(interluttant @ mercredi 17 mai 2006 à 17:12 a écrit : moi, je ne crois pas que la victoire du "non" a aidé à la victoire contre le CPE altharion.gif .
Quelques camarades ont dit qu'il n'y avait pas d'électeurs qui regrettaient d'avoir voté "non" alors qu'il y en a qui regrettent d'avoir voté Chirac contre Le Pen.
En effet, il y a une grande différence entre ces deux scrutins : c'était une faute majeure d'appeler à battre Le Pen dans les urnes, alors que c'est une faute tactique mineure d'avoir appelé aux urnes contre la constitution.
Voter "non" contre la constitution, c'était simplement inutile.
A l'heure où nous allons bientôt devoir convaincre autour de nous de l'utilité de voter Arlette aux prochaines élections, il me semble qu'il aurait mieux vallu s'abstenir de mobiliser les travailleurs pour un scrutin qui, quel qu'en soit le résultat, ne pouvait avoir d'impact sur leur vie.
Je ne suis pas d'accord, et pour la première phrase j'ai donné l'exemple concret des réseaux.
En réalité ce n'est pas LO ou d'autres organisations qui ont mobilisés les travailleurs sur le scrutins. Ils l'ont fait presque indépendamment de la volonté des organisations qui ont pris le train en marche. Une partie s'est investis car c'était un moyen pour infliger une défaite (ou empécher une victoire) au gouvernement.
La deuxième raison est liée à la nature même d'un référundum dans la 5ième république, présenté par le président et inévitablement considéré comme un plébicite. Le "non" a donc été une défaite pour Chirac et Raffarin qui, grillé également par ses "réformes" précedantes, a du laisser sa place à Villepin.
Cela a t il changé la vie des travailleurs? Non. La victoire contre le CPE, non plus. Infliger une défaite au gouvernement est il inutile si il n'a pas d'impact immédiat sur la vie des travailleurs? Je crois que non.
Je crois que rien que pour lire l'édito de libération de July du 30 mai ca vallait le coup de mobiliser pour le "non"
