Fabius à la fête de l'Huma

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Message par Valiere » 12 Sep 2005, 08:03

Les staliniens, hier frappaient les militants révolutionnaires, aujourd'hui ils insultent et jettent des oeufs ou autres objets sur la tête des socialistes...Ont-ils changé ces stals, non...Toujours aussi violents
Valiere
 
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Message par ianovka » 12 Sep 2005, 08:07

:hum:

Euh, ça n'a rien à voir Valière.
Quelle comparaison possible entre le fait de s'organiser pour casser du gauchiste à l'entrée des boite ou pour tu tuer les militants trotskystes, et le fait de lancer quelques oeufs sur la tête d'un dirigeant du PS bien connu pour sa politique antiouvrière.
"Le capital est une force internationale. Il faut, pour la vaincre, l'union internationale, la fraternité internationale des ouvriers." Lénine
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Message par pelon » 12 Sep 2005, 08:33

(Valiere @ lundi 12 septembre 2005 à 09:03 a écrit : Les staliniens, hier frappaient les militants révolutionnaires, aujourd'hui ils insultent et jettent des oeufs ou autres objets sur la tête des socialistes...Ont-ils changé ces stals, non...Toujours aussi violents

Je crois que si Villepin ou Sarkozy prenaient un oeuf, tu ne dirais pas que c'est le geste de staliniens. Je crois que c'est le fait que ce soit Fabius qui te gène. C'est ton droit mais dis le comme cela.
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Message par artza » 12 Sep 2005, 09:25

(Valiere @ lundi 12 septembre 2005 à 09:03 a écrit :Les staliniens, hier frappaient les militants révolutionnaires, aujourd'hui ils insultent et jettent des oeufs ou autres objets sur la tête des socialistes...Ont-ils changé ces stals, non...Toujours aussi violents

Les militants du PCF ne jettent pas d'oeufs sur les socialistes.

Au contraire ils sont tout sucre et tout miel avec eux. Bien sur d'abord avec les socialistes du Non mais aussi avec ceux du oui avec lesquels ils souhaitent une prompte réconciliation.
Et puis dans les municipalités , les régions ils sont main dans la main.

Fabius a été invité à la fête de l'Huma, le tapis rouge a été déroulé pour lui et il a été largement applaudi par l'assistance vraiment pas rancunière. C'est ça qui est important et ouvre peu de perspectives comme tu dirais.

Quelques lazzis et un oeuf perdu ne font pas l'événement.

Quand aux trotskystes le PC espèrent les apprivoiser et en faire des petits chiens de compagnie.
Réussira-t-il avec la LCR? J'espère que non. Avec LO c'est pas à l'ordre du jour et c'est heureux.
artza
 
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Message par quijote » 12 Sep 2005, 10:39

Moi aussi j 'étais là et je me suis bien marré quand le public l ' a hué . Du moins au début et une partie au début ... et contrairement à ce que disaient certains membres du service d 'ordre , ce n 'était pas les " gauchos " seulement mais bel et bien une bonne partie des sympahusants ou des adhérents (?) du PC qui l 'ont hué.
Ceci dit , d 'une certaine mesure ça le sert : en effet et dès hier soir alors qu 'il était invité au journal de la 2 , il apparait comme une "victime " ..d 'ailleurs ; il me semble que certains ( Kouchner et autres) ont dénoncé le fait et le manque de "courtoisie" démocratique à son égard

J 'aurais souhaité quant à moi qu 'il se fasse huer copieusement tout au long de son discours .. ca n ' a pas été le cas ; il a au contraire été applaudi par une partie de la salle .. ce qui prouve qu 'ils sont encore et malgré leurs déboires largement sensibles au discours de la gauche "unie" .. ça augure de l 'avenir
quijote
 
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Message par gipsy » 12 Sep 2005, 10:48

A l'exception de Besancenot , le reste de la tribune lors du débat avec beszancenot droitise son discours et prépare de plus en plus ouvertement 2007. Par contre de là à dire, comme, le dise certains camarades de la lcr que Besancenot est toujours aussi radical, il y a un foss"é à franchir.

Bien sûr il y avait des trucs bien dans tout ce qu'il a raconter: la mise en avant d'une partie du plan d'urgence, interdiction des licenciements, arrêt des subventions patronales, ouverture et contrôle des comptes. Et puis notamment la façon dont il a repris Zuccareli qui a prétendu qu'il était d'accord avec la LCR sur la suppression des subventions ..mais pas des aides attention. Besancenot lui a répondu " je suis content d'apprendre qu'on est d'accord là dessus et j'espère que les socialistes et communistes qui siègent aux conseils régionaus mettront dorenavant leurs actes en accords avec leur paroles."


Cependant il y a quelques (gros)hic.
Quand Besancenot dit en substance:
" d'après l'aveu de MG buffet, le pc a été contraint de mener sous jospin avec gayssot une politique social libéral avec laquelle il n'était pas d'accord."
Ou comment dédouaner le pcf de la politique menée par lui pendant 5 ans. Le pcf n'a jamais été "contraint de mener une politique avec la quelle il n'était pas d'accord,puisqu'il était d'accord avec cette politique ( propos de O.B a mettre en parralèle avec ceux de krivine "La droite et le PS européen ont été complices au parlement européen. Mais je suis convaincu qu'il n'y a pas de pêché éternel et qu'à n'importe quel âge les gens peuvent changer." A croire que cela fasse partie de la politique de la LCR de dédouaner le pcf de sa politique anti ouvrière ou encore de s'aplatir face à une assemblée à composante majoritaire communiste.)

Et Besancenot d'embrayer: "cela nous amène a nous poser la question estce qu'au sein d'un même gvt on peut conciler la présence de représentants d'une politique social libéral et ceux d'une poltique anticapitaliste?"
Alors on peut comprendre l'effort pédagogique de la formulation sous forme de question pour amener l'assemblée à se poser la question de la participation gouvernementale. Le problème c'est que Besancenot n'est ni aller au bout de son raisonnement, ni n'a apporté la réponse à sa question. Qui est donc restée sans réponse pur l'assemblée. DOnc aucune clarification politique n'a été faite sur la question. Et puis je passe sur le fait de faire passer ancore une fois le PCF pour une force anticapitaliste. Mais c'est là toute l'ambiguité de l'usage de ce vocabulaire.

Enfin le point essentiel sur lequel OB aura du se prononcer et qui lui aurait permis de se démarquer de la tribune tant celle ci prépar 2007. C'est la question des luttes. Je n'ai pas entendu Besancenot mettre en avant avec insistance que c'est sur le terrain des luttes collectives et d'ampleur et seulement celui là qu'il est possible d'inverser le rapport de forces. Et que par conséquent peut être faudrait il que l'e,semble de la tribune discute de savoir comment peut on organiser la contre offensive du monde du travail.
Voilà. Les points noirs des interventions d'OB.
gipsy
 
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Message par youri » 12 Sep 2005, 14:18

(quijote @ lundi 12 septembre 2005 à 11:39 a écrit : il a au contraire été applaudi par une partie de la salle .. ce qui prouve qu 'ils sont encore et malgré leurs déboires largement sensibles au discours de la gauche "unie" .. ça augure de l 'avenir
Ben oui ce sont des prolos avec toutes leurs illusions réformistes ......
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Message par quijote » 12 Sep 2005, 14:37

(youri @ lundi 12 septembre 2005 à 15:18 a écrit :
(quijote @ lundi 12 septembre 2005 à 11:39 a écrit : il a au contraire été applaudi par une partie de la salle .. ce qui prouve qu 'ils sont encore et malgré leurs déboires  largement  sensibles au discours de la gauche "unie"  .. ça augure de l 'avenir

Ben oui ce sont des prolos avec toutes leurs illusions réformistes ......

Et ce n 'est pas en se retrouvant dans une même tribune aux côtés de Mélenchon et compagnie qu 'on va contribuer à dissiper leurs illusions "réformistes"
quijote
 
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Message par Ottokar » 12 Sep 2005, 14:50

Dans le MOnde de ce soir lundi le compte-rendu :

a écrit :Laurent Fabius est fragilisé au sein du PS après son accueil chahuté à la Fête de "L'Humanité"
LE MONDE | 12.09.05 | 13h46  •  Mis à jour le 12.09.05 | 13h46

Un œuf peut faire mal. L'image de Laurent Fabius houspillé pour sa première venue, samedi 10 septembre, à la Fête de L'Humanité , la tête visée par un oeuf projectile et le contenu d'un verre de bière, apparaît désastreuse pour celui qui veut rassembler la gauche. François Hollande n'a pas raté l'occasion. Dans une déclaration à l'AFP, le soir même, le premier secrétaire du PS a "condamné fermement les comportements de quelques irresponsables qui ont agressé verbalement Laurent Fabius" .

"Le rassemblement de la gauche , a-t-il insisté, est fondé sur le respect de toutes ses composantes et de toutes ses familles." Une façon pour le dirigeant du PS de se démarquer de son rival. Le 5 mars, à Guéret (Creuse), lui-même visé par des boules de neige et des oeufs, il avait dû quitter précipitamment une manifestation en faveur des services publics. Laurent Fabius avait alors jugé que ce chahut n'était "pas bien" , mais qu'il l'avait "senti venir" .

Samedi, à La Courneuve, vers 16 heures, devant un chapiteau plein à craquer où il devait participer à un débat sur l'Europe, M. Fabius a dû affronter des huées pendant dix minutes. Deux petits groupes distincts l'ont harcelé. Le premier, composé de militants d'Alternative révolutionnaire socialiste, un groupuscule issu pour partie d'une dissidence de Lutte ouvrière, l'attendait dès son arrivée . "Arriviste !" , a crié un jeune avec un sweat-shirt à l'effigie de Che Guevara, dans une bousculade de caméras et de micros.

"RESPECTEZ NOS INVITÉS"

Le second groupe, composé de jeunes altermondialistes, attendait l'orateur vedette devant la tribune, hurlant des "Dehors !" La salle a tangué, entre applaudissements et sifflets. Le sénateur socialiste de l'Essonne, Jean-Luc Mélenchon, rallié à Laurent Fabius, et qui a dû lui-même subir des tags hostiles sur le stand de son groupe "Pour une république sociale", s'est précipité pour le protéger. Francis Wurtz, député communiste européen, s'est époumoné au micro : "Respectez nos invités ! Il a eu le courage de dire non !" Pour venir à bout de la bronca, la secrétaire nationale du PCF, Marie-George Buffet, a piqué une grosse colère. "C'est un lieu de confrontation et de débat, j'accueille avec plaisir Laurent Fabius" , a-t-elle lancé.

Le calme revenu, l'ex-numéro 2 du PS a développé un discours propre à séduire son auditoire. "Il faudra lutter pied à pied au plan politique, syndical et citoyen" face à l'Europe libérale, a-t-il déclaré, en appelant au "rassemblement des forces de gauche contre la politique de casse sociale" . Quelques minutes plus tard, réconforté par les applaudissements, il s'est félicité d'une "ambiance sympathique". "Ce n'est pas parce que trois zozos sont là parce qu'ils ne veulent absolument pas que la gauche se rassemble qu'il faut paniquer. Il faut avoir les épaules solides" , a-t-il dit. Le soir, sur France 2, il a repris un refrain qu'il a entonné depuis des mois pour se débarrasser de son image de social-libéral : "J'ai changé." Dans son édition spéciale, le quotidien L'Humanité a clos l'incident en y consacrant trois lignes, sans évoquer les projectiles ni publier de photo.

Mais le moment, à deux mois du congrès du PS, n'est pas bon pour Laurent Fabius. Après avoir raté sa rentrée à l'université d'été du PS à La Rochelle, fin août, le candidat déclaré à l'investiture socialiste pour 2007, a gâché un rendez-vous important pour son image de rassembleur. Et l'aile gauche de son parti le maintient toujours à distance. Henri Emmanuelli, qui réunissait dimanche ses amis à Périgueux, a de nouveau milité pour une fusion avec le courant Nouveau Parti socialiste d'Arnaud Montebourg et Vincent Peillon ­ sans Laurent Fabius. "Nous tendons la main avec sincérité" , a-t-il déclaré en prévenant qu'il ne "verserait pas des dividendes à l'irresponsabilité" si "certains" ne la saisissaient pas. Comble de l'infortune, Bernard Kouchner, ardent pourfendeur du non, s'est offert le plaisir d'ironiser sur les "alliés difficiles" de Laurent Fabius. "C'est une démonstration d'intolérance, a-t-il déclaré dimanche sur Radio J, qui ne me surprend, hélas, pas."
Isabelle Mandraud et Sylvia Zapp


Ce groupuscule m'est inconnu. Il était invité à la fête de LO, dans la cité politique. Des anarss sans doute, sûrement pas des ex-LO.
Ottokar
 
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