anniversaire du référendum sur l'Europe

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Message par Puig Antich » 17 Mai 2006, 14:34

a écrit :Sinon en suivant ta logique, la défaite sur les retraites de 2003, ainsi que la réforme de la Sécu en 2004 ont aidé à la victoire sur le CPE etc...


Ben les leçons de la défaite de 2003 ont aidé à ne pas reproduire les mêmes erreurs en 2006 en tout cas...
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Message par Puig Antich » 17 Mai 2006, 14:42

txi tu devrais relire rosa luxembourg sur les défaites qui sont des victoires et les victoires qui se transforment en défaites...

il y a ce qui se passe dans l'immédiat, et ce qui reste pour plus tard

1905 est une terrible défaite, mais c'est déjà les conseils ouvriers

tout celà n'a rien à voir avec aujourd'hui, mais la dialectique de l'histoire n'a pas changé
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Message par fourmi_rouge » 17 Mai 2006, 14:59

(txi @ mercredi 17 mai 2006 à 15:38 a écrit :
a écrit :Le résultat au référundum de Maastrich rentre très probablement dans l'analyse de la victoire le CIP, comme le "Non" du 29 mai rentre dans l'analyse de la victoire du CPE.


Si je comprends bien : les défaites d'avant-hier ont conduit au victoires d'hier, de la même façon que les victoire d'aujourd'hui annoncent les victoires de demain....SUBTIL ! :smile:

Non, je crois qu'on ne se comprends pas. Reprenons, veux tu?
Je disais: le "non" a contribué à la victoire contre le CPE, disons qu'il a aidé. Et je donne l'exemple des réseaux militants construits pendant la campagne et "réactivés" pour la lutte contre le CPE.
Tu m'opposes à cela la victoire contre le CIP après la défaite du référundum de Maastricht. Je réponds que d'une part ce n'est pas forcément superposable, a priori, et d'autre part ce n'est pas contradictoire avec ma première affirmation. Une victoire après une défaite n'est pas impossible, elle peut etre, comme le souligne Puig, une expérience qui va finalement renforcer la lutte suivante, au lieu de la miner.

Mais encore une fois, je n'avancais pas de lois générales sur les conséquences des victoires et des défaites sur les luttes postérieures mais uniquement les effets positifs de la victoire du "NON" sur le mouvement contre le CPE.
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Message par interluttant » 17 Mai 2006, 16:12

moi, je ne crois pas que la victoire du "non" a aidé à la victoire contre le CPE :altharion: .

Quelques camarades ont dit qu'il n'y avait pas d'électeurs qui regrettaient d'avoir voté "non" alors qu'il y en a qui regrettent d'avoir voté Chirac contre Le Pen.
En effet, il y a une grande différence entre ces deux scrutins : c'était une faute majeure d'appeler à battre Le Pen dans les urnes, alors que c'est une faute tactique mineure d'avoir appelé aux urnes contre la constitution.

Voter "non" contre la constitution, c'était simplement inutile.
A l'heure où nous allons bientôt devoir convaincre autour de nous de l'utilité de voter Arlette aux prochaines élections, il me semble qu'il aurait mieux vallu s'abstenir de mobiliser les travailleurs pour un scrutin qui, quel qu'en soit le résultat, ne pouvait avoir d'impact sur leur vie.
interluttant
 
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Message par Puig Antich » 18 Mai 2006, 09:40

a écrit : Puig, quels sont les éléments OBJECTIFS qui te permettent d'écrire


Mouvements de masse contre les retraites, contre la loi Fillon, quelques luttes ouvrières éparses mais plus nombreuses, je pense, qu'il y a quelques années, accélération de l'offensive de la bourgeoisie française qui contraint les organisations au combat contre le C.P.E, pas de fléchissement sur un mouvement long qui culmine avec .3 000 000 de personnes dans les rues SANS APPEL CENTRAL A LA GREVE, retrait de ce même C.P.E., crise gouvernementale largement liée à ce camoufflet, augmentation du niveau d'organisation et de conscience du travail de sape des bureaucrates syndicaux et politiques, mots d'ordre de + en + radicaux, etc.

Cette montée n'est pas linéaire, vu qu'elle est parsemée de reflux et de défaites, mais c'est normal...
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Message par fourmi_rouge » 18 Mai 2006, 10:13

(interluttant @ mercredi 17 mai 2006 à 17:12 a écrit : moi, je ne crois pas que la victoire du "non" a aidé à la victoire contre le CPE altharion.gif .

Quelques camarades ont dit qu'il n'y avait pas d'électeurs qui regrettaient d'avoir voté "non" alors qu'il y en a qui regrettent d'avoir voté Chirac contre Le Pen.
En effet, il y a une grande différence entre ces deux scrutins : c'était une faute majeure d'appeler à battre Le Pen dans les urnes, alors que c'est une faute tactique mineure d'avoir appelé aux urnes contre la constitution.

Voter "non" contre la constitution, c'était simplement inutile.
A l'heure où nous allons bientôt devoir convaincre autour de nous de l'utilité de voter Arlette aux prochaines élections, il me semble qu'il aurait mieux vallu s'abstenir de mobiliser les travailleurs pour un scrutin qui, quel qu'en soit le résultat, ne pouvait avoir d'impact sur leur vie.

Je ne suis pas d'accord, et pour la première phrase j'ai donné l'exemple concret des réseaux.

En réalité ce n'est pas LO ou d'autres organisations qui ont mobilisés les travailleurs sur le scrutins. Ils l'ont fait presque indépendamment de la volonté des organisations qui ont pris le train en marche. Une partie s'est investis car c'était un moyen pour infliger une défaite (ou empécher une victoire) au gouvernement.
La deuxième raison est liée à la nature même d'un référundum dans la 5ième république, présenté par le président et inévitablement considéré comme un plébicite. Le "non" a donc été une défaite pour Chirac et Raffarin qui, grillé également par ses "réformes" précedantes, a du laisser sa place à Villepin.

Cela a t il changé la vie des travailleurs? Non. La victoire contre le CPE, non plus. Infliger une défaite au gouvernement est il inutile si il n'a pas d'impact immédiat sur la vie des travailleurs? Je crois que non.



Je crois que rien que pour lire l'édito de libération de July du 30 mai ca vallait le coup de mobiliser pour le "non" :D
fourmi_rouge
 
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