Changer la gauche pour changer de République

[tristana]

Qu'est-ce que vous lui trouvez à ce texte ? Il est tout à fait correct. Expliquez-moi ce qui ne va pas, au lieu de pousser des cris d'orfraie.

[Screw]

Pas de panique de ma part, rien qu'un profond abattement.

:altharion:

Pourquoi?
Parce qu'il a oublié de dire qu'il fallait empêcher Berlioz d'être transféré au Panthéon? :dry:

[emma-louise]

Qu'est-ce que vous lui trouvez à ce texte ? Il est tout à fait correct. Expliquez-moi ce qui ne va pas, au lieu de pousser des cris d'orfraie.

:bounce: coucou !

[stef]

Ce type de prose réformiste n'a rien de nouveau. C'est exactement un décalque de la "ligne de la démocratie" lambertiste - ligne qui doit être caractérisée comme celle du refus du combat pour l'expropriation du capital au profit de la réforme des "institutions".

Soit dit en passant, sachant que la direction du PS est un très ferme soutien desdites insitutions, je vois mal où est "l'appel du pied au PS". C'est simplement l'expression de ce qu'est Piquet : un réformiste.

[Barnabé]

Qu'est-ce que vous lui trouvez à ce texte ? Il est tout à fait correct. Expliquez-moi ce qui ne va pas, au lieu de pousser des cris d'orfraie.

Si ta question n'est pas du second degré:

Pour permettre à la République de devenir pleinement citoyenne,

Ca commence bien. Le problème des révolutionnaires n'est pas de permettre à la république d'être pleinement citoyenne, d'ammener la classe ouvrière au pouvoir pour abolir l'exploitation et toutes les oppressions produites par la société capitaliste.

la question des institutions revêt une importance capitale. Parce qu'elle recouvre celle de la démocratie. Parce que cette dernière ouvre le chemin de l'alternative à un capitalisme

NON. C'est la question "quelle classe sociale est au pouvoir" qui est déterminante. Les institutions c'est la forme que la classe au pouvoir donne à son pouvoir. Des luttes pour la "démocratie" peuvent être juste mais c'est tromper la classe ouvrière que de prétendre que cela se réduit à la question des institutions et pas à la lutte des classes.

La déferlante néolibérale de ces vingt dernières années a ouvert une crise sans précédent de la démocratie. Elle aura fait passer le pouvoir réel des mains des représentants dont le peuple est supposé se doter à celles des lobbies économiques, des technocrates et des « experts ».

Comme s'il y avait eu un "age d'or" de la démocratie pré-"néolibéralisme" où le pouvoir n'était pas aux mains des "lobbies économiques" (de la bourgeoisie, en fait)

il convient donc, dans un même mouvement, de proposer des mesures répondant à l'urgence sociale et de redonner du souffle à la politique. Ce qui ne deviendra possible qu'en permettant à la République de devenir pleinement citoyenne.

NON, des mesures sociales d'urgence ne sont possibles que par les luttes de la classe ouvrière.

Oui, une nouvelle République doit reposer sur une « démocratie délibérante », pour parler à la manière d'Arnaud Montebourg.

NON, une nouvelle "République" doit reposer sur une "démocratie prolétarienne soviétique" pour parler à la manière de Lénine ou Trotsky.

Pour parler autrement, il serait indispensable que les assemblées territoriales élues au suffrage universel direct et secret entrent en synergie - et, pourquoi pas, en confrontation ? - avec le maximum de structures d'auto-organisation à la base, de conseils d'entreprise ou de quartier, offrant à l'action populaire l'occasion de s'exercer au quotidien et sans intermédiaire.

Pour parler encore autrement, il serait indispensable que les assemblées bourgeoises rentrent en contradiction avec des structures d'organisation à la base des classes populaires, conseils ouvriers d'entreprises ou de quartier, ouvrant une situation de double pouvoir révolutionnaire.

L'expérience du budget participatif à Porto Alegre ouvre ici le champ de la réflexion nécessaire

Les expériences de la Commune de Paris, des soviets de 1905 en Russie, de la révolution Russe de 17, de la révolution allemande de 18-19 ... montre la nécessité impérieuse des soviets, organes politiques du pouvoir ouvrier.

Lorsqu'elle écrit que « la Constitution à venir est un projet social pour la gauche », Marion Paoletti a raison.

Lorsqu'il écrit que le communisme est un projet historique pour l'humanité Marx a encore plus raison.

Même pour changer de République, il faut décidément changer de gauche...

Pour changer la société, il faut décidément faire la révolution.

[tristana]

Qu'est-ce que vous lui trouvez à ce texte ? Il est tout à fait correct. Expliquez-moi ce qui ne va pas, au lieu de pousser des cris d'orfraie.

Si ta question n'est pas du second degré:

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Ce n'est pas moi qui ai dit cela, je n'aime pas l'expression république citoyenne.

[Barnabé]

Qu'est-ce que vous lui trouvez à ce texte ? Il est tout à fait correct. Expliquez-moi ce qui ne va pas, au lieu de pousser des cris d'orfraie.  

Si ta question n'est pas du second degré:

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Ce n'est pas moi qui ai dit cela, je n'aime pas l'expression république citoyenne.

Je ne suis pas sûr d'avoir tout compris. tu es schizo, tritana?? :blink:

[tristana]

[quote=" (tristana @  ."]

Qu'est-ce que vous lui trouvez à ce texte ? Il est tout à fait correct. Expliquez-moi ce qui ne va pas, au lieu de pousser des cris d'orfraie.  

Si ta question n'est pas du second degré:

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Ce n'est pas moi qui ai dit cela, je n'aime pas l'expression république citoyenne.

Je ne suis pas sûr d'avoir tout compris. tu es schizo, tritana?? :blink: [/quote]
Non, il s'agit d'une erreur, ce n'est pas moi qui ai écrit que ce texte était correct.