(Valiere @ lundi 12 septembre 2005 à 09:03 a écrit : Les staliniens, hier frappaient les militants révolutionnaires, aujourd'hui ils insultent et jettent des oeufs ou autres objets sur la tête des socialistes...Ont-ils changé ces stals, non...Toujours aussi violents
(Valiere @ lundi 12 septembre 2005 à 09:03 a écrit :Les staliniens, hier frappaient les militants révolutionnaires, aujourd'hui ils insultent et jettent des oeufs ou autres objets sur la tête des socialistes...Ont-ils changé ces stals, non...Toujours aussi violents
(quijote @ lundi 12 septembre 2005 à 11:39 a écrit : il a au contraire été applaudi par une partie de la salle .. ce qui prouve qu 'ils sont encore et malgré leurs déboires largement sensibles au discours de la gauche "unie" .. ça augure de l 'avenir
Ben oui ce sont des prolos avec toutes leurs illusions réformistes ......
(youri @ lundi 12 septembre 2005 à 15:18 a écrit :(quijote @ lundi 12 septembre 2005 à 11:39 a écrit : il a au contraire été applaudi par une partie de la salle .. ce qui prouve qu 'ils sont encore et malgré leurs déboires largement sensibles au discours de la gauche "unie" .. ça augure de l 'avenir
Ben oui ce sont des prolos avec toutes leurs illusions réformistes ......
a écrit :Laurent Fabius est fragilisé au sein du PS après son accueil chahuté à la Fête de "L'Humanité"
LE MONDE | 12.09.05 | 13h46 • Mis à jour le 12.09.05 | 13h46
Un œuf peut faire mal. L'image de Laurent Fabius houspillé pour sa première venue, samedi 10 septembre, à la Fête de L'Humanité , la tête visée par un oeuf projectile et le contenu d'un verre de bière, apparaît désastreuse pour celui qui veut rassembler la gauche. François Hollande n'a pas raté l'occasion. Dans une déclaration à l'AFP, le soir même, le premier secrétaire du PS a "condamné fermement les comportements de quelques irresponsables qui ont agressé verbalement Laurent Fabius" .
"Le rassemblement de la gauche , a-t-il insisté, est fondé sur le respect de toutes ses composantes et de toutes ses familles." Une façon pour le dirigeant du PS de se démarquer de son rival. Le 5 mars, à Guéret (Creuse), lui-même visé par des boules de neige et des oeufs, il avait dû quitter précipitamment une manifestation en faveur des services publics. Laurent Fabius avait alors jugé que ce chahut n'était "pas bien" , mais qu'il l'avait "senti venir" .
Samedi, à La Courneuve, vers 16 heures, devant un chapiteau plein à craquer où il devait participer à un débat sur l'Europe, M. Fabius a dû affronter des huées pendant dix minutes. Deux petits groupes distincts l'ont harcelé. Le premier, composé de militants d'Alternative révolutionnaire socialiste, un groupuscule issu pour partie d'une dissidence de Lutte ouvrière, l'attendait dès son arrivée . "Arriviste !" , a crié un jeune avec un sweat-shirt à l'effigie de Che Guevara, dans une bousculade de caméras et de micros.
"RESPECTEZ NOS INVITÉS"
Le second groupe, composé de jeunes altermondialistes, attendait l'orateur vedette devant la tribune, hurlant des "Dehors !" La salle a tangué, entre applaudissements et sifflets. Le sénateur socialiste de l'Essonne, Jean-Luc Mélenchon, rallié à Laurent Fabius, et qui a dû lui-même subir des tags hostiles sur le stand de son groupe "Pour une république sociale", s'est précipité pour le protéger. Francis Wurtz, député communiste européen, s'est époumoné au micro : "Respectez nos invités ! Il a eu le courage de dire non !" Pour venir à bout de la bronca, la secrétaire nationale du PCF, Marie-George Buffet, a piqué une grosse colère. "C'est un lieu de confrontation et de débat, j'accueille avec plaisir Laurent Fabius" , a-t-elle lancé.
Le calme revenu, l'ex-numéro 2 du PS a développé un discours propre à séduire son auditoire. "Il faudra lutter pied à pied au plan politique, syndical et citoyen" face à l'Europe libérale, a-t-il déclaré, en appelant au "rassemblement des forces de gauche contre la politique de casse sociale" . Quelques minutes plus tard, réconforté par les applaudissements, il s'est félicité d'une "ambiance sympathique". "Ce n'est pas parce que trois zozos sont là parce qu'ils ne veulent absolument pas que la gauche se rassemble qu'il faut paniquer. Il faut avoir les épaules solides" , a-t-il dit. Le soir, sur France 2, il a repris un refrain qu'il a entonné depuis des mois pour se débarrasser de son image de social-libéral : "J'ai changé." Dans son édition spéciale, le quotidien L'Humanité a clos l'incident en y consacrant trois lignes, sans évoquer les projectiles ni publier de photo.
Mais le moment, à deux mois du congrès du PS, n'est pas bon pour Laurent Fabius. Après avoir raté sa rentrée à l'université d'été du PS à La Rochelle, fin août, le candidat déclaré à l'investiture socialiste pour 2007, a gâché un rendez-vous important pour son image de rassembleur. Et l'aile gauche de son parti le maintient toujours à distance. Henri Emmanuelli, qui réunissait dimanche ses amis à Périgueux, a de nouveau milité pour une fusion avec le courant Nouveau Parti socialiste d'Arnaud Montebourg et Vincent Peillon sans Laurent Fabius. "Nous tendons la main avec sincérité" , a-t-il déclaré en prévenant qu'il ne "verserait pas des dividendes à l'irresponsabilité" si "certains" ne la saisissaient pas. Comble de l'infortune, Bernard Kouchner, ardent pourfendeur du non, s'est offert le plaisir d'ironiser sur les "alliés difficiles" de Laurent Fabius. "C'est une démonstration d'intolérance, a-t-il déclaré dimanche sur Radio J, qui ne me surprend, hélas, pas."
Isabelle Mandraud et Sylvia Zapp
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