ces scénarios sont batis sur les hypotheses suivantes:
- un mixte nucléaire energie nucléaire energies renouvelables variant suivant les zones geographiques:
A) pays de l’OCDE
8) économies en voie de transition (pays de l’ex-Union Soviétique)
C) Asie en voie de développement (Chine, Inde, Asie du Sud-Est)
D) Le reste du monde (Amérique latine, Afrique, Moyen Orient).
• 80% de nucléaire et 15% de renouvelables pour A.
• 80% de nucléaire et 17% de renouvelables pour B.
• 60% de nucléaire et 36% de renouvelables pour C.
• 40% de nucléaire et 53% de renouvelables pour D.
deux scénarios sont décrits:
-le recours au nucléaire avec les energies renouvelables seulement pour fournir l'énergie électrique.
- le recours au nucléaire également pour remplacer le pétrole par l'hydrogene, limitant ainsi l'usage de combustibles fossiles pour les transports.
Dans le scénario à forte contribution du nucléaire, la production du nucléaire en 2030 est 4902 Mtep, et dans le scénario avec production d’hydrogène, la production du nucléaire en 2050 est 16 047 Mtep. La puissance nominale nécessaire dépend du rapport de la puissance moyenne produite à la puissance crête. En général, ce rapport décroît avec la part du nucléaire dont l’efficacité est d’autant meilleure que les centrales fonctionnent en régime de base. Pour cela, nous avons pris des rapports de puissance moyenne sur puissance crête assez bas, compris entre 0,6 et 0,8.
Dans le scénario à hydrogène, les réacteurs peuvent être utilisés à la production d’hydrogène en dehors des périodes de forte demande sur le réseau, ce qui donne un meilleur rapport puissance moyenne sur puissance crête. Notons qu’il en serait de même avec les énergies renouvelables.
Compte tenu de ce qui précède, les besoins en puissance nucléaire installée seraient de 3387 GWe en 2030 pour le scénario à forte contribution du nucléaire et 8915 GWe en 2050 pour le scénario à hydrogène. Ceci impliquerait qu’il y ait, en moyenne, 150 divergences de réacteursiv de 1 Gwe par an entre 2010 et 2030, puis 300 entre 2030 et 2050.
ces données sont extraites de l' article suivant deja mis en ligne au débur fu fil effet de serre climat energie
a écrit :
L’ENERGIE NUCLEAIRE PEUT ELLE STABILISER LA CONCENTRATION DES GAZ A EFFET DE SERRE
H.Nifenecker, D.Heuer, E.Huffer1,S.David, J.M.Loiseaux, J.M.Martin, O.Meplan,A.Nuttin
Institut des Sciences Nucléaires
Institut d’Economie et de Politique de l’Energie
L_ENERGIE_NUCLEAIRE_PEUT_ELLE_STABILISER_LA_CONCENTRATION_DES_GAZ_A_EFFET_DE_SERRE.pdf