(fourmi_rouge @ samedi 27 mai 2006 à 10:23 a écrit :(Ottokar @ samedi 27 mai 2006 à 08:25 a écrit :Mais non, restons dans le ton. Deux c'est un couple, trois ou cinq une partouze, 30 un parti !
(30 000 ou 300 000 je n'ose imaginer... wouaaaaahhh ! râââââh lovely !!!)
) ne le conteste.
Donc où est le débat? Le nombre de personne (une trentaine) pas assez gros pour constituer une dynamique, selon Ottokar. Logan rejoint son avis en y ajoutant une accusation de camoufler sciemment le petit nombre par des mots tel que "dynamique" et "regroupement". Trop Petit, pas assez gros, Puig Antich ose la blague :yes: .J'ai bien résumé?
C'est assez bizarre d'entendre cela de militants d'un parti qui a longtemps été qu'une poignée, qui est encore méprisé par les autres (et les médias) pour son faible nombre de militants (pourtant d'une autre qualité que pas mal d'adhérants PS recrutés sur internet). Une réunion qui a justement pour but de permettre des convergences sur certains points politiques de la part de groupes pas forcément d'accord sur tout devrait au contraire réjouir les militants sincères.
Si on parlait du fond plutot?a écrit :Et maintenant ?
Entrons-nous dans une phase uniquement dominée par la préparation (et par l’attente) des élections présidentielles ? Nous ne le pensons pas.
Les militants de LO qu'en pensent-ils? Oups... j'oubliais, nous sommes trop insignifiants pour poser des questions. :ermm:
Nous n'avons jamais méprisé une organisation parce qu'elle était petite. D'ailleurs nous-mêmes nous considérons comme petit. Ce qui est plus discutable, c'est la manière de se présenter comme si on représentait quelque chose alors que l'on ne représente rien. Par exemple, pour faire vite, quand vous écrivez :
a écrit :
Le Comité Communiste Internationaliste (trotskyste) est issu du courant formé par les militants exclus avec Stéphane Just du PCI en 1984. Ces militants avaient formé le groupe Combattre Pour le Socialisme. En 1997, à la mort de Stéphane Just, le groupe a éclaté en plusieurs groupes rivaux à la suite de scissions à répétition. Les militants ayant formé le CCI(T) se sont organisés, à l’origine, en fraction publique pour redresser CPS. Arrivés à la conclusion que ces scissions ont été le fruit du défaitisme, notamment marqué par la fin de l’URSS.
"Redresser CPS", on imagine Trotsky menant le combat dans l'IC avant de décider qu'elle n'était pas redressable. Or, dans l' exemple cité, il ne s'agit que de quelques dizaines de militants qui n'ont quand même pas trahi la révolution chinoise ou le prolétariat allemand. Alors, c'est cela qui est ridicule, pas d'être petit.
Le point de vue, l'analyse de la situation, ce qu'il faudrait faire dans la période, vous avez bien sûr le droit de l'exprimer indépendamment de ce que vous représentez.
Pour répondre à ta question, non, le problème pour la période à venir, ce n'est pas les élections puisque l'on ne peut rien en attendre en soi. On ne peut pas non plus spéculer sur le fait que, comme ne 1936, une victoire des partis de gauche créeraient une dynamique et que l'agitation sociale serait au RV. Nous avons été parmi les rares à l'EG à le dire en 1981. Il n'y a rien d'automatique. La victoire du Front Populaire en 1936 était la conséquence d'une montée de la classe ouvrière. La victoire de Mitterrand en 1981 (inversion de 1 à 2% du résultat de 1974) était le résultat de la position de Chirac et du RPR par rapport au vote Giscard.
Alors bien sûr, la seule chose qui comptera vraiment, c'est la capacité de la classe ouvrière à se mobiliser. Des premières batailles ont été menées, dans un contexte de crise qui ne facilite pas les choses, en particulier dans le privé. Mais tout reste possible, y compris avant les élections mais ce n'est pas nous qui fixons les échéances sociales.