(gipsy @ jeudi 3 août 2006 à 23:36 a écrit : C'est déjà un ancien pour moi 8)
Tu peux parler grand-père.
(et là normalement pumsz arrive)
Et oui, c'est ça les jeunes, ils ignorent la modération...
(artza @ vendredi 4 août 2006 à 10:16 a écrit : Plus court que le Morrow mais très bien aussi. Introuvable. Sur le net?
Comment le Front Populaire a ouvert les portes à Franco. Témoignage d'un combattant trotskyste dans les brigades internationales. Par M. Casanova.
Il est sur le net.
Je l'ai mis en lien + haut.L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
(CNT%AIT @ dimanche 10 septembre 2006 à 23:10 a écrit :
Sinon je te conseille aussi le livre "Trotsky et la révolution espagnole", écrit par Ignacio Iglesias.
il convient de préciser que, écrit à un moment où l’auteur était déjà très éloigné du léninisme, elle ne prétend pas éclairer le lecteur sur ce que furent les positions du POUM à l’égard de Trotski, mais elle lui permettra, en revanche, de mieux juger de l’attitude que celui-ci adopta à l’endroit de ses ex-camarades. On y apprend que les divergences entre Trotski et l’organisation qui se réclamait de lui, l’ICE, étaient apparues très tôt, comme en atteste la correspondance de Nin et Trotski entre 1930 et 1933, que ce dernier qualifie lui-même de “ polémique permanente, malgré son tour très amical ”. Elle traduit la perplexité des trotskistes espagnols devant les directives du vieux chef bolchevik, leur conseillant d’entrer dans un Parti communiste qu’ils se devraient de regarder comme leur propre parti, malgré la mainmise qu’exercent sur lui des apparatchiks voués corps et âme à Moscou, et bien qu’il soit quasiment inexistant à ce moment-là en Espagne. Mais l’irritation de Trotski devant les réticences de ses disciples espagnols à suivre ses directives va se transformer en franche hostilité à partir de 1935, quand, passant outre ses bons conseils — qui sont alors de pratiquer l’entrisme dans le parti socialiste en vue de le “ bolchéviser ” —, ils décident de se joindre aux militants du BOC pour fonder avec eux le Parti ouvrier d’unification marxiste. Qu’on lise, par exemple, la “ Lettre à un ami espagnol ” d’avril 36, où Trotski habille ses ex-camarades pour l’hiver prochain et pour quelques-uns des suivants, en prophétisant que “ les mercenaires de l’IC tromperont et détruiront les meilleures énergies révolutionnaires ” et en appelant à “ la condamnation implacable de toute la politique d’Andrés Nin et d’Andrade, qui était et continue d’être non seulement fausse mais criminelle ”. Plus rien n’arrêtera désormais le fondateur de la IVe Internationale dans ses critiques à l’endroit de ses ex-camarades, dénoncés comme “ centristes ” et “ traîtres ” à la révolution, pas même l’assassinat de Nin ou la répression dont ils seront victimes après mai 37. Qu’on en juge : “ Les éléments qui excluaient les trotskistes, écrit-il, vont définitivement trahir la révolution pour obtenir la grâce et ensuite les faveurs de Moscou ” ou encore : “ les centristes incurables du POUM grognaient, hésitaient, soupiraient, manœuvraient mais, en fin de compte, s’adaptaient aux staliniens ”, des lignes qu’Iglesias qualifie, à juste titre, de “ réellement inouïes ” et d’ “ insupportables ”. En réalité, dit-il, “ ils s’adaptaient aux staliniens comme les victimes s’adaptent au bourreau et la corde au pendu ”. Les jugements de Trotski sont d’ailleurs si manifestement aberrants que l’auteur croit nécessaire de recourir, “ en dehors de la nature politique du problème ”, à une explication de type psychologique pour tenter de comprendre l’intransigeance dont celui-là fit montre à l’égard de ses ex-camarades. “ Pour Trotski, écrit-il, dès l’instant que le POUM était né contre sa volonté, tout ce que ce parti pouvait faire ou ne pas faire était erroné, bâtard, hétérodoxe, anti-léniniste et le reste ”. Mais Iglesias ne s’en tient pas là et hasarde une autre hypothèse, que W. Solano fait sienne également, en tentant de se convaincre que la GPU, par l’entremise d’un agent infiltré au plus haut niveau de la IVe Internationale, aurait tout fait pour envenimer les relations entre Trotski et les dissidents espagnols du trotskisme. La politique de Trotski dictée en sous-main par la GPU, l’argument laisse rêveur : il y a sans doute d’autres manières, moins contournées, de tenter de comprendre — à défaut de la justifier — l’attitude du “ prophète désarmé ”.
a écrit :...je dois reconnaitre que, dans la lutte que Nin menait contre la bureaucratie soviétique, la justice était entiérement de son côté. Il s'efforçait de défendre l'indépendance du prolétariat espagnol contre les machinations diplomatiques de la clique au pouvoir à Moscou. Il a refusé de collaborer avec le GPU pour ruiner les intérêts du peuple espagnol. C'était là son seul crime. C'est ce crime qu'il a payé de sa vie.
(lucien @ samedi 11 novembre 2006 à 11:37 a écrit : Je crois pas qu'il y ait eu beaucoup d'études sur Zborowski dit Etienne.
Par contre il y a eu des études de Mark Zborowski... devenu ethnologue aux USA...(collection Terre Humaine a écrit :Mark Zborowski et Elisabeth Herzog. - Olam. Dans le shtetl d’Europe centrale, avant la Shoah. Première édition en langue française : 1991, accompagnée d’un dossier Débars et Critiques. Traduit de l’américain par : Didier Pemerle et Françoise Alvarez-Pereyre. Traduction revue pour l’édition française par Sylvie-Anne Goldberg. Préface d’Abraham Joshua Heschel. 556 p., 1 carte, 49 illustrations hors-texte, 21 illustrations in-texte, 1 glossaire, 3 index (personnes, lieux, thèmes).
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