Bouquins sur la Guerre d'Espagne

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par Gaby » 03 Août 2006, 22:59

(gipsy @ jeudi 3 août 2006 à 23:36 a écrit : C'est déjà un ancien pour moi 8)
Tu peux parler grand-père.
(et là normalement pumsz arrive)

Et oui, c'est ça les jeunes, ils ignorent la modération...
Gaby
 
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Message par artza » 04 Août 2006, 09:16

Plus court que le Morrow mais très bien aussi. Introuvable. Sur le net?

Comment le Front Populaire a ouvert les portes à Franco. Témoignage d'un combattant trotskyste dans les brigades internationales. Par M. Casanova.


On doit pouvoir trouver encore; Carnets de la guerre d'Espagne de Mary Low et Juan Breà (trotskyste cubain), ed. Verticales.

En anglais Red Spanish Notebook.

Et puis une bonne brochure du Cercle Léon Trotsky: ESPAGNE 1931-1937, la politique du Front populaire contre la révolution ouvrière (n°68, 3mai 1996).
artza
 
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Message par yannalan » 04 Août 2006, 09:22

Hugh Thomas est très factuel, c'est un historien bourgeois avec ses limites. Sur un plan global, Broué est bien. Je n'ai pas lu Morrow. Sinon il y a un tas de livres de souvenirs, de romans. Tu peux lire Abel Paz, c'est un militant libertaire, mais critique par rapport à ses camarades.
yannalan
 
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Message par com_71 » 04 Août 2006, 09:32

(artza @ vendredi 4 août 2006 à 10:16 a écrit : Plus court que le Morrow mais très bien aussi. Introuvable. Sur le net?

Comment le Front Populaire a ouvert les portes à Franco. Témoignage d'un combattant trotskyste dans les brigades internationales. Par M. Casanova.


Il est sur le net.
Je l'ai mis en lien + haut.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Gertrude » 04 Août 2006, 14:58

Oups... :roll: manque de curiosite de ma part face à des liens sans titres :roll: C'est super top mega cool :t3xla: Faut faire passer l'information ! :tel:
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Message par CNT-AIT » 10 Sep 2006, 22:10

Tout d'abord un excellent livre écrit dans la période :
« Hommage à la Catalogne » de Georges Orwell


Tu peux télécharger des brochures sur la révolution espagnole (vue du point de vue anarcho-syndicaliste) sur htt://perspectivelibertaire.free.fr

http://perspectivlibertaire.free.fr/index.htm#revetcontrerev

Révolution et contre-révolution en Espagne
28 pages ; PDF 1400 Ko

Ce petit texte de 1970 est en quelque sorte le B.A.-BA de la révolution espagnole. Chacun des chapitres résume chronologiquement les aspects les plus importants : la riposte au soulèvement fasciste, l’autogestion et les collectivités agraires, bref le communisme libertaire tel qu’il a été vécu sur la plus grande échelle.
Puis les trahisons des « alliés » républicains ou socialistes, l’entrée d’anarchistes au gouvernement, la militarisation des milices, la guerre civile dans la guerre civile, jusqu’à l’écrasement de la révolution, bientôt suivi de l’écrasement du « camp républicain ».

Espagne Libertaire I : L'organisation ouvrière
de A. et D. Prudhommeaux
48 pages ; PDF 1750 Ko

Ce texte explique l’histoire du mouvement ouvrier anarchiste en Espagne de sa création à 1936, au travers de ses deux principales organisations : la CNT et la FAI.
Histoire marquée par des cycles de tentatives révolutionnaires et de répressions de la part de régimes monarchistes, dictatoriaux ou républiCAINS. A sa lecture, on comprend mieux le soulèvement du 19 juillet 1936, qui a aboutit à la plus grande expérience révolutionnaire de tous les temps, décrite ici à ses débuts, qui ne fut ni une dictature déguisée, ni la défense de la république espagnole.
On pourrait dire de ce texte, avec son autre partie des mêmes auteurs : « L’armement du peuple dans la révolution espagnole », qu’il constitue un classique de la littérature anarchiste révolutionnaire.


Espagne Libertaire II : L'armement du peuple dans la Révolution Espagnole
de A. et D. Prudhommeaux
44 pages ; PDF 2000 Ko

Ce texte écrit début 1937 par les Prudhommeaux décrit un des aspects les plus importants de la révolution espagnole : les milices.
Véritable moyen de lutte armée populaire anti-militariste, le système de milice est une des spécificités du mouvement anarchiste. On comprend bien a cette lecture que derrière les «choix tactiques» qui amènent À la militarisation, au commandement unique, À l’union sacrée, pour des raisons «d’efficacité», se cache la volonté d’empêcher le peuple de se prendre véritablement en main.
Et comme il s’est avéré par la suite, une organisation autoritaire n’est même pas efficace...


Espagne 1936 : Révolution autogestionnaire
32 pages ; PDF 1050 Ko

En 1936 en Espagne éclatait la guerre civile, on le sait. Mais ce qu’on ignore, ou qu’on ne veut pas savoir, c’est qu’en même temps qu’il faisait face héroïquement à l’agression fasciste le peuple espagnol, animé en particulier par la C.N.T. et la F.A.I., se lancait dans une révolution autogestionnaire la plus radicale que l’on ait eue jusqu'à nos jours.
Aujourd’hui que l’autogestion s’impose comme la seule alternative valable aux sociétés capitalistes et bureaucratiques, nous voulons restituer grâce a des documents historiques souvent inédits, ce que l’on a tu, déformé ou schématisé.


Guerre de classes en espagne de C. Berneri
44 pages ; PDF 660 Ko

Cette brochure contient douze articles que Camillo Berneri écrivit pour le journal « Guerra de classe », en plein cœur de la révolution espagnole, avant d’être assassiné par les staliniens durant les journées sanglantes de Barcelone, le 5 mai 1937.
Ces textes sont une base essentielle pour qui veut saisir les problématiques et les urgences auxquelles furent confrontées les révolutionnaires en Espagne.
Il faut les considérer pour ce qu’ils sont : des textes individuels écrits dans la tourmente, et non des positions réfléchies a posteriori. Néanmoins, la clairvoyance de Berneri ne cesse de surprendre


D'autres livres du point de vue anarchiste :

- Abel Paz, entre-autre de ces écrits (CNT) « BARCELONE 1936 – Un adolescent au cœur de la révolution espagnole – » © La Digitale
- « Histoire de la guerre d’Espagne » d’Hugh Thomas (2 tomes) © Livre de poche
- "enseignement de la révolution espagnole" de vernon richard (éditions acratie?), trés intéressant au niveau de la critique sur la révolution même et des erreurs stratégiques à ne pas faire à la prochaine révolution sociale libertaire (si il arrive que...).
- ''espagne libertaire 36-39" de gaston leval numérisé ici : http://www.babel.lautre.net/textes/leval/espagnelibertaire/ ou là : http://www.babel.lautre.net/textes/leval/e..._de_g_leval.pdf .



Sinon je te conseille aussi le livre "Trotsky et la révolution espagnole", écrit par Ignacio Iglesias.

Ignacio Iglesias est né en 1912 à Mieres (Asturies), une région minière où l’influence socialiste prima toujours sur celle des libertaires. Entré très jeune dans la vie politique militante, il adhère d’abord au PCE, d’où il est expulsé peu de semaines après pour cause de “ déviation trotskiste ”. Il entre alors en relation avec Juan Andrade et Andrés (Andreu, en catalan) Nin, qui représentent alors le trotskisme espagnol, et intègre l’Opposition communiste (5). Présent, en 1935, à l’acte de fondation du POUM, Iglesias sera, avec Wilebaldo Solano, un des animateurs de la JCI, son organisation de jeunesse. En désaccord avec les positions de la majorité du parti sur la nature du régime social de l’URSS — un sujet sur lequel le POUM restera tributaire des thèses trotskistes —, il le quitte au début des années 50.

il convient de préciser que, écrit à un moment où l’auteur était déjà très éloigné du léninisme, elle ne prétend pas éclairer le lecteur sur ce que furent les positions du POUM à l’égard de Trotski, mais elle lui permettra, en revanche, de mieux juger de l’attitude que celui-ci adopta à l’endroit de ses ex-camarades. On y apprend que les divergences entre Trotski et l’organisation qui se réclamait de lui, l’ICE, étaient apparues très tôt, comme en atteste la correspondance de Nin et Trotski entre 1930 et 1933, que ce dernier qualifie lui-même de “ polémique permanente, malgré son tour très amical ”. Elle traduit la perplexité des trotskistes espagnols devant les directives du vieux chef bolchevik, leur conseillant d’entrer dans un Parti communiste qu’ils se devraient de regarder comme leur propre parti, malgré la mainmise qu’exercent sur lui des apparatchiks voués corps et âme à Moscou, et bien qu’il soit quasiment inexistant à ce moment-là en Espagne. Mais l’irritation de Trotski devant les réticences de ses disciples espagnols à suivre ses directives va se transformer en franche hostilité à partir de 1935, quand, passant outre ses bons conseils — qui sont alors de pratiquer l’entrisme dans le parti socialiste en vue de le “ bolchéviser ” —, ils décident de se joindre aux militants du BOC pour fonder avec eux le Parti ouvrier d’unification marxiste. Qu’on lise, par exemple, la “ Lettre à un ami espagnol ” d’avril 36, où Trotski habille ses ex-camarades pour l’hiver prochain et pour quelques-uns des suivants, en prophétisant que “ les mercenaires de l’IC tromperont et détruiront les meilleures énergies révolutionnaires ” et en appelant à “ la condamnation implacable de toute la politique d’Andrés Nin et d’Andrade, qui était et continue d’être non seulement fausse mais criminelle ”. Plus rien n’arrêtera désormais le fondateur de la IVe Internationale dans ses critiques à l’endroit de ses ex-camarades, dénoncés comme “ centristes ” et “ traîtres ” à la révolution, pas même l’assassinat de Nin ou la répression dont ils seront victimes après mai 37. Qu’on en juge : “ Les éléments qui excluaient les trotskistes, écrit-il, vont définitivement trahir la révolution pour obtenir la grâce et ensuite les faveurs de Moscou ” ou encore : “ les centristes incurables du POUM grognaient, hésitaient, soupiraient, manœuvraient mais, en fin de compte, s’adaptaient aux staliniens ”, des lignes qu’Iglesias qualifie, à juste titre, de “ réellement inouïes ” et d’ “ insupportables ”. En réalité, dit-il, “ ils s’adaptaient aux staliniens comme les victimes s’adaptent au bourreau et la corde au pendu ”. Les jugements de Trotski sont d’ailleurs si manifestement aberrants que l’auteur croit nécessaire de recourir, “ en dehors de la nature politique du problème ”, à une explication de type psychologique pour tenter de comprendre l’intransigeance dont celui-là fit montre à l’égard de ses ex-camarades. “ Pour Trotski, écrit-il, dès l’instant que le POUM était né contre sa volonté, tout ce que ce parti pouvait faire ou ne pas faire était erroné, bâtard, hétérodoxe, anti-léniniste et le reste ”. Mais Iglesias ne s’en tient pas là et hasarde une autre hypothèse, que W. Solano fait sienne également, en tentant de se convaincre que la GPU, par l’entremise d’un agent infiltré au plus haut niveau de la IVe Internationale, aurait tout fait pour envenimer les relations entre Trotski et les dissidents espagnols du trotskisme. La politique de Trotski dictée en sous-main par la GPU, l’argument laisse rêveur : il y a sans doute d’autres manières, moins contournées, de tenter de comprendre — à défaut de la justifier — l’attitude du “ prophète désarmé ”.
CNT-AIT
 
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Message par artza » 09 Nov 2006, 12:26

(CNT%AIT @ dimanche 10 septembre 2006 à 23:10 a écrit :



Sinon je te conseille aussi le livre "Trotsky et la révolution espagnole", écrit par Ignacio Iglesias.


il convient de préciser que, écrit à un moment où l’auteur était déjà très éloigné du léninisme, elle ne prétend pas éclairer le lecteur sur ce que furent les positions du POUM à l’égard de Trotski, mais elle lui permettra, en revanche, de mieux juger de l’attitude que celui-ci adopta à l’endroit de ses ex-camarades. On y apprend que les divergences entre Trotski et l’organisation qui se réclamait de lui, l’ICE, étaient apparues très tôt, comme en atteste la correspondance de Nin et Trotski entre 1930 et 1933, que ce dernier qualifie lui-même de “ polémique permanente, malgré son tour très amical ”. Elle traduit la perplexité des trotskistes espagnols devant les directives du vieux chef bolchevik, leur conseillant d’entrer dans un Parti communiste qu’ils se devraient de regarder comme leur propre parti, malgré la mainmise qu’exercent sur lui des apparatchiks voués corps et âme à Moscou, et bien qu’il soit quasiment inexistant à ce moment-là en Espagne. Mais l’irritation de Trotski devant les réticences de ses disciples espagnols à suivre ses directives va se transformer en franche hostilité à partir de 1935, quand, passant outre ses bons conseils — qui sont alors de pratiquer l’entrisme dans le parti socialiste en vue de le “ bolchéviser ” —, ils décident de se joindre aux militants du BOC pour fonder avec eux le Parti ouvrier d’unification marxiste. Qu’on lise, par exemple, la “ Lettre à un ami espagnol ” d’avril 36, où Trotski habille ses ex-camarades pour l’hiver prochain et pour quelques-uns des suivants, en prophétisant que “ les mercenaires de l’IC tromperont et détruiront les meilleures énergies révolutionnaires ” et en appelant à “ la condamnation implacable de toute la politique d’Andrés Nin et d’Andrade, qui était et continue d’être non seulement fausse mais criminelle ”. Plus rien n’arrêtera désormais le fondateur de la IVe Internationale dans ses critiques à l’endroit de ses ex-camarades, dénoncés comme “ centristes ” et “ traîtres ” à la révolution, pas même l’assassinat de Nin ou la répression dont ils seront victimes après mai 37. Qu’on en juge : “ Les éléments qui excluaient les trotskistes, écrit-il, vont définitivement trahir la révolution pour obtenir la grâce et ensuite les faveurs de Moscou ” ou encore : “ les centristes incurables du POUM grognaient, hésitaient, soupiraient, manœuvraient mais, en fin de compte, s’adaptaient aux staliniens ”, des lignes qu’Iglesias qualifie, à juste titre, de “ réellement inouïes ” et d’ “ insupportables ”. En réalité, dit-il, “ ils s’adaptaient aux staliniens comme les victimes s’adaptent au bourreau et la corde au pendu ”. Les jugements de Trotski sont d’ailleurs si manifestement aberrants que l’auteur croit nécessaire de recourir, “ en dehors de la nature politique du problème ”, à une explication de type psychologique pour tenter de comprendre l’intransigeance dont celui-là fit montre à l’égard de ses ex-camarades. “ Pour Trotski, écrit-il, dès l’instant que le POUM était né contre sa volonté, tout ce que ce parti pouvait faire ou ne pas faire était erroné, bâtard, hétérodoxe, anti-léniniste et le reste ”. Mais Iglesias ne s’en tient pas là et hasarde une autre hypothèse, que W. Solano fait sienne également, en tentant de se convaincre que la GPU, par l’entremise d’un agent infiltré au plus haut niveau de la IVe Internationale, aurait tout fait pour envenimer les relations entre Trotski et les dissidents espagnols du trotskisme. La politique de Trotski dictée en sous-main par la GPU, l’argument laisse rêveur : il y a sans doute d’autres manières, moins contournées, de tenter de comprendre — à défaut de la justifier — l’attitude du “ prophète désarmé ”.

Le bouquin d'Iglésias et certainement un des pires à lire sur la question. pour des non-avertis.Pour les "avertis" il n'apprend pas grand chose et irrite par son côté ragoteur, le goût des citations chocs forcément hors du contexte de l'époque destinées à impressionner le lecteur qui s'arreterait au ton et à la forme.

Iglesias visiblement n'a jamais été un dirigeant révolutionnaire et la politique de Trotsky lui est le plus souvent incompréhensible.
Il ne peut y voir que malveillance et sectarisme.

Malheureusement chaque critique émise par Trotsky à l'encontre de Nin et du POUM s'est révélée complétement fondée.

Des erreurs sont à relever dans l'exposé partisan ci-dessus.

Trotsky ne proposait pas "d'entrer" dans le PC espagnol, l'opposition de gauche se considérait comme membre de l'internationale communiste et de ses partis.

Trotsky proposait à Nin d'avoir une politique de regroupement dans l'action des communistes espagnols éclatés entre ceux qui suivaient la direction stalinienne et ceux qui menaient leur vie dans leur coin comme la Fédération de Catalogne dirigé par Maurin lié à l'opposition de droite.
En fait Trotsky proposait une politique active en direction des militants pour oeuvrer et réorienter sur des bases saines les activités et l'organisation.
Nin préféra une politique de relation amicale avec Maurin et diplomatique avec son courrant dans lequel Nin et ses proches se diluèrent.

Plus tard sur l'adhésion au Parti socialiste, une adhésion publique en tant que groupe exposant publiquement sa politique comme ce fut fait en France, il n'était absolument pas question de bolcheviser le Parti socialiste.
Il faut rappeler qu'un forte organisation de jeunes socialistes s'était formée, critique vis-à-vis de la passivité de la social-démocratie, désireuse d'en découdre avec le fascisme "Mieux vaut Vienne que Berlin", partisane de l'unité d'action ( l'Alliance ouvrière)... il fallait tenter de les armer politiquement de les arracher à l'influence réformiste mais aussi à l'attraction stalinienne.
Ce qui malheureusement se produisit.

Trostky n'était pas favorable à la proclamation hâtive du POUM qui pourrait être un obstacle à un regroupement ultérieur plus large des révolutionnaires, mais ce ne fut pas la raison de la rupture. La rupture ce fut dans les faits la capitulation de Nin devant le Front populaire et sa participation à un gouvernement bourgeois.

Effectivement il y avait un agent du GPU infiltré dans le mouvement trotskyste.

Il put nuire entre autre en aiguisant les frictions entre les personnes mais en aucun il ne put influer sur la politique de Trostky.

La violence des propos de Trotsky peut surprendre mais il s'agissait de la tête et de la vie du prolétariat espagnol.
Ces propos étaient le plus souvent destinés à des militants voir des responsables dans des bulletins confidentiels ou des lettres privées.

Après l'enlévement et la disparation de Nin Trotsky écrivit dans La Lutte Ouvrière du 15.08.37
a écrit :...je dois reconnaitre  que, dans la lutte que Nin menait contre la bureaucratie soviétique, la justice était entiérement de son côté. Il s'efforçait de défendre l'indépendance du prolétariat espagnol contre les machinations diplomatiques de la clique au pouvoir à Moscou. Il a refusé de collaborer avec le GPU pour ruiner les intérêts du peuple espagnol. C'était là son seul crime. C'est ce crime qu'il a payé de sa vie.
artza
 
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Message par com_71 » 11 Nov 2006, 23:56

(lucien @ samedi 11 novembre 2006 à 11:37 a écrit : Je crois pas qu'il y ait eu beaucoup d'études sur Zborowski dit Etienne.
Par contre il y a eu des études de Mark Zborowski... devenu ethnologue aux USA...

(collection Terre Humaine a écrit :Mark Zborowski et Elisabeth Herzog. - Olam. Dans le shtetl d’Europe centrale, avant la Shoah. Première édition en langue française : 1991, accompagnée d’un dossier Débars et Critiques. Traduit de l’américain par : Didier Pemerle et Françoise Alvarez-Pereyre. Traduction revue pour l’édition française par Sylvie-Anne Goldberg. Préface d’Abraham Joshua Heschel. 556 p., 1 carte, 49 illustrations hors-texte, 21 illustrations in-texte, 1 glossaire, 3 index (personnes, lieux, thèmes).
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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