l'extrême-gauche en Algérie

Dans le monde...

Message par com_71 » 16 Mai 2007, 02:39

toujours kabyle.com

a écrit :Liberté
Algérie - “Les attentats sont une offensive politique contre l’État algérien”

Conférence de presse de Louisa Hanoune

dimanche 15 avril 2007

“Aujourd’hui, l’État algérien est physiquement visé, car la mondialisation signifie la destruction des institutions des États, afin de faciliter la spoliation et la confiscation des richesses des nations”, déclarait, hier, Louisa Hanoune à la faveur d’une conférence de presse ponctuant la clôture de dépôt des listes de candidatures pour le 17 mai prochain.


La secrétaire générale du PT n’y est pas allée de main morte pour dénoncer les commanditaires des attentats qui ont ciblé le Palais du gouvernement, “symbole de l’État et de la souveraineté nationale”. Des commanditaires que la stabilité en Algérie dérange et menace leurs intérêts.

La rencontre avec la presse, et qui intervient au lendemain de la clôture des deux journées de travail du comité central du parti et des têtes de liste des 48 départements, a été une occasion pour Mme Hanoune de présenter sa lecture des évènements sanglants qu’a connus le pays mercredi dernier. “Le maintien de nos travaux est un acte de résistance, comme ce fut le cas pour les membres de l’Exécutif, sortis sur le terrain le lendemain des attentats, et comme ce fut le cas aussi durant la décennie noire”, dira-t-elle.

C’est dans la signification des attentats et leur origine que la conférencière puisera l’essentiel de son discours de précampagne. Ce thème était au centre des débats qui ont marqué les journées de travaux du PT.

Bien qu’exécutés par des Algériens, les attentats ont été commandités par des étrangers, soutient Mme Hanoune. Ces derniers auraient, selon elle, compris que “ni la décennie du terrorisme ni la crise en Kabylie ne sont pas parvenues à diviser le peuple algérien et ne l’ont pas mis à genoux ; l’Algérie a instauré un véritable dialogue politique. Alors, ils ont décidé d’utiliser les moyens forts afin de consacrer leur domination”. La candidate à la présidentielle de 2004 rejoindra le ministre de l’Intérieur qui affirmait que les attentats qui ont secoué le cœur de la capitale ne peuvent signifier l’échec de la concorde civile, qui a apporté un brin de sérénité au pays. “La concorde civile n’est pas un accord de paix imposé.” 11 septembre, 11 mars et 11 avril, ce n’est pas “kif kif”, a-elle affirmé, en soulignant que l’Algérie n’occupe aucun pays et n’opprime aucun peuple. Et si l’Algérie est aujourd’hui ciblée de l’extérieur, c’est surtout à cause de ses positions souveraines, poursuit la secrétaire générale du Parti des travailleurs qui a rappelé le niet algérien quant à l’installation d’une base militaire américaine sur son territoire et les amendements de la loi sur les hydrocarbures. “Ceux qui veulent déstabiliser l’Algérie savent que s’il n’y a pas d’État, l’Algérie ne pourra pas se débarrasser du FMI à qui profitent les longues périodes de transition et qui, il y a quelques jours, demandait des explications sur nos dépenses militaires”. Rappelant les efforts consentis par les forces travaillistes, notamment l’UGTA, l’oratrice s’étalera longuement sur les raisons qui ont poussé un jeune drogué à commettre un attentat. “Le suicide a toujours été un acte isolé chez les jeunes désespérés, ils n’ont jamais visé les institutions de l’État”, souligne Mme Hanoune qui a précisé que le timing des attentats, à la veille d’un important rendez-vous électoral, n’a rien de fortuit. “Nous n’avons pas à couvrir les vrais responsables. Car il ne s’agit pas d’actes criminels, c’est une offensive contre l’État algérien”, a-t-elle poursuivi en affirmant que l’Algérie ne sera pas Mogadiscio.

Wahiba Labrèche
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par com_71 » 16 Mai 2007, 02:44

toujours la même source. notons la présence du PST (lié au SU et donc à la LCR)

a écrit :La Tribune
Kabylie - Après un début de campagne morne, Benyounes, Sadi, Ouyahia et Louisa Hanoune ce week-end à Bgayet

vendredi 4 mai 2007

Une semaine après l’ouverture officielle de la campagne électorale, la rue béjaouie ne semble pas encore emballée par l’événement politique que constitue les élections législatives du 17 mai prochain.


Seul l’affichage des listes électorales sur les murs de la ville tire les gens de leur relative indifférence. Ce désintérêt s’explique par deux phénomènes majeurs. Echaudée par la très mauvaise expérience des premières élections législatives pluralistes ayant eu lieu en 1997, la population dit ne pas vouloir encore une fois renouveler sa confiance trahie à des partis d’opposition. Les partis visés sont, bien sûr, le FFS et le RCD. Le discours de ces deux formations ne fait plus recette d’ailleurs.

La deuxième raison justifiant son désintérêt est directement liée à la crédibilité des élections elles-mêmes. La population pense à tort ou à raison que les jeux sont déjà faits et qu’il importe peu qu’elle participe ou non à cette joute électorale. La crainte d’une autre désillusion l’empêche de croire qu’un changement viendrait de ces élections.

Toutefois, si paradoxal que cela puisse paraître, il existe des situations exceptionnelles qui inversent carrément cette tendance à l’abstentionnisme cher à la Kabylie. Parmi les indépendants, une liste dénommée la Force du peuple fait parler d’elle et draine du monde. Elle est représentée par le chirurgien et actuel directeur général du CHU de Tizi Ouzou, Mohamed Mansouri.

La conférence-débat qu’il a animée vendredi matin à la maison de la Culture a révélé, en effet, son ancrage dans la ville de Béjaïa et ses environs. Pour avoir bien géré et réalisé beaucoup de projets au temps où il était premier responsable de la santé au niveau de la wilaya de Béjaïa (2000-2003),

M. Mansouri bénéficie en retour d’une crédibilité qui n’est pas encore entamée, comme en témoignent les nombreuses personnes venues écouter les propositions du candidat. Des observateurs relèvent même que beaucoup de personnes dans la salle sont connues pour leur opportunisme légendaire.

L’autre caractéristique de cette liste, c’est l’engagement qu’elle prend en faveur de la défense des droits de la femme, citadine et rurale, et elle l’a bien fait sentir à travers sa campagne électorale. C’est jusque-là la seule liste qui ait drainé beaucoup de femmes lors de sa conférence de mardi dernier. Les autres listes, qu’elles soient partisanes ou non, ont bien du mal à prendre leur envol. Le RCD n’a organisé jusque-là qu’un meeting populaire qui a regroupé mardi en fin d’après-midi peu de monde.

Aujourd’hui, en revanche, le RCD a décidé de donner un coup de starter à sa campagne en présentant Saïd Sadi qui animera un meeting populaire sur l’esplanade de la maison de la Culture de Béjaïa. Le président de l’UDR, M. Amara Benyounes, animera pendant la même journée un meeting au TRB pour faire campagne à la tête de liste de l’ANR, M. Madjid Bektache. Dans la matinée d’aujourd’hui, Louisa Hanoune, la porte-parole du Parti des travailleurs, animera un autre meeting dans la salle bleue pour dynamiser ses candidats dont la tête de liste est Mokrani Fazia. Le RND invitera son président, en l’occurrence Ahmed Ouyahia, qui animera demain matin un meeting à la maison de la culture de la ville. Ces figures politiques connues de l’opinion auront indubitablement à donner un coup de fouet à cette campagne qui démarre sans une adhésion véritablement populaire.

Notons que Hocine Ali, porte-parole d’une aile du MDS et Salhi Chaouki, porte-parole du PST, sont également passés par la ville de Béjaïa mais, faute de médiatisation, ces deux leaders n’ont pas eu l’impact attendu. Toutefois, ces deux formations ont eu à organiser des activités publiques dans le cadre de leur campagne électorale. Mardi dernier, le MDS a animé un meeting populaire dans la grande banlieue de Berchiche, à El Kseur, malgré l’hostilité des candidats de la liste pilotée par Ali Gherbi, se présentant sous la bannière du PNSD. Quant au PST, il a animé depuis l’ouverture de la campagne électorale plusieurs meetings et conférences-débats dans plusieurs localités de la wilaya de Béjaïa : Barbache, Kendira, Darguina, Tamridjet.

Aujourd’hui, il prévoit plusieurs sorties au niveau des localités de Timezrit (El Had et Akabiou), Feraoune, Açif El Hamam (Adekar). Demain, les loacalités d’El Kseur, Toudja et Chemini seront touchées et les candidats Sadek Akrour (tête de liste), Hocine Guernane (2e), Ali Yahia (4e ), et d’autres encore animeront des meetings populaires. Peut-être qu’à partir de la deuxième semaine de la campagne électorale, on connaîtra un peu mieux les grandes tendances politiques qui ne manqueront pas de captiver l’intérêt des larges couches de la population bougiote.

Kader Sadji
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Message par com_71 » 16 Mai 2007, 02:48

lexpessiondz.com :

a écrit :ÉLECTIONS LÉGISLATIVES
LOUISA HANOUNE EN KABYLIE
L’idée de la régionalisation rejetée
05 mai 2007

Hanoune a parlé de l’importance du retour de la Gendarmerie nationale dans cette contrée, pour mettre un terme à la criminalité sous toutes ses formes.

Béjaïa, Tizi Ouzou et Boumerdès étaient, ce week-end, la destination de la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, qui a animé des meetings dans ces wilayas.
Elle a axé, comme à l’accoutumée, ses interventions sur les questions économiques. La secrétaire générale du PT a plaidé en faveur de la réhabilitation et de la consolidation du secteur public national.
Mme Hanoune s’est élevée, d’autre part, contre toutes les décisions émanant des instances internationales, le FMI et la Banque mondiale ou de l’Union européenne, qui concourent de par leur nature libérale à compromettre, selon elle, la liberté des nations, leurs aspirations au développement et les acquis sociaux des travailleurs.
Saisissant l’occasion de son déplacement en Kabylie, Louisa Hanoune s’est dite opposée à l’idée véhiculée par certains idéologues en faveur de la régionalisation, qui «porte en elle les germes de l’instabilité et de la mise à mal de la cohésion nationale».
En abordant le problème sécuritaire dans la région, Mme Hanoune n’a pas omis de souligner «l’importance du retour de la Gendarmerie nationale dans cette contrée, pour permettre à ce corps constitué de s’y acquitter de ses missions constitutionnelles, et mettre un terme à la criminalité sous toutes ses formes».
Depuis Béjaïa, Louisa Hanoune, tout en rappelant les positions de sa formation politique en matière de politique sociale, a tiré à boulets rouges sur les différents gouvernements (actuel et précédents) d’une part, et l’opposition toute tendance confondue qu’elle qualifie, à l’occasion de «sanafirs» qui se réveillent à chaque échéance électorale d’autre part. Elle n’a pas été tendre avec son rival politique, le PST en l’occurrence, qu’elle a qualifié de faiseur de troubles et de mouvements sociaux incontrôlables à l’image de la crise de Kabylie. «Ce parti qui se réclame de l’extrême gauche est un danger, ses militants sont comme une gangrène qui détruit tout sur son passage, ils ont miné l’Ugta et sont à l’origine de la création des syndicats autonomes qui effritent le monde du travail».
A Tizi Ouzou, Louisa Hanoune n’oublie pas d’évoquer l’affaire du Grand Sahara qui est ciblé par tous les étrangers et d’expliquer que «les événements de Kabylie ne visaient, en fait, que le sud du pays. On crée des événements en Kabylie mais la cible c’est le Sud et ses richesses d’autant que, récemment, on a découvert du diamant à Tamanrasset!».
Elle s’en prend également à l’économie de bazar et appelle de ses voeux le retour à la planification et surtout à la relance de l’industrie et aussi à plus de protection de la production nationale en rappelant que l’Accord d’association avec l’UE peut attendre. La Dame de fer du PT termine en appelant les électeurs à faire du 17 mai un référendum pour dire non aux politiques étrangères et pour la rupture avec le FMI et la Banque mondiale et pour la sortie de ce cauchemar.


Fatiha AMALOU et Bureaux
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Message par com_71 » 16 Mai 2007, 02:52

même source :

a écrit :PARTI DES TRAVAILLEURS
Hanoune axe sur l’économie
02 mai 2007

Ce week-end sera consacré à la Kabylie, avec des meetings prévus à Béjaïa, Tizi Ouzou et Boumerdès alors qu’Alger est programmée pour le 7 mai prochain.

L’économie occupe une place primordiale dans les discours du Parti des travailleurs (PT) au début de cette campagne électorale. A Relizane, Aïn Témouchent, Mascara, Sidi Bel Abbès, Aïn Defla comme à Chlef, la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, a préféré diriger ses interventions particulièrement sur la politique de privatisation. Elle a appelé à l’arrêt des privatisations des entreprises publiques, à la préservation des postes d’emplois permanents et à la création de nouvelles entreprises en mesure de fournir du travail aux chômeurs. Sur l’économie de marché, Mme Hanoune a souligné qu’une telle option «ne doit, aucunement, impliquer l’anéantissement des secteurs stratégiques et des mécanismes de production nationale». Mme Hanoune qui s’est félicitée de la décision prise par le président de la République de surseoir à la loi sur la privatisation des hydrocarbures, a rejeté, d’autre part, tout accord d’association avec l’Union européenne, estimant que la conjoncture a changé et que l’Algérie se trouve dans une situation d’aisance financière. Le PT, a-t-elle indiqué, a tenté de faire retarder son adoption pour préserver la souveraineté et la production nationale. «Son adoption qui s’est faite au prix de concessions, en raison de la situation économique que connaissait à cette époque le pays, a entraîné la perte, en une année, de 24.000 postes d’emploi à cause de la faible compétitivité du produit national qui ne peut pas rivaliser avec les marchandises importées», a-t-elle souligné. Dans le même cadre, elle a indiqué que les candidats de son parti considèrent que le plan de relance économique peut atteindre ses objectifs, si la priorité est donnée aux investissements publics pour permettre le développement des secteurs économique et agricole et créer des opportunités d’emploi. Elle a mis l’accent sur la mobilisation des moyens requis pour éradiquer, définitivement, la crise du logement dont le mode de distribution «doit être, impérativement, équitable et transparent». Sur le plan politique, la Charte pour la paix et la réconciliation nationale figure parmi les points importants dans le programme du PT. A Relizane, Mme Hanoune a affirmé qu’il est nécessaire de consolider les acquis de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, et de se réapproprier les richesses naturelles qui sont un bien du peuple. «Malgré certaines lacunes, ce texte constitue une première étape vers de nouveaux horizons pour le pays», s’est-elle félicitée, mettant l’accent sur la nécessite de trouver des solutions aux problèmes en suspens et d’assainir l’atmosphère pour dépasser les douleurs endurées.
Elle a appelé à prendre en charge et à indemniser toutes les victimes de la tragédie nationale car, a-t-elle précisé, le traitement de ces dossiers sensibles nécessite l’autonomie de la justice. Mme Hanoune a réitéré, à partir de Sidi Bel Abbès, la ferme détermination de sa formation, à s’impliquer pleinement dans la prise en charge des problèmes auxquels font face les couches sociales défavorisées. Enfin, la secrétaire générale du PT a appelé l’ensemble des citoyens à participer massivement au scrutin, en les invitant à procéder au bon choix des candidats. Continuant sa tournée, Louisa Hanoune sera aujourd’hui à Jijel et Mila. Ce week-end sera consacré, par ailleurs, pour la région de Kabylie avec des meetings prévus à Béjaïa, Tizi Ouzou et Boumerdès. La wilaya d’Alger est programmée pour le 7 mai prochain.


Fatiha AMALOU
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Message par com_71 » 16 Mai 2007, 03:08

la tribune :

a écrit :Appelant les Algériens à voter massivement

Mme Hanoune soutient que
les législatives sont décisives pour le pays


Dimanche 6 mai 2007

Par Ghada Hamrouche

Les élections du 17 mai prochain seront décisives pour l’Algérie. C’est ce qu’a affirmé hier à partir de Djelfa la porte- parole du Parti des travailleurs (PT). Mme Hanoune a donc affirmé que les prochaines élections législatives représentent «un examen politique très important» qui aura des conséquences sur l’avenir de l’Algérie. «C’est un examen politique très important qui aura des conséquences indéniables sur l’avenir des formations politiques et de l’Algérie», a soutenu Mme Hanoune, lors d’un meeting électoral.
Soulignant que le programme du PT comporte «vingt engagements» et «non pas vingt promesses à concrétiser, quant à la sauvegarde des acquis des travailleurs et du peuple», elle a rappelé que son parti est attaché à la souveraineté nationale. Une souveraineté qu’elle rattachera notamment à la préservation des richesses énumérées dans l’article 17 de la Constitution. Mme Hanoune a défendu «le principe d’une Algérie libre dans ses décisions politiques», en citant à titre d’exemple les privatisations rejetées en bloc par son parti. Des privatisations imposées à l’Algérie. Elle rappellera dans ce sillage «le refus» du PT de la loi sur les hydrocarbures avant son amendement, ainsi que l’adhésion de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
«L’Algérie n’est pas encore prête à cette adhésion qui signifie la mise à genou du pays», a-t-elle souligné. Elle insistera par cette même occasion sur la réouverture des entreprises nationales, la renationalisation des hydrocarbures et la réforme du secteur de l’agriculture. Elle prendra exemple, dans ce contexte sur le Venezuela et la Bolivie, dont les dirigeants, a-t-elle souligné, «ont pris des décisions très courageuses qui nous invitent à garder bon espoir». Elle a, par ailleurs, indiqué que son parti est en faveur de l’instauration d’une démocratie politique où les partis joueront pleinement leur rôle ainsi que les organisations nationales, comme l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA).
Appelant les Algériens à voter massivement le 17 mai prochain, Mme Hanoune les incitera à faire barrage aux «opportunistes», ajoutant que son parti «ne fera pas d’alliance avec ceux qui sont contre les intérêts de l’Algérie et de sa souveraineté».

G. H.
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Message par com_71 » 16 Mai 2007, 03:11

lexpressiondz.com

a écrit : 

ÉLECTIONS LÉGISLATIVES
Hanoune critique la participation de «patrons»
12 mai 2007 -

Elle invite les électeurs à protéger la future APN des «intrus», des «opportunistes» et des «affairistes».

A trois jours de la clôture de la campagne électorale, le Parti des travailleurs accélère la cadence pour la tenue des meetings. Pour ce week-end, l’infatigable Louisa Hanoune a sillonné quatre wilayas, à savoir Guelma, El Tarf, Annaba et Boumerdès. Louisa Hanoune a saisi l’occasion pour critiquer la participation des hommes d’affaires aux élections, car ceci risquerait, selon elle, de créer des lobbies au pouvoir au service de leurs propres intérêts. A partir de Guelma, Mme Hanoune a évoqué le rôle du député qui consiste à veiller à la consécration de la volonté populaire et à la préservation de ses acquis, invitant les électeurs à protéger la future APN des «intrus», des «opportunistes» et des «affairistes», qui tentent de s’infiltrer dans cette institution élue. Elle a mis en garde, à ce propos, contre ce danger qui plane sur le scrutin du 17 mai prochain et qui est susceptible de porter atteinte à la souveraineté nationale. Louisa Hanoune a aussi dénoncé «la transformation de la campagne électorale en une opération de négoce qui altère l’exercice sain de la démocratie». Abordant le programme national de développement, Mme Hanoune, qui l’a qualifié d’ambitieux, trouve, en revanche, qu’il reste insuffisant eu égard aux préoccupations multiples des populations. Pour elle, «le pays est toujours en crise, bien qu’atténuée par rapport au passé, et ce, tant que le dossier des disparus ne sera pas traité convenablement et tant que le chômage restera largement répandu». Il faut, a-t-elle martelé, prévoir de nouveaux projets dans les secteurs du transport, de l’agriculture, du tourisme et de l’industrie pour moderniser l’économie du pays à même d’offrir aux Algériens les conditions d’une vie décente. Le désespoir qui s’est installé dans le pays, en l’absence de politiques sérieuses en faveur des larges couches de la population, a généré chez les jeunes le désir d’aller ailleurs, même au prix de leur vie, a-t-elle dit. «La fuite des cerveaux n’est- elle pas due à l’échec des politiques entreprises jusqu’ici?», s’est interrogée Mme Hanoune, indiquant d’autre part, que la malvie et l’emploi précaire sont à l’origine de la recrudescence de l’insécurité qui prend de l’ampleur dans les grandes villes.
Par ailleurs, la secrétaire générale du PT a estimé que les situations sociale, économique et sécuritaire en Algérie se sont améliorées et sont en voie de reprendre leur cours normal grâce à la paix et à la réconciliation portées par le peuple. Elle a soutenu que son parti a été un des premiers à avoir appelé pour suivre ce processus positif afin de rétablir une paix durable et un exercice démocratique de la politique, sans exclusion. Les trois derniers jours de la campagne seront consacrés à des meetings dans six wilayas. Louisa Hanoune se déplacera à Ghardaïa, Touggourt, El Oued, Tissemsilt, Maghnia et Arzew.


Fatiha AMALOU
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Message par com_71 » 16 Mai 2007, 03:17

actualite.el-annabi.com :

a écrit : dimanche 13 mai 2007.

La campagne électorale pour les législatives du 17 mai en Algérie entame sa dernière ligne droite avant le jour "J".

Les dirigeants des 24 partis politiques engagés dans la course pour la députation tentent, dans cette optique, d’accrocher et de convaincre au mieux leur militants respectifs à travers des programmes tout aussi ambitieux les uns que les autres. Des bienfaits de la réconciliation nationale à l’appel au "réveil" de la force juvénile en passant par la lutte contre les fléaux sociaux et le terrorisme et des "solutions" pour un développement du pays, les chefs de partis et les candidats rivalisent de propositions et d’engagements pour décrocher des sièges à l’hémicycle du boulevard Zighout Youcef.

Le secrétaire général de l’instance exécutive du parti du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, a affirmé à Tizi-Ouzou que sa formation politique "oeuvre pour la concrétisation de la réconciliation nationale, afin de renforcer la stabilité du pays". "Nous devons dépasser les débats idéologiques", a-t-il souligné, assurant que le pays a besoin de "consolider la stabilité et la sécurité et d’apporter des solutions aux problèmes de développement". Le FLN "s’attelle à consacrer la justice sociale et à garantir une répartition équitable des richesses", a dit M. Belkhadem.

Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a estimé à Jijel que la lutte contre la pauvreté et le chômage constitue un "enjeu majeur" pour les Algériens, avant de relever que la réconciliation nationale ne fait pas partie des "surenchères politiques", mais un mécanisme qui "concrétise le retour du calme". Il a dénoncé dans la foulée les actes terroristes du 11 avril dernier à Alger les considérant comme "un complot contre l’Algérie".

Dans les domaines économique et social, M. Ouyahia a précisé que "la pauvreté et le chômage sont les deux ennemis essentiels de l’Algérie".

Pour le SG du mouvement En-Nahda, Fateh Rabiai, son parti "est le premier à soutenir la réconciliation nationale". De Sétif, il a proposé sa "promotion à une amnistie générale". Au volet social, il a préconisé des allocations au profit des chômeurs, mères aux foyers et aux personnes âgées.

Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Saïd Sadi, a dénoncé aux Issers (Boumerdes) la corruption, cette "catastrophe qui a détruit le pays". Il a appelé les électeurs à choisir des "hommes intègres et propres". M. Sadi a promis que les candidats respecteront la ligne et le programme du parti. "Si les candidats choisis par le RCD pour nous représenter sortent de notre ligne, ils seront rapidement écartés", s’est engagé le premier responsable du parti.

D’El Bayadh, le président du parti du Rassemblement algérien (RA), Ali Zeghdoud, a déclaré que son parti veut "réaliser un bond qualitatif en matière de développement, en vue de prendre en charge les priorités que sont le travail, l’ouverture de l’investissement productif, loin de toute bureaucratie ou hogra". Il a renouvelé son attachement au programme du président de la République.

Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Aboudjera Soltani, a plaidé à M’sila en faveur du "changement incarné" par son parti et pour la "fin des périodes de transition". Le programme prévoit "la fin des périodes de transition, la levée de l’état de siège, la justice dans la distribution des richesses et le retour à la volonté du peuple", a-t-il déclaré.

Le leader du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a estimé à Boussaâda que son parti "investira dans les jeunes, la force vitale de l’Algérie". Le parti oeuvrera "à lever les obstacles qui tuent l’espoir de cette jeunesse".

De son côté, le secrétaire général du Mouvement pour l’entente nationale (MEN), Ali Boukhazna, a appelé à Skikda à l’édification "d’une Algérie nouvelle à l’ombre de la réconciliation nationale", et affirmé que l’essor économique ne peut être concrétisé que dans un "environnement serein, stable et sécurisé". Tout en appelant à combattre "avec force les barons de la drogue" ainsi que "la corruption et le régionalisme".

Le président du parti Ahd 54, Ali Fawzi Rebaine, a assuré à Telagh que son programme "comprend des solutions adéquates aux multiples problèmes socio-économiques" du pays et que son parti milite pour "l’amélioration des conditions de vie des catégories sociales déshéritées". Il a appelé à lever l’état d’urgence qui "constitue un obstacle aux libertés publiques".

Le secrétaire général du Parti du renouveau algérien (PRA), Kamel Bensalem, a souligné à Lakhdaria que l’objectif de son parti est de "travailler pour que l’espoir renaisse" chez les Algériens à qui il faut "inculquer l’amour de ce pays, riche de ses ressources, de sa jeunesse et de ses potentialités". Le PRA axe son action sur la "la préparation de l’élément humain" qui demeure "le plus important", a-t-il dit.

Pour sa part, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louiza Hanoune, a appelé à Boudouaou à transformer les législatives en un scrutin "contre les privatisations". "Refuser les politiques de privatisation c’est préserver les biens publics, garants de la préservation de la souveraineté nationale", a-t-elle déclaré.

Le président du mouvement El-Infitah, Omar Bouacha, a "déploré" à Chlef "le sentiment de désespoir" régnant parmi la jeunesse algérienne. Il a estimé que "les décideurs" et "les législateurs" n’avaient pas pris en charge "de façon effective le dossier de la jeunesse". Cette catégorie, aujourd’hui, a-t-il indiqué, "quelle que soient ses compétences ne bénéficie que du filet social, et du pré-emploi", qualifiant cet état de fait de "non sens".

Le RND : La réconciliation nationale "n’est pas un fonds de commerce"

Relizane - Le Rassemblement national démocratique (RND), ne fait pas de la réconciliation nationale, plébiscitée par le peuple, "un fonds de commerce", a annoncé dimanche à Relizane son secrétaire général Ahmed Ouyahia, à la veille de la clôture de la campagne électorale pour les élections législatives du 17 mai prochain.

M. Ouyahia a précisé que la réconciliation nationale "n’est pas une carte entre les mains du RND ou de n’importe quel autre parti", mais elle est "l’initiative du président de la République", affirmant que son parti "soutient" les dispositions de la loi pour la paix et la réconciliation nationale "qui doit être appliquée dans sa globalité", et dont "certains articles ont été concrétisés".

Cela, a-t-il dit, "ne doit pas occulter" les massacres qui "ont endeuillé des centaines de familles algériennes", et "le lourd tribu payé par le peuple qui a vaincu le terrorisme en faisant triompher l’intérêt général sur les douleurs et les stigmates des blessures".

Il a invité les Algériens "à se réconcilier avec eux-mêmes", soulignant que l’Etat "a pris et prendra en charge les victimes" de la tragédie nationale.

Saluant les sacrifices de tous les corps des services de sécurité, les moudjahidine et les GLD pour que l’Algérie "reste debout", il a appelé à accorder un vif intérêt pour les habitants des régions isolées. "Il est nécessaire de créer des conditions de vie agréables dans ces régions pour permettre la relance de l’agriculture. Le destin du peuple algérien n’est pas l’errance et la mendicité", a-t-il déclaré.

M. Ouyahia a affirmé que le RND n’est pas "un parti d’opposition" mais une formation politique "qui aspire à l’édification du pays, l’éradication du chômage et de la misère, et la réduction de la dépendance aux recettes des hydrocarbures grâce à l’encouragement de l’investissement".

Il a explicité certaines des 140 propositions de sa formation politique notamment celles relatives au soutien "débureaucratisé et efficace" du secteur agricole dans la région, l’utilisation rationnelle des réserves hydriques, la lutte contre les maladies qui menacent les cultures, et la mise en valeur des terres.

L’orateur a considéré, d’autre part que les constructions de l’autoroute est-ouest, et de la voie ferrée qui traverseront le territoire de la wilaya représentent "des atouts pouvant drainer de nouveaux investissements créateurs d’emplois et de richesses dans la région".

Abordant le niveau de vie du citoyen, il a proposé la réduction de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour les produits fabriqués en Algérie, le soutien des prix de location des logements sociaux pour les couches sociales défavorisées et la création d’une indemnité pour les enfants scolarisés.

Les propositions du RND "sont des idées qui visent à améliorer les résultats, et faire des acquis d’aujourd’hui une source d’espoir pour demain", a-t-il précisé.

Le temps des slogans, du paternalisme et de l’idéologie est révolu (M. Sadi)

Alger - Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), M. Saïd Sadi a estimé dimanche à Alger que "le temps des slogans, du paternalisme et de l’idéologie est révolu". "Il est fini le temps des slogans, du paternalisme et de l’idéologie. Les Algériens ne demandent pas aujourd’hui qu’on leur disent où est le vrai du faux et ou est le juste de l’injustice", a déclaré M. Sadi à la presse, en marge d’une sortie de proximité dans les communes de Draria, Ben Aknoun et El-Biar.

Pour le président du RCD, la campagne électorale, dont c’est l’avant-dernier jour, est le "moment privilégié" pour "sonner l’alerte" non pas pour consacrer, a-t-il dit, "la fin du régime mais pour préparer l’Algérie de demain". Rappelant que les raisons ayant poussé son parti à boycotter les précédentes législatives étaient les évènements de la Kabylie, M. Sadi a déclaré avoir "lu beaucoup d’espoirs dans le regard des Algérois, au cours de ses sorties de proximité dans les 27 communes qu’il a déjà visitées.

Il a indiqué avoir relevé une sorte d’attente de la part des citoyens concernant "la réintégration du RCD dans les institutions de l’Etat", avant d’ajouter que "des militants islamistes montrent une relative volonté à la discussion lorsque je me déplace".

Tout en affirmant "regretter le fait de ne pas avoir vu les partis de l’Alliance organiser des sorties de proximité" qu’il juge "opportunes pour être à l’écoute de la population", M. Sadi a promis de faire entendre la voie des citoyens, un fois les candidats de son parti élus à l’APN.

Répliquant aux critiques dont il a fait l’objet de la part de citoyens venus à sa rencontre, M. Sadi a fait remarquer que sa formation ne fait pas partie du gouvernement.

M. Sadi s’est par ailleurs attardé avec des membres de l’Union des handicapés moteurs de Ben Aknoun où des handicapés lui ont exposé des problèmes, notamment le manque de chaises roulantes.

La solution nationale ne se trouve pas dans des discours politiques ni dans des meetings (Hadef)

Tlemcen - Le président du Mouvement national pour l’espérance (MNE), Mohamed Hadef a estimé dimanche à Tlemcen que les solutions permettant au pays de se développer "ne se trouvent pas dans les discours politiques, ni dans les meetings populaires". A la faveur de la campagne électorale pour les législatives du 17 mai prochain, le représentant du parti a précisé que "ce sont les hommes compétents et sérieux, capables de diagnostiquer les causes pour la prise en charge des préoccupations des citoyens, qui détiennent les solutions".

Pour lui, la sensibilisation du citoyen à face à ses préoccupations quotidiennes, l’identification des moyens pour résoudre ces difficultés, et le respect des libertés, constituent "les bases" de toute solution.

M. Hadef a indiqué que les candidats présentés par son parti, dont lui-même en tant que tête de liste, sont "compétents" et "disposées à trouver les solutions appropriées" aux problèmes du pays.

Le président du MNE a mis en avant "l’importance du parlement en matière de législation et de débat sur les lois, et le rôle du député quant à l’évolution de sa wilaya, et la défense des intérêts des collectivités". M. Hadef a appelé, d’autre part, à lutter contre les maux sociaux notamment "la hogra", "la corruption", et "le clanisme".

Sa formation politique se propose "de redonner espoir, contribuer à l’éradication de tous les problèmes, et d’améliorer les conditions de vie de la population", accordant un intérêt "croissant" à toutes les franges sociales.

M. Bouacha de Tizi-Ouzou : Pour "une recomposition de la carte politique"

Tizi-Ouzou - Le président du mouvement El-Infitah, Omar Bouacha, a suggéré dimanche à Tizi-Ouzou une "recomposition de la carte politique par la voie des urnes", devant permettre "l’émergence de forces nouvelles et compétentes, porteuses du changement et de l’espoir". Poursuivant la campagne électorale pour son parti, à la veille de la clôture de celle-ci, le représentant d’El Infitah a expliqué que cette nouvelle carte "aura exactement les contours que lui donneront les voix" des électeurs.

Il a invité les électeurs à baser le choix des futurs représentants au parlement sur les critères de compétence, d’intégrité et de jeunesse, afin de "contrebalancer les forces de l’inertie qui ont tenu la jeunesse dans la marginalisation".

Dans l’argumentaire de la participation de son parti aux législatives, M. Bouacha a assuré que le but n’est pas de "prendre part au partage du gâteau", mais "d’apporter notre contribution au changement au cas ou nos jeunes compétences universitaires venaient à être plébiscitées".

Il a estimé, d’autre part, que la pratique politique "est un acte d’engagement et de bénévolat", mettant l’accent sur la nécessité de "changer ces mentalités qui accusent la jeunesse d’un déficit de nationalisme, (alors que) celle-ci ne cherche qu’à prendre sa place pour participer à l’édification du pays".

Evoquant la langue Tamazight, M. Bouacha a estimé que "c’est la promotion de cette langue nationale, à tous les niveaux, qui finira par imposer son officialisation".

Le PT pour un système de péréquation de la tarification de la consommation de l’eau et de l’électricité

El Oued - La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Mme Louisa Hanoune, a appelé, dimanche à El Oued, à l’application du système de péréquation de la tarification de la consommation de l’eau et de l’énergie électrique entre les régions du nord et du sud du pays. Intervenant lors d’un meeting populaire animé dans le cadre de la campagne électorale des législatives du 17 mai, Mme Hanoune a également recommandé "l’instauration d’une stratégie basée sur l’industrie lourde, la réforme du secteur agricole ainsi que sur la rupture avec la politique de dépendance de l’extérieur".

Jugeant "nécessaire l’institutionnalisation du processus" (de la mise en oeuvre) de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale" afin de "barrer" la voie à l’incursion étrangère, elle a appelé à une "large mobilisation pour la préservation de la souveraineté du peuple, des constantes de la Nation, la protection des richesses naturelles du pays et l’avenir des générations’’.

En ce sens, elle a fait remarquer que le PT s’est "engagé" dans la voie du parachèvement de la "renationalisation des hydrocarbures et des entreprises publiques privatisées", dénonçant "la stratégie de l’Agence de l’emploi dans les régions du sud" où, a-t-elle constaté, "une nouvelle forme d’esclavage est instaurée".

Par ailleurs, et faisant un parallèle avec le plan américain du Grand Moyen Orient (GMO), Mme Hanoune a affirmé que "les slogans" des Etats Unis d’Amérique et ses alliés "défendant" la démocratie, les droits de l’Homme, et luttant contre le terrorisme ne sont que des "subterfuges ayant tendance à justifier la mise sous domination (américaine) des pays producteurs de pétrole."

Mme Hanoune a également "dénoncé" les accords entre l’Algérie et l’Union européenne, estimant que "la sortie de la crise passe par la consolidation de l’indépendance et de la souveraineté de la prise de décision en Algérie".

Elle a, par ailleurs, affiché son "soutien" à "la cadence" que connaît le développement des secteurs de l’agriculture, la santé, le tourisme, les transports et l’industrie lourde dans les régions du Sud.

Elle a aussi réitéré son appel à la lutte contre la corruption, mettant l’accent sur "la défense des cadres du secteur public et la consécration de l’impartialité de l’appareil judiciaire".

Mme Hanoune a affirmé "soutenir les efforts de l’Etat, à travers le programme de soutien au développement économique à travers lequel une enveloppe financière de 150 milliards de dollars est consacrée au plan de développement durable".

Enfin, elle a appelé les électeurs à une "participation massive" au scrutin du 17 mai afin, a-t-elle dit, "de contrecarrer les détracteurs de l’Algérie".

ASP
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Message par com_71 » 16 Mai 2007, 03:22

setif.info :

a écrit :Le PST (parti socialiste des travailleurs ) à la conquête du nord sétifien

Publié le : vendredi 11 mai 2007. Sétif Info


Aujourd’hui, en déplacement à Beni Ourtilane, Kamel Aissat (tête de liste à Sétif) et son équipe de compagne, dans le cadre de la compagne électorale pour les législatives de 17 mai 2007. Au cours de sa rencontre avec les citoyens, le candidat a constaté les préoccupations des citoyens, qui selon lui sont nombreuses et multidimentionnelles à savoir l’isolement de la région, la dégradation des services publics, le manque d’infrastructures culturelles et sportives, le chômage qui touche plus de 50% des jeunes de la région, l’insuffisance d’infrastructures, du personnel, et de moyens dans les centres de santé, la dégradation des axes routiers qui relient les différents villages et localités de la daira. Tout en proposant des idées concrètes de sortie de crise comme le plan d’urgence pour les zones rurales, le maintien de service public, la renationalisation des entreprises privatisées, le candidat à l’élection législative à Sétif a fustigé la politique et le programme de M Bouteflika, qui selon lui, il ( M Bouteflika) mène une politique libéral qui favorise les puissants au détriment des intérêts des citoyens. Par ailleurs, Kamel Aissat dénonce la censure dont le porte parole du PST( Salhi Chawki) était victime lors de son passage à l’ENTV quant il a évoqué son désaccord avec le programme du président de la république. Demain, le samedi 12 mai, l’équipe de compagne de PST se rendra à Bouandes, dans la même région, à la rencontre des citoyens.

A. Daideche pour Sétif.info
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Message par com_71 » 16 Mai 2007, 03:26

a écrit :

Algérie: Béjaïa, le PST prévoit un meeting-gala avec le groupe «Debza»

La Tribune (Algiers)

 
 
10 Mai 2007
Publié sur le web le 10 Mai 2007

Kader Sadji

Le PST poursuit sa campagne électorale à travers les communes de la wilaya de Béjaïa en multipliant conférences-débats et rencontres de proximité avec les citoyens.

Après avoir effectué une tournée dans les villes côtières, Souk El Tenine et Daguina, les candidats du PST pour les législatives du 17 mai, à leur tête Sadek Akrour, se sont rendus sur la rive droite de la Soummam, à Seddouk, M'cisna et Bouhamza. Mais, c'est à Amizour qu'une forte assistance, dont une centaine de femmes, est venue écouter la conférence-débat animée par Kamel Aïssat, Mohand Arabi, Boualem Chouali et Aïssat Samia. Ces derniers se sont déclarés conscients que ces élections ne vont certainement pas «régler les problèmes des travailleurs et des citoyens», mais qu'ils entendent se servir de cette campagne électorale pour affirmer à la population que «seules les luttes sociales pourront créer un rapport de force favorable aux intérêts des travailleurs».

Pour ces animateurs, cette campagne électorale constitue une aubaine pour proposer aux citoyens la «nécessité de la construction d'un grand parti de gauche» dont les grandes lignes vont s'articuler autour de la défense d'un secteur public fort, de la laïcité de l'Etat et de l'école, des libertés démocratiques Aujourd'hui, Sadek Akrour animera une conférence-débat dans la ville d'El Kseur à la salle de cinéma pour expliquer son programme, ainsi que les positions qu'il a défendues lors des événements de Kabylie.

Demain, un meeting-gala sera organisé dans la salle OPOW avec le groupe engagé Debza.
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Message par com_71 » 16 Mai 2007, 03:29

a écrit :Algérie: Le PST appelle à des listes communes de gauche


15 Mars 2007
Publié sur le web le 15 Mars 2007

Ghada Hamrouche

Le Parti socialiste des travailleurs (PST) tiendra cet après-midi son congrès extraordinaire, marquant ainsi son retour sur la scène politique. Ce 14ème congrès du PST, qui réglera diverses questions organiques, sera essentiellement consacré aux prochaines élections législatives.

Une occasion pour les partisans de Chawki Salhi d'appeler, à l'instar des législatives de juin 1997, à des listes communes des partis de gauche sur la base d'«un programme démocratique et social antilibéral et anti-impérialiste». La direction nationale du parti avait lancé cet appel le 2 mars dernier en expliquant que «les législatives sont une occasion de s'adresser aux masses populaires pour leur proposer une autre politique au service des besoins sociaux, pour leur offrir un autre choix que la résignation à l'ordre libéral». Dans l'objectif de «construire ensemble une alternative politique pour les travailleurs, les chômeurs, les jeunes, les femmes en lutte», le PST a lancé cette idée de constitution de listes communes de gauche pour tous ceux qui «se réclament du combat des travailleurs, des jeunes et des syndicalistes».

Le PST présente une plate-forme de revendications, résumées en quelques points, qui ressemble fortement au programme prôné par le Parti des travailleurs. Il dénonce, donc, les accords avec l'UE et l'OMC, le choix libéral «suicidaire de notre économie», le pillage du potentiel économique du pays, l'augmentation du taux de chômage et la pauvreté, la privatisation des secteurs de la santé et de l'éducation nationale. Pour cela, le parti de Chawki Salhi préconise la défense de l'économie nationale productive, la récupération des richesses nationales, un programme massif de relance économique créateur de richesses et d'emplois, l'augmentation des salaires et des pensions avec un SNMG à 25 000 dinars et enfin la gratuité des soins et la préservation de la démocratisation de l'enseignement.
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