Alors que la situation sociale, économique, humaine et politique se détériore continuellement en Algérie, alors que le régime, après une mascarade référendaire, ne repose que sur un pouvoir policier et des clientèles corrompues, nous avons choisi le 1er novembre 2005, cinquante et unième anniversaire du déclenchement de la révolution qui devait mener à l’indépendance de l’Algérie, pour exprimer notre soutien aux justes luttes du peuple algérien.
Nous ne laisserons pas un système tyrannique qui brade l’économie du pays réduire cette date symbolique à des célébrations bureaucratiques. Le 1er Novembre appartient avant tout à celles et ceux qui luttent pour une Algérie démocratique, respectueuse des droits sociaux et humains et pas à des autocrates qui bafouent le droit et la justice en maintenant un état d’urgence liberticide, en étouffant le pluralisme syndical et qui, en favorisant tous les archaïsmes, enferme les femmes dans un statut indigne.
Manifestation le 1er novembre à 15h devant le consulat général d’Algérie à Paris 48 rue Bouret, Paris 19ème, métro Jaurès (ligne 2 et 5), Simon Bolivar ((ligne 7 bis) ou Stalingrad (ligne 2 et 7).
Suivi d'un meeting en présence de syndicalistes algériens à 19h au CICP, 21 ter rue Voltaire, métro Rue des boulet ligne 9.
Pour le libre exercice du droit syndical en Algérie.
Pour la levée de l’état d’urgence et l’abrogation des lois d’exception.
Pour l’égalité de droit entre les hommes et les femmes.
Pour les libertés d’expression, de réunion, de manifestation.