Ne pas se tromper de cible

[Ottokar]

Ola, Oli ! pour la lisibilité, tu ne peux pas écrire autrement qu'en texto ? il y a des vieux ici et avec leurs petits yeux et leurs neurones avachis, ils ont du mal à suivre...

Excuse, je traduis :

olaoli, purla lizibilité, t pepa parlé autreman ken texto ? ya dé vieu issi éavek leur petizieu izondumal asuivr

[Wapi]

Oli

effectivement, disons alors kil y a des bourgeois moins pire ke dautre tout simplement parce kil n'ont pas les mêmes prioritées même si dans tout les cas cest une situation incluant des salarié et un patron

Bon, mettons que ce que tu dis soit vrai sur certains "bourgeois" qui seraient moins pires que d'autres. (Même si je pense que dans le fond ils ne sont pas "meilleurs" ou "pires" selon par un effet de leur volonté individuelle, mais bien sous la pression des circonstances).

Qu'est-ce que tu en tires comme conclusions sur cette organisation sociale qui fait qu'il y a des patrons d'un côté et des travailleurs de l'autre ?

[zeanticpe]

oui, je suis d'accord avec toi wapi, mais j'ajoute, si on trouve le patron super gentil, (j'ai noté que tu n'y croyais pas bien, à cette facon de voir les choses on est d'accord), même si on trouve un patron super gentil donc, il y aura toujours un moment où le simple jeu de la concurrence l'obligera à suivre les "impératifs" du marché.
donc le patron super gentil n'existe que dans ses voeux pieux.
la place même qu'il occupe dans la production l'obligera à baisser ses prix à un moment, à baisser les salaires, à investir dans des machines plus rentables etc...
Moi, je pense qu'individuellement on peut être gentil, sympa avoir des qualités humaine, mais socialement, on est toujours ramené à la place que l'on a dans la production, surtout quand la crise s'aggrave avec les inégalités.

[Oli]

ce que je veux dire par "moins pire que d'autres", c'est que certain patron ne respectent pas les travailleurs,ni les consommateur ,ni lenvironnement pour faire plus de profit même si ils ont déja largent nécessaire pour tout affronter les problèmes du marché(ex:compagnie pétrolière), tandis que dautres sont obliger de se soumettre aux règles du marché(ex;petite entreprises local). Hors,ces patrons la qui travaillent avec leurs amis parfois même,sont plus favorable a notre cause que les gros capitalistes parce que ce nest pas le profit mais la rentabilité qui les obliges a agir de la sorte. Conclusion, ils sont moins pire,même si ils aimeraient faire plus dargent,ce ne sera pas à lencontre de leurs collègues de travail. Mais bon,ses situations sont rare..

*désolé pour le texto

[zeanticpe]

Je connais quelqu'un comme ca. Un jeune. Il a monté une petite entreprise d'informatique. C'est un gars issu d'un milieu populaire, de gauche, révolté par le racisme, par la pauvreté et tout. Dans son entreprise il était le patron. On peut dire qu'il payait honnêtement ses employés. Malheureusement pour lui, il a eu un accident et il a du déposer le bilan.
Mais s'il avait pu continuer, il aurait été condamné soit à grossir, pour résister à la concurrence,diminuer ses coûts, accepter de plus gros marchés, soit à disparaître face à la concurrence. Il aurait peut-etre changé avec le temps.Je ne sais pas.
Pour conclure Ihaveadream, peut-être que certains petits patrons, s'il y a des luttes, une crise economiques qui s'aggrave pourront rejoindre le camp de la classe ouvrière, parce qu'ils n'en sont pas si loin. Mais, à mon avis cela voudra dire que la classe ouvrière saura leur offrir des perspectives révolutionnaires. En allemagne pendant la révolution prolétarienne, certainement que des tas de petits patrons portaient un regard positif sur le mouvement ouvrier, et ils auraient pu être entrainé par la classe ouvrière.
Donc si c'est à cela que tu penses, je suis d'accord.
Mais cela nous rappelle aussi que après l'écrasement de la révolution, la petite bourgeoisie s'est retrouvée à grossir les rangs d'Hitler derrière la bourgeoisie allemande.
Par contre la paysannerie russe a suivi les ouvriers en 1917. Et, c'était des petits propriétaires, on peut dire. Mais ils étaient tellement pauvres et en avaient tellement ras le bol d'avoir été entraînés dans une guerre qui ne les concernaient pas qu'ils se sont vite retrouvés à soutenir la classe ouvrière.