a écrit :
1/ les mulitnationales se moquent totalement du nombre absolue de la population, ce qui leur importe c'est d'avoir une amrée de réserve suffisante d'un côté (c'est largement le cas) et une demande solvable de l'autre.
2/ La limitation de la population, c'est toujours la thèse des riches qui veulent disant que si les pauvres veulent manger à leur faim, ils n'ont qu'à pas proliférer....
Il n'y a pas surpopulation mondiale par rapport au potentiel d'accueil de la terre.
Autant je suis d'accord avec le point 1, autant le point 2 me semble faire partie des phrases qui n'ont pas beaucoup de sens.
Le potentiel d'accueil de la terre, je ne sais pas trop ce que c'est. Ça veut dire qu'on pourrait nourrir plus de gens qu'il n'y en a sur la planète aujourd'hui? Certainement. Mais la limitation de la population, ce n'est pas "que" la thèse des riches, ou en tout cas des pays riches. C'est aussi la "thèse" des gouvernements de pays très pauvres, comme l'Inde, qui se trouvent dans une situation très difficile à gérer à cause d'une population qui est beaucoup trop importante par rapport aux (maigres) infrastructures existantes. Alors, bien sûr, on peut dire: ces gouvernements sont à la solde de la bourgeoisie locale et des multinationales (ce qui est vrai), et au fond, se foutent pas mal du sort de leurs populations (ce qui est vrai aussi). Mais les mesures qu'ils prennent contre la surpopulation (et je n'approuve bien évidemment pas la manière) font partie du cortège de mesures qu'un gouvernement peut prendre "dans l'intérêt bien compris de la bourgeoisie", et qui sont effectivement nécessaires. Imaginons un instant qu'il y ait une révolution et un gouvernement communiste en Inde (faisons un peu de fiction), donc au service de la population. Il faudrait bien sûr qu'il organise en priorité des infrastructures décentes pour la population, mais la population est en telle explosion qu'il aurait beaucoup beaucoup de mal à amener tout le monde à un niveau décent. Et il prendrait tout naturellement des mesures pour limiter la croissance de la population (éducation, distribution de moyens de contraception, et non pas stérilisation forcée, etc...). Parce que c'est difficilement tenable autrement. Il suffit de voir des villes comme Bombay ou Calcutta, où si on voulait construire des logements décents pour la population, aujourd'hui, il faudrait raser 90% de la ville. Ce n'est pas une mince affaire, et la population continue à croitre dans des proportions inimaginables.
Tout ça pour dire que "limiter la population dans le monde", ce n'est pas un concept qu'on juge "en soi", hors de toutes conditions, en le mettant en parallèle avec les ressources (potentielles?) de la planète. C'est quelque chose qu'il faut comparer au réalités du lieu et du moment, sinon on fait la même erreur que les "décroissanteurs", qui nous font des raisonnements abstraits (basés sur des chiffres qui ne veulent pas dire grand-chose) et sans rapport avec la réalité de la planète aujourd'hui.
Si la planète fonctionnait avec d'autres normes que celles du profit, la régulation de la population serait sûrement une des choses à prendre en compte (encore une fois, on aurait bien d'autres méthodes que celles employées en Inde et en Chine, par exemple).