(wolf @ dimanche 22 janvier 2006 à 21:01 a écrit :1) si vous trouvez "comminatoire" de vous demande ce que vous avez fait, effectivement...
2) Je ne suis pas étonné parce que à la Ratp ou ailleurs vous avez toujours la même attitude : "il n'y a rien à faire sauf si les travailleurs partent en grève mais comme ils ne le font pas, alors tant pis"
Et quand ils le font c'est jamais assez non plus (cf. 2003)
3) La question posée par l'appel est simple. Oui ou non est-ce la responsabilité des directions syndicales d'organiser le combat, précisément dans une situation où ne se développe pas de mouvement spontané.
En particulier, fallait-il les laisser participer au CRE du 23 novembre sans piper mot ?
A mon sens, ne pas situer ainsi les responsabilités, c'est aider lesappareils syndicaux à empêcher les syndicats de jouer leur rôle.
4) Est-il utile ou inutile de s'adresser aux syndicats pour qu'ils jouent leur rôle, de chercher à organiser des travailleurs à cette fin?
Si on pense que non, alors logiquement il faut rendre sa carte.
(ottokar a écrit :Ni les uns ni les autres nous ne sommes arrivés à empêcher les mauvais coups de la direction, ni à secouer l'apathie des bureaucrates syndicaux. Mais nous avons essayé.
Je suis content de savoir que vous avez essayé. Les travailleurs de la ratp ne semblent pas au courant.
Les syndicats ne sont plus depuis belle lurette des organisations de défense des travailleurs. Le laisser entendre à chaque occasion c'est renoncer à défendre une politique indépendante pour et auprès des travailleurs.
Les syndicats, leur direction ne se mettront d'une façon ou d'une autre en branle que quand les travailleurs s'y mettront ne serait-ce que pour diriger le mouvement, l'influer, le freiner, le maintenir dans des limites supportables par la bourgeoisie.
Quand les syndicats appellent à l'action c'est qu'ils savent ou croire savoir que celle-ci sera parfaitement cadrée et limitée.
Heureusement ils se trompent parfois et sans le vouloir donnent un feu vert ou seulement orange aux travailleurs. Exemple le 13 mai 68, ou la journée d'action des postiers l'été 53.
Le trotskyste que tu te prétends devrait le savoir.
Trotsky a bien développé cette question notament dans "les syndicats à l'époque de l'impérialisme".
Dénoncer les syndicats on peut le faire à chaque minute et sur plein de choses.
LO le fait quand elle le juge utile et opportun comme CPS d'ailleurs!
Quand les travailleurs ou seulement une partie d'entre eux ne sont prêt à l'action il n'ya pas d'action possible. Il reste la propagande parfois l'agitation.
LO le fait à sa manière avec ses forces. Le CPS idem.
Rendre sa carte syndicale n'a rien à voir là-dedans. C'est une réflexion idiote.
Dans les syndicats on peut faire bien des choses. Organiser des travailleurs, les réunir, les éduquer, formuler des revendications, défendre tous et chacun.
Bref essayez d'abord qu'ils existent autrement que comme des coquilles vides ou des coucous gauchistes stériles tentent de pondre leurs oeufs.
Quand aux travailleurs de la RATP que tu invoques seule une minorité peut bénéficier d'un bulletin LO, moins encore ont l'occasion de discuter de temps à autre avec un militant LO. Pour CPS c'est peut-être encore moins. De toutes façons pas beaucoup plus car ça se saurait.
La période n'est pas facile. Chacun dans son coin agitent les bras pour faire un peu d'air. C'est pas une raison pour croire que l'on commande aux éléments.
Plus brutalement croire qu'une pétition signée platoniquement par quelques centaines de travailleurs puisse ébranler les directions syndicales ou les démasquer aux yeux des travailleurs c'est se payer de mots et raconter des conneries aux travailleurs.
Perso je n'ai jamais rencontré un gars me parlant de CPS. Je n'en tire pas plus de conclusions que ça.