(com_71 @ samedi 23 décembre 2006 à 00:48 a écrit :Mais la France et la Nlle Calédonie, c'est pas tout à fait la même chose. Si des potes de la Réunion lisent ce fil, j'aimerais savoir ce qu'ils en pensent.
Toute la question est là.
Les Kanaks soumis par la violence et quelle violence furent refoulés et parqués sur les plus mauvaises terres dans des sortes de réserves sous la triple tutelle des "chefs traditionnels", de l'administration coloniale et des missionaires catholiques ou protestants.
Comme tous les peuples opprimés les kanaks n'auraient-ils pas droit à disposer librement d'eux-mêmes?
Ou le problème se complique un peu c'est que les kanaks sont devenus minoritaires dans l'île par rapport à la population d'origine européenne, polynésienne, wallisienne etc...
Que des opprimés minoritaires imposent leur volonté à des oppresseurs majoritaires n'est pas choquante bien au contraire et n'est pas du tout anti-démocratique.
Ou le problème se complique encore ici un peu c'est que les kanaks sont minoritaires y compris parmi la petite classe ouvrière locale.
Et au bout du compte en Nouvelle -Calédonie comme ailleurs le pouvoir aux travailleurs!
Mais celà n'est pas incompatible avec l'existence de droits effectifs pour toutes sortes de minorité.
Il faut comprendre qu'on ne peut mettre sur le même plan des nouveaux arrivants métropolitains fonctionnaires ou entrepreneurs qui viennent en Nlle-Calédonie faire du pognon facile sur le dos du pays et de sa population assistés par les pouvoirs publics.
Et des travailleurs émigrés de Wallis exploités dans les mines de Nickel par exemple.
Enfin le syndicat USTKE est nationaliste.
Peut-on faire un chèque en blanc à des gens dont les solidarités sont plus "ethniques" que de classe?