixe :w00t2:

[artza]

Ben moi je vais te dire ce que j'en pense de La Commune, de Molinier et des autres.

C'étaient des militants encore jeune par l'âge, l'expérience pratique et le nombre d'années de militantisme.

Ils essayaient de faire ce qu'ils pouvaient avec leurs moyens bien minces pour propager les idées et la politique de Trotsky, du moins ce qu'ils en comprenaient dans des conditions inimaginables aujourd'hui.

Trotsky exigeaient beaucoup d'eux.

Souvent ils ne furent pas capables de le faire et quelques fois ils ne le voulurent pas.

Mais enfin, ils étaient là pour quelques années, mais quelles années et Molinier lui pour toute sa vie.

Ils ne connurent que des défaites, l'isolement, l'incompréhension de leur classe, les injures et les coups.

Quelques uns y perdirent la vie.

Sans eux Trotsky n'auraient rien pu dire.
Il aurait été ligoté et muet.

Sans eux nous ne serions politiquement pas là.

Il reste à faire mieux qu'eux.

Bonne chance Félix.

[Félix Edmundovitch]

Bonne chance artza

[Vérié]

Bon, je trouve le texte mis en ligne par Félix intéressant. Toutefois, pas mal de camarades connaissent déjà ces faits. Mais que peut nous apporter cette expérience ? Sinon que, d'une façon générale, il ne faut pas mettre son drapeau dans sa poche ni se dissoudre dans un rassemblement centraiste. Je crains que ça ne nous donne aucune recette tactique pour la situation que nous connaissons actuellement.

Comme l'a dit Matrok, la situation actuelle est totalement différente de celle de 1934-36. (Je ne pense pas pour ma part que celle de cette époque-là était pré-révolutionnaire contrairement à ce qu'a pu écrire Trotsky, mais c'est sans doute un autre débat...)

Quoi qu'il en soit, on peut distinguer de grandes différences dont les principales sont :
-La série de défaites essuyées par le prolétariat à cette époque : Allemagne, Hongrie, Italie, Chine etc.
-L'hégémonie du stalinisme.
-La crise du capitalisme, le recul de la production et la marche vers la guerre, alors que nous venons de connaitre une longue période de prospérité et de développement économique dans tous les pays capitalistes avancés.
-L'intégration des syndicats (déjà analysée par Trotskyç) qui a atteint un niveau sans précédent.
-La réduction des forces militantes, qui est un handicap mais le rapport de forces entre les appareils bureaucratiques et les militants révolutionnaires nous est plus favorable aujourd'hui : ces appareils ont beaucoup plus de difficultés à encadrer et controler les luttes meme s'ils disposent de moyens importants mis à leur disposition par l'Etat et le patronat (armée de permanents de toutes sortes).

Ces constatations ne nous donnent pas de recettes tactiques, mais il est permis de penser que, au sein d'un rassemblement large, une fraction révolutionnaire avec les idées claires aurait peut-etre moins de chance de se faire bouffer qu'à l'époque de la SFIO et de la SFIC.

Mais, camarade Félix, qu'en penses-tu toi même ?

[Félix Edmundovitch]

8) Rassures toi Vérié, je ne suis pas grand chef de cuisine, et je ne fournit pas de recettes miracles

Je réfléchis juste à ne pas refaire les mêmes conneries que celles qui ont pu être faites dans le passé...