Condamnation des crimes communistes !

Dans le monde...

Message par feliks » 10 Mars 2007, 13:44

(zebuloncyclone @ samedi 10 mars 2007 à 13:14 a écrit : Les travailleurs non salariés qui se prennent pour des patrons, se trompent de côté !
Un artisan, même si il a un ou deux salariés, n'est la plupart du temps qu'un travailleur propriétaire de son outil de travail, il est de plus tres souvent tributaire du pouvoir d'achat des plus modestes et donc de la hauteur des salaires.
Quand les révolutionnaires parlent des multinationales et des grand bourgeois, ils parlent de ceux dont la volonté suffit a décider du sort de parties importantes de la société (de ville ou de région). Tu te sens du coté du patronat, mais crois moi, le patronat, le vrai lui ne se sent pas de ton côté et quand il s'agit de fermer une usine, ils se moquent pas mal de savoir combien de commerces seront ruinés autour, combien de travailleurs indépendants se retrouveront sans le sous.
Et je ne parle pas de la concurrence qui est livrée aux petites boites par les grands groupes ou des petits actionnaires qui se sentent des patrons des qu'ils ont trois actions, critiquent les syndicats à la premiere grève et qui se font tondre a la premiere occasion et racheter leur "capital" pour un bouchée de pain par de gros poisson (cf eurotunnel, disneyland, etc.....).
Explique nous plutot que tu es content d'avoir trouvé un moyen de ne pas crever de faim, mais ne fais pas de leçon de politique car a mon sens tu te trompe de combat.
Je ne me pends absolument pas pour un patron, je ne pense être "du côté des patrons", et je n'ai aucune envie de devenir patron un jour. Je n'emploie personne, et ne suis employé par personne. J'ai des clients, évidemment, mais je peux les envoyer paître s'ils ne me payent pas assez bien ou s'ils ne me montrent pas assez de respect. Je n'ai ni l'intention d'être un crève-la-faim, ni l'intention d'être un exploiteur. Bref, je ne rentre pas dans le schéma dichotomique du marxisme. Et vous voulez que je vous dise ? C'est le seul moyen de se sentir enfin tranquille, de ne se sentir ni salaud, ni victime. Alors, oui, résolument, je recommande aux jeunes de suivre la même voie.
feliks
 
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Message par com_71 » 10 Mars 2007, 14:04

(feliks @ samedi 10 mars 2007 à 13:44 a écrit : je recommande aux jeunes de suivre la même voie.
sortir du "schéma dichotomique du marxisme" ? Alors il décrirait quand-même une réalité ?
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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com_71
 
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Message par zebuloncyclone » 10 Mars 2007, 14:54

a écrit :Je ne me pends absolument pas pour un patron, je ne pense être "du côté des patrons", et je n'ai aucune envie de devenir patron un jour. Je n'emploie personne, et ne suis employé par personne. J'ai des clients, évidemment, mais je peux les envoyer paître s'ils ne me payent pas assez bien ou s'ils ne me montrent pas assez de respect. Je n'ai ni l'intention d'être un crève-la-faim, ni l'intention d'être un exploiteur. Bref, je ne rentre pas dans le schéma dichotomique du marxisme. Et vous voulez que je vous dise ? C'est le seul moyen de se sentir enfin tranquille, de ne se sentir ni salaud, ni victime. Alors, oui, résolument, je recommande aux jeunes de suivre la même voie.


Ton "schéma dichotomique" n'existe que chez ceux qui ne connaissent pas le marxisme. Mais je n'ai pas envie de faire de théorie.
Quant à ta liberté vis à vis de tes clients, si elle existe, elle ne semble pas être extensible a toutes ces entreprises qui dépensent des fortunes en communication pour se partager les marchés et s'arracher les clients. Je ne parle même pas des petits producteurs notamment agricoles qui ont 1 client unique et qui sont loin de pouvoir l’envoyer paître ....
Ce n’est pas parce que quelques personnes peuvent se croire indépendantes « ni salaud, ni victime » avec la bienveillance des subventions des multiples organismes publics trop content de se débarrasser d’un chômeur en puissance, (c’est la mode), ou des entreprises capitalistes qui n’ont pas encore investie son secteur d’activité qu’on peut prétendre défendre un modèle.
Tu crois être libre des soubresauts de la société, des problèmes de pouvoir d’achat du plus grand nombre, de l’état des routes ou des hôpitaux, du prix des matières premières, tu crois être indépendant de la rapacité des banques, des contraintes liées au travail que subit la famille, des aléas de la concurrence entre travailleurs ou capitalistes. Enfin tu te crois en dehors de la lutte des classes. Au contraire, tu es en plein milieu, et quand il n’y a personne à plumer parce que les travailleurs sont trop pauvres ou trop organisés, c’est la « classe moyenne », la petite bourgeoisie, qui se fait plumer par l’état et le patronat. C’est ce qui s’est passé en Argentine il y peu, et ce qui se passe toujours tôt ou tard. En tant que révolutionnaire, je préfère, au lieu de prôner la débrouille individuelle qui pour en satisfaire quelques-uns en laisse des millions sur le carreau parler de solidarité entre les gens et de solutions collectives.
zebuloncyclone
 
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Message par Barikad » 10 Mars 2007, 22:28

(feliks @ samedi 10 mars 2007 à 13:44 a écrit :
(zebuloncyclone @ samedi 10 mars 2007 à 13:14 a écrit : Les travailleurs non salariés qui se prennent pour des patrons, se trompent de côté !
Un artisan, même si il a un ou deux salariés, n'est la plupart du temps qu'un travailleur propriétaire de son outil de travail, il est de plus tres souvent tributaire du pouvoir d'achat des plus modestes et donc de la hauteur des salaires.
Quand les révolutionnaires parlent des multinationales et des grand bourgeois, ils parlent de ceux dont la volonté suffit a décider du sort de parties importantes de la société (de ville ou de région). Tu te sens du coté du patronat, mais crois moi, le patronat, le vrai lui ne se sent pas de ton côté et quand il s'agit de fermer une usine, ils se moquent pas mal de savoir combien de commerces seront ruinés autour, combien de travailleurs indépendants se retrouveront sans le sous.
Et je ne parle pas de la concurrence qui est livrée aux petites boites par les grands groupes ou des petits actionnaires qui se sentent des patrons des qu'ils ont trois actions, critiquent les syndicats à la premiere grève et qui se font tondre a la premiere occasion et racheter leur "capital" pour un bouchée de pain par de gros poisson (cf eurotunnel, disneyland, etc.....).
Explique nous plutot que tu es content d'avoir trouvé un moyen de ne pas crever de faim, mais ne fais pas de leçon de politique car a mon sens tu te trompe de combat.

Je ne me pends absolument pas pour un patron, je ne pense être "du côté des patrons", et je n'ai aucune envie de devenir patron un jour. Je n'emploie personne, et ne suis employé par personne. J'ai des clients, évidemment, mais je peux les envoyer paître s'ils ne me payent pas assez bien ou s'ils ne me montrent pas assez de respect. Je n'ai ni l'intention d'être un crève-la-faim, ni l'intention d'être un exploiteur. Bref, je ne rentre pas dans le schéma dichotomique du marxisme. Et vous voulez que je vous dise ? C'est le seul moyen de se sentir enfin tranquille, de ne se sentir ni salaud, ni victime. Alors, oui, résolument, je recommande aux jeunes de suivre la même voie.
Tous travailleur independant ? Chouette, chacun se construira son liogement, sa voiture, se fera son jardin potager, etc...
Chouette projet de societé, non ? Tous marchand et client à la fois.
:altharion: :altharion: :altharion:
Barikad
 
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Message par Koceila » 11 Mars 2007, 20:15

Quote Zdanko Ecrit le : jeudi 2 mars 2006 à 19:19
a écrit :
D'ailleurs il y a des bouquins très bien racontant l'ascention de certains bourgeois au XIXème, dans le sang et la boue , notamment un sur le caoutchouc, lesquels bourgeois du XIXème ont engendré les patrons d'aujourd'hui...
Sans compter d'autres bouquins racontant la création de la frotune de petits bourgeois à saint-Malo au XVIIème siècle, lesquels utilisent le trafic des esclaves, et qui engendrent...devine quoi...de grandes familles riches d'aujourd'hui...

Effectivement le mythe du self-made man, quand tu regardes bien, a du plomb dans l'aile...



N'oublions pas l'enrichissement de plusieurs grande familles françaises dont De Wendel et Seillière grâce au pillage d'Alger en 1830! Lire le livre de Pierre Pèan: Main Basse sur Alger.
Koceila
 
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