(Gaby @ jeudi 27 avril 2006 à 08:05 a écrit : C'est un prof qui s'est fait agresser par un élève. C'est pas compliqué. Les gamins n'ont pas été se ballader en disant qu'ils détestent les prolos. Evidemment que leur comportement est asocial, que peut-être ils n'aiment pas l'école et sans doute que ce sont des bourrins. Pas la peine d'en faire l'histoire des milices fascistes qui s'en prennent au mouvement ouvrier délibérément. C'est vraiment leur prêter des intentions.
je crois que Gaby a tout tres bien resume ici.
et Verie complete tres bien quand il dit:
a écrit :Mais, pourquoi discutons nous de cet incident ? Tout simplement parce que les médias lui ont fait une publicité considérable, hors de proportion avec son importance véritable, puisque la prof n'a pas été blessée. (Les termes "horrible agression" sont donc un peu excessifs : il y a tous les jours des drames vraiment plus horribles, meme si cette enseignante a pu être traumatisée.)
bon je vais pas citer tout le monde.

mais c'est vrai que on peut deplorer la violence dans notre societe. d'autant plus que les agresses, vol de portable, voiture brulee ou agression physique, ce sont le plus souvent les plus pauvres.
on n'est pas encore à l'époque où il existe un extrême droite qui construit des milices anti ouvrières mais oui une partie de ces jeunes pourront être candidats.
mais dans la situation politique actuelle, on est plutôt me semble-til dans une époque où certains exploitent ces faits divers au service d'une politique de l'ordre bourgeois.
j'ai entendu à la radio que des maires se plaignent du manque de flics.
mais en fait, on n'en a pas besoin. Quand des gens font des écarts de conduite sur la route, ils se font klaxonner. quand les voyous ont attaqué les manifs, celles-ci ont su réaigir et défendre leur propre sécurité.
Ceci pour dire que même si la pauvrete engendre des dechets, il faut veiller à s'en occuper nous-mêmes quand on le peut, si on le peut et ne pas oublier que la violence des patrons est bien pire encore dans ce qu'elle declenche comme desarroi au nom du profit.