Rassembler la "gauche" ?

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par femmectout » 18 Mai 2006, 18:42

(roudoudou @ jeudi 18 mai 2006 à 19:37 a écrit :
Je pense que dans le tertiaire, comme dans le service, les gens bosse non! donc se sont bien des travailleurs, ou des ouvriers, non tu crois pas toi ? :-P
simplement il faut peut_être redéfinir le terme... ou bien je suis restée à l'ancienne définition d'ouvrier, et c'est moi qui doit réactualiser ma base de données... mais je ne pense pas être la seule...
femmectout
 
Message(s) : 0
Inscription : 14 Mai 2006, 15:46

Message par femmectout » 18 Mai 2006, 18:51

(El convidado de piedra @ jeudi 18 mai 2006 à 19:40 a écrit :Je suis meme pour l'union de tous ceux qui veulent s'unir pour ces objectifs, sans distinction de sexe, race, réligion, opinion politique, hobby, ou autre. A la condition qu'ils veulent bien lutter, defendre ou voter pour des candidats qui defendent ce programme. Ou chaque chose séparement. Chacun est libre.


J'adhère !!!
:-P
femmectout
 
Message(s) : 0
Inscription : 14 Mai 2006, 15:46

Message par Ottokar » 18 Mai 2006, 18:57

(femmectout @ jeudi 18 mai 2006 à 19:39 a écrit : ou bien ce sont les prolétaires qui se sont embourgeoisés ???

Non, réellement, les classes moyennes se sont "prolétarisées" ! Du temps de Marx les petits bourgeois étaient réellement des bourgeois, mais petits : des commerçants possédant leur boutique, des artisans possédant leur échoppe, de petits industriels avec 4 ou 5 ouvriers, des paysans s'échinant sur un lopin en se croyant des possédants et réagissant parfois violemment contre les "partageux". Les classes moyennes aujourd'hui ne possèdent plus les moyens de production. Lorsque les bourgeois, les possédants, les vrais, ferment leurs usines, ils virent tout le monde, même ceux qui se croyaient de leur côté, les cadres, les ingénieurs... d'où la révolte de ce cadre racontée dans le livre et le film "le couperet" ou le désenchantement amusé de Dilbert.

Prolétaires de tous les pays, en col blanc ou en col bleu, unissez-vous !
Ottokar
 
Message(s) : 731
Inscription : 16 Jan 2005, 10:03

Message par roudoudou » 18 Mai 2006, 19:01

a écrit :simplement il faut peut_être redéfinir le terme


Pourquoi tout compliqué ?
“J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé.”
Voltaire
Avatar de l’utilisateur
roudoudou
 
Message(s) : 26
Inscription : 11 Jan 2006, 14:53

Message par femmectout » 18 Mai 2006, 19:14

(El convidado de piedra @ jeudi 18 mai 2006 à 19:55 a écrit :
OU femmectout penserait qu'il n'y a que des bourgeois en france?

"En este mundo traidor,
donde nada es verdad ni mentira
todo es segun el color
del cristal con que se mira"


non, je n'oublie pas qu'il y a des ouvriers dans des usines ou derrière des étals, mais suis-je suis déconnectée de la réalité en pensant qu'il y en a lmoins qu'à l'époque de Trotsky ?


Et ensuite, je ne comprends pas l'espagnol ...

Je voudrais revenir sur le fil : j'ai cru comprendre, au coyrs de mes lectures dans le forum, que pour certains (sont-ils nombreux ? majoritaires ?), le vote n'est pas important. L'emporter ou non n'est pas important ...

Alors qu'est-ce qui est important.

Au risque de faire sourire certains (!), je pose la question : est-ce qu'un vote, une adhésion pour la direction des idées, le changement de la société, est un risque si grand ? une utopie ? ou quelque chose à éviter ? ou quelque chose d'impossible ?

monsieur le convive :smile: a dit + haut "La question est le comment...et le aujourd'hui."

Le vote en 2007 d'un plus grand nombre de sympathisants ne peut-il pas être une action efficace pour aller vers l'amélioration ?

ou seulement réfléchir, pour changer les idées des déjà convaincus ?
je ne vous provioque pas, j'essaie de comprendre.
femmectout
 
Message(s) : 0
Inscription : 14 Mai 2006, 15:46

Message par Sterd » 18 Mai 2006, 19:17

(femmectout @ jeudi 18 mai 2006 à 20:14 a écrit : non, je n'oublie pas qu'il y a des ouvriers dans des usines ou derrière des étals, mais suis-je suis déconnectée de la réalité en pensant qu'il y en a lmoins qu'à l'époque de Trotsky ?
Il y en a bien plus au contraire.

Il y a plus d'ouvriers aujourd'hui en Corée du Sud, qu'il n'y en avait sur toute la planète au moment ou Marx écrivait "Le Manifeste".
Les millions de paysans qui ont été chassés de leurs terre sur l'ensemble du globe durant de 100 ou 50 dernières années sont venus renforcer la classe des prolétaires qui est bien plus nombreuse aujourd'hui qu'elle ne l'a jamais été.
Sterd
 
Message(s) : 0
Inscription : 27 Nov 2005, 20:51

Message par Gaby » 18 Mai 2006, 19:18

(femmectout @ jeudi 18 mai 2006 à 20:14 a écrit : non, je n'oublie pas qu'il y a des ouvriers dans des usines ou derrière des étals, mais suis-je suis déconnectée de la réalité en pensant qu'il y en a lmoins qu'à l'époque de Trotsky ?
J'ai pas les chiffres exacts, mais proportionnellement parlant, je crois bien la différence n'est pas si marquée que cela pour ne prendre que l'exemple de la France. Il y a une croissance du nombre d'ouvriers lors des "30 glorieuses" (qui étaient bien misérables en tout point), pour redescendre depuis la crise du pétrole des années 70.
A l'échelle du globe, je serais TRES surpris qu'il y ait moins d'usines que dans les années 30.
Gaby
 
Message(s) : 401
Inscription : 27 Fév 2004, 10:53

Message par Louis » 18 Mai 2006, 19:42

a écrit :'ai pas les chiffres exacts, mais proportionnellement parlant, je crois bien la différence n'est pas si marquée que cela pour ne prendre que l'exemple de la France. Il y a une croissance du nombre d'ouvriers lors des "30 glorieuses" (qui étaient bien misérables en tout point), pour redescendre depuis la crise du pétrole des années 70.

J'ai pas les chiffres (mais je peut chercher) mais effectivement, la catégorie "ouvrier" et "employés" -qui ne regroupe pas exactement la "classe ouvriere" dans sa globalité- a "légérement" baissée depuis les années 70, et est largement plus importante numériquement que depuis les années trentes ! Ce qui a pas mal bougé par contre, et meme par rapport aux années 30, c'est la perte des "bastions", de ces endroits ou la concentration et la combativité des travailleurs avaient permis un certain nombre de conquetes !
Louis
 
Message(s) : 0
Inscription : 15 Oct 2002, 09:33

Message par Barikad » 18 Mai 2006, 19:47

(Sterd @ jeudi 18 mai 2006 à 20:17 a écrit :
(femmectout @ jeudi 18 mai 2006 à 20:14 a écrit : non, je n'oublie pas qu'il y a des ouvriers dans des usines ou derrière des étals, mais suis-je suis déconnectée de la réalité en pensant qu'il y en a lmoins qu'à l'époque de Trotsky ?

Il y en a bien plus au contraire.

Il y a plus d'ouvriers aujourd'hui en Corée du Sud, qu'il n'y en avait sur toute la planète au moment ou Marx écrivait "Le Manifeste".
Les millions de paysans qui ont été chassés de leurs terre sur l'ensemble du globe durant de 100 ou 50 dernières années sont venus renforcer la classe des prolétaires qui est bien plus nombreuse aujourd'hui qu'elle ne l'a jamais été.
Sans meme parler de la chine, où l'unité de mesure est la dizaine de millions, en corée du sud il y avait en 1960 300 000 ouvriers, il y en 3 millions aujourd'hui il me semble. On pourrais ajouter l'ensemble des pays en voie d'industrialisation (pour certains bien avancée): Mexique, Brésil, Nigeria, Afrique du Sud, Inde, Malaisie, etc...
Compareré aux quelques fabrique du XIXeme siecle, il n'y a pas photo. D'autant plus que lorsqu'on parle du proletariat parisein qui a fait la commune (1871), on parle essentiellement d'artisants ou d'ouvriers travaillant dans de toutes petites unités.
Barikad
 
Message(s) : 0
Inscription : 28 Mai 2003, 09:18

PrécédentSuivant

Retour vers Politique française

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 5 invité(s)