(redspirit @ samedi 2 septembre 2006 à 11:43 a écrit : (canardos @ samedi 2 septembre 2006 à 09:21 a écrit :
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Quel mépris à la fin? La plupart des "objecteurs de croissance" savent très bien que les riches et les pauvres n'ont pas à reduire leur consommation de manière égale et symétrique : la décroissance ne s'adresse pas de la même manière aux plus riches et aux plus pauvres, aux pays riches et aux pays pauvres. Qu'il existe des gros cons pour aller blamer les pauvres, sans doute mais ils ne représentent absolument pas l'ensemble des décroissanteurs !
c'est ce qui semble faire un peu défaut par moment dans ce débat : le discernement mais bon...
NON la décroissance ne peut s'appliquer à tout le monde de la même manière puisqu'à mon sens elle est s'appuie fortement sur une démarche volontaire.
A mon tour je suis surpris que dans vos débats la société ne semble exister que sous une seule forme : patrons et travailleurs. Les uns sont-ils forcément sous le "reigne des autres" ? Qu'en est-il de tous les "travailleurs" indépendants, les scop, artisants, paysans, artistes...ils ne font pas partis de VOTRE société, ils sont où cela ? Comment les intègre-t-on dans cette tant attendue révolution qui prendra aux patrons pour donner aux travailleurs ?
les réflexions que soutend la décroissance s'adressent A TOUT LE MONDE puisqu'on est plus dans un système manichéen (encore une fois à mon sens car y'a pas de "petit livre rouge de la décroissance")
J'ai l'impression que comme j'ai jamais lu un bouquin politique (je fais ce choix de faire des confitures plutôt que de lire stiner et tout le reste) je suis un peu perdu dans vos théories fondamentales...et je peux pas trop débattre là-dessus. Mais ça ne me semble rester que du bouillement de matière grise et point barre. Où est-ce que vos théories s'ancrent dans la réalité, dans le quotidien des fameux travailleurs ??
"La décroissance" me permet, elle, de faire ce lien, en partant de toutes ces choses du quotidien (sur lesquels je peux agir maintenant sans attendre la révolution) pour les ratacher à quelque chose de plus politique.
Malgré tout je pense que certaines de vos visions de la société idéale trouvent échos dans la décroissance...sauf peut-être le toujours plus de nucléaire pour toujours plus de mp3, et ceci n'est nullement une tiatribe anti-progrès juste une réflexion sur l'utilité du mp3 (à part le fameux "c'est pratique") lorsque l'on a déjà pour écouter de la musique :
- ses propres cordes vocales et celles des autres
- les instruments de musique ou ceux des copains (je rappelle tout de même qu'on est pas obligé de s'acheter un stradivarius et d'aller au conservatoire pour jouer de la musique, car je vois d'ici tout de suite qu'on me repproche que c'est réservé aux riches, mais puisqu'on l'itilise tous pour ce débat : combien d'harmonica peut-on se payer pour le prix d'un ordi et d'un abonnement internet ????)
- la radio
- le vinyl
- la k7 audio
- le cd
c'est sûr que pour le plus grand bonheur de tous les travailleurs on pourrait à l'infinie inventer d'autres moyens techniques pour encore d'autres forme de diffusion musicale mais bon il me semblerait plus intéressant de progresser sur le statut des intermittents (qui régressent fortement), histoire que l'on conserve encore des ptits concerts un peu partout (j'suis pas trop réac à vouloir revenir en ce temps là ?)
Amanda, biensûr que dans ton cas tu ne dois pas trop te sentir concernée, alors tant mieux si le militantisme est la réponse que tu as trouvée mais ne crois pas non plus qu'en étant "décroissant" on ne peut faire rien d'autres que ses confitures et laver les couches de ses marmots, on peut également militer, tout n'est question que de choix à tel ou tel moment.
(sans vouloir être "donneur de leçon", préparer 6 pots de confiture d'orange prend au grand max 1/2 heure, certes c'est plus long pour les mûres car il faut les ramasser...)