(Vérié @ mercredi 11 octobre 2006 à 11:41 a écrit :(txi @ mercredi 11 octobre 2006 à 12:13 a écrit :
Donc prudence certes, et dans tous les cas, réaction à la mesure de l'évènement. Mais pas minimisation non plus des faits, au nom de la "banalité" de la violence scolaire.
Ne parlons alors pas de "minimiser" mais de rétablir l'importance des "événements" à leur juste valeur : tel que rapporté par l'article reproduit de LIbération - une bagarre de gamins et gamines qui se lancent des graviers -, c'est indiscutablement dérisoire. Ca resterait dérisoire meme si le ramadan avait servi de prétexte, ce qui n'est pas du tout établi. Inutile d'en faire un fromage.
Tu as toujours une façon bien à toi de rappeller à certains moments que ceci ou cela n'est pas clairement établi... Tu faisais pareil lors des manifestations attaquées par les voleurs de portables en 2005 et en 2006, venant 3 semaines après le début des graves affrontements, demander si un camarade avait vu des actes de violence gratuite... C'est un peu similaire ici. Franchement, avoir un esprit critique, ce n'est pas avoir un esprit de contradiction symptomatique.
A 16 ans, il n'y a plus d'innocence gamine vis-à-vis des femmes et de la religion. C'est un âge où l'on peut déjà travailler, avoir des relations amoureuses, polémiquer sur des sujets de société ou encore décider d'envoyer chier les croyances des parents. Je ne dis pas que les coupables sont irrécupérables, mais je n'ai pas envie de les dédouaner par l'image d'une cour de recré de 6-8 ans qui font des gestes inconsidérés. C'est n'importe quoi. Ils n'en ont plus l'âge, surtout quand il s'agit d'un groupe de 6 élèves visiblement, qui s'en sont pris à une gamine isolée qui avait le tort de ne pas jeûner.
Dérisoire ? Par rapport à quoi, la guerre en Irak ? Oui, mais on ne se scandalise pas que pour la politique internationale.