(Zelda @ jeudi 19 octobre 2006 à 13:05 a écrit : Sauf que là, on ne peut pas répéter ça sans tenir compte du fait que certains travailleurs craignent que l'alternative ne soit plus gauche-droite, mais droite-extrême droite.
Pour ceux qui penseraient que Arlette/LO répètent toujours les mêmes formules depuis trente ans, cela devrait les faire réfléchir d'ailleurs.
Il s'agit justement de désigner gauche comme droite responsables de la progression des idées et des actions gouvernementales d'extrème-droite... Dire que nous ne voterons pas pour la gauche, mais que nous nous réjouirions que la population désavoue la politique de Sarkozy, c'est encore la meilleure solution pour faire comprendre que nous ne cautionnerions pas l'éventualité d'un gouvernement PS, tout à fait susceptible lui aussi de faire revenir les charters, tout en affirmant notre solidarité envers ce sentiment légitime.
Personne ici ne penserait à le formuler autrement si nous étions aus Etats-Unis. C'est une façon intelligente de présenter le problème, avec une subtilité qui n'est pas trop compliquée.
Faut pas non plus oublier les dégoutés de la politique...