a écrit :Certes soyons sobre. Non les ecervelés briseurs de vitre ce n'est pas "la jeunesse" ni même une fraction de la jeunesse radicalisée.
Par contre il existe une minorité révoltée dans la jeunesse (celle qui vient aux manifs - avant qu'elles tournent au matraquage, aux réunions "pompeusement intitulées AG" dans les facs etc., les lycéens qui ont débrayés leurs lycées). Et non, il n'y a pas lieu d'amalgamer ceux là aux gauchistes irresponsables, et il n'y a pas lieu non plus de laisser lesdits gauchistes irresponsable être les seuls à sembler leur proposer des choses (justement des conneries gauchistes irresponsables).
Oui tout cela est petit, minoritaire. Oui on aurait tord de croire que c'est représentatif de la population, et ce serait à coup sûr se préparer à être déçu. Seulement voilà, personne ici ne dit cela, personne ne cherche à le faire croire ni à soi-même ni aux jeunes en question, au contraire.
Donc encore une fois à qui les camarades répondent-ils quand ils nous font des sorties contre les gauchistes totoïdes, ou sur le caractère très minoritaire de ce qui se passe?
Donc si on est d'accord là dessus, on peut discuter de la seul chose qui le mérite un peu: il y a minoritairement, dans les facs, les lycées au moins, des gens qui se sentent révoltés par la victoire de Sarkozy. Ceux-là sont révoltés aussi, à juste titre, par l'ampleur de la répression policière (sans forcément approuver a priori les "actions radicales" des totos). Ils ont envie de faire quelque chose (sans savoir exactement quoi), sur la base de trucs flous qu'ils ont dans la tête sur Sarkozy. Qu'est-ce qu'on leur propose? Rien? Ce qui revient à les laisser simplement aller vers ce qui existent (c'est à dire les conneries gauchistes). Un certain nombre de militants proposent de se réunir et de militer sur l'axe "organisons nous pour nous préparer aux luttes que nous devrons mener face aux attaques qui viennent". Ce qui est aussi un moyen de discuster que le problème c'est pas "Sarko=facho", mais que Sarko est au service des patrons et qu'il faut que les exploités défendent collectivement leurs intérêts en face. Les camarades pensent-ils qu'on a tort d'essayer de le faire? Que proposent-il à la place?
Au mot prét, c'est casiment ce qu'on essaye de dire dans un tract qui sera validé dans ma section syndicale étudiante...