(El convidado de piedra @ samedi 20 mai 2006 à 17:24 a écrit : Don Quijote dit :Voyons:a écrit :Concernant l 'unité de l ' extrème gauche , il ne faut pas en attendre des miracles et s 'imaginer que les masses n 'attendent que ça pour accourir chez nous ... quand on voit la difficulté qu 'il y a à ne ne serait-ce que discuter dans un marché à vendre un canard , alors là , on se dit ..
L 'unité , oui mais pas ' l'unité pour l 'unité mais à condition que cela apporte un réel progrès , sinon ça sera 0+0 ou alors , ça sera du lavage de linge sale non pas en famille mais au vu et au su de tous , et des "discussions" à n 'en plus finir qui grèveront l 'action ....
Alors , je pose la question , contrairement au Convive , je ne crois pas qu 'il y a une attente réelle des masses vis -à-vis de l 'extrème gauche et de ce qu 'elle pourrait proposer
Se souvient -il des dernières élections" régionales "? Qu 'il médite la dessus ...
Il n - y a pas dans l "ensemble une réelle remontée de la combattivité des masses .
Et pour l 'instant , il semblerait que les " masses " vont plutôt se tourner par défaut certes mais par défaut tout de même vis -à-vis de la " gauche gouvernementale" ( du moins électoralement
C 'est même en jouant sur cette illusion que la LCR a cru bon d 'essayer de s 'intégrer dans ce rassemblement " " anti libéral"
Avec le sucés que l 'on sait
Les masses qui votent ou votaient pour l'EG (on peut bien parler des masses) n'ont pas "accorues" chez les partis d'EG. Elles n'en sont pas là. Et il faudra, non seulement un reveil important des luttes décidées pour qu'elles "accourent"; mais encore, elles n'accourront que quand elles seront convaincues qu'elles voient dans un parti ou des patis de l'EG une direction ferme, souple tactiquement et forte numériquement.
Les difficultés du moment sont evidentes. Le "vote utile", la marche de saoulard de la LCR, l'état de mobilisation et de concience des travailleurs sont de vrais obstacles. Cela peut donner l'impression que les masses n'attendent rien de l'EG.
Et elles attendront encore moins s'ils voient que l'EG passe le plus clair de son temps à se diviser; comme inmanquablement deux candidatures vont donner une confirmation à ce que les prejugés disent, appuyés par la presse aux ordres.
Evidement il faut éviter "le lavemment du linge sale" (bien que les discusions soit un peu plus difficile et moins genant), mais de tels "obstacles" qui apparaitront toujours, ne peuvent pas arreter un accord nécessaire. Un programme commun, des discusions approfondies peuvent remedier pour l'essentiel à cette objection. Comme cela a été le cas auparavant.
L'attente de masses ne peut se manifester s'il n'y a rien qu'on leur propose. Et si ce qu'on voit des prochaines élections se confirme; c'est à dire un duel entre un Sarkozy et un socialiste assurée de sa gauche (les verts et les communistes ne présentant pas de candidat) et qui va chercher à gagner les voix du centre; c'est à dire quelqun (e) qui va proposer un programme très au centre(Ségolene royal par ex.); des nombreux électeurs de l'EG et meme communistes et socialistes de base vont hésiter devant ce "choix".
Et comme pour le soldat qui se trouve de l'autre coté de la barrière, il ne se décidera à mettre crosse en l'air (voter pour l'EG) que s'il voit un minimum de chances que sa voix va avoir un impacte, va servir à quelque chose; autrement il restera sous les ordres de l'officier, du candidat socialiste. Cela ne peut se faire qu'avec une candidature commune et un programme commun à mon avis.
Les électinos régionales. C'est sur cela va à l'encontre de mon argumentation, quoique...L'unité a servi au moins à trouver un score que tout en étant mauvais n'a pas été catastrophique. En plus, la perspective que je viens de dessiner, tout à fait posible (voir l'exemple d l'italie) change la done par rapport aux régionales.
Si le PS se sent sur sur sa gauche (et une division de l'Eg ne peut que le conforter la-dessus) au point de disputer essentiellement les voix du centre; la campagne va totalement dégouter les travailleurs conscients et va faire hésiter à beaucoup de ceux qui auraient choisi l'option "vote utile"; de l'une parce que le vote utile deviens bien moins nécessaire quand les Verts et les PCF voteront dès le premier tour PS,
De deux, parce que les "propositions" du candidat socialiste seront tellement "au centre" que toute revindication des travailleurs ne sera crédiblement portée que par l'EG. Beaucoup d'électeurs communistes et de l'Eg qui ne l'avaient pas fait pour les régionales peuvent revoter EG
.
De ces deux élements il peut arriver qu'on se trouve avec une bonne votation, mais elle ne deviendra bonne que si l'EG va unie à l'élection, la division va surement décourager beaucoup des électeurs potentiels.
Que les luttes puevent améliorer cette perspective? Sans doute. Ce serait un plus.
Que la LCR est opportuniste?. Sans doute. Mais justement, dans l'impasse où elle se trouve, elle a intérêt peut-être à renouveler avec l'union LO-LCR pour s'engouffrer dans la breche qu'une candidature "unie" de la gauche va laisser toute ouverte.
Et meme si tout ce "scénario" ne voit pas le jour (les verts et les communistes présentent des candidats, le PS fait de la démago à gauche) il n'y a que l'union LO-LCR qui peut "sauver les meubles" (comme pendant les régionales) . Autrement c'est la Berezina assurée.
Cher Convive ... cela fait baucoup de "si" et en politique , si on est sérieux , on ne discute pas et on n 'agit pas à partir de supputations mais à partir de faits réels et crois moi , comme toi , je déplore la division de l 'extème gauche , mais de toutes façons , cette unité ne peut pas se résumer à un cartel électoral , elle doit se vérifier et se traduire dans les luttes au sein du monde du travail .. et là , crois moi , bien souvent , on se retrouve seuls à LO ....