Le vollà, ce fameux serment de la place de la République, par lequel nous jurons de mobiliser toutes les forces pour la victoire du vote NON à la constitution européenne.....
Cette initiative nuit-elle au mouvement ouvrier ?....nuit-elle aux travailleurs ?
Si la réponse est non, alors, rejoignez-nous vite avec votre esprit combattif nécessaire aux travailleurs....au lieu de blablater sur les forums....
Si la réponse est oui, alors, allez l'expliquer aux travailleurs.....vous n'êtes responsables que devant eux.....
Comité national pour le NON à la Constitution européennePour tout contact :
• [url=mailto:republique.indivisible@fr.oleane.com]republique.indivisible@fr.oleane.com[/url] (site internet :
http://www.republiqueuneetindivisible.com)
• Comité de défense des communes, mairie de Mailhac, 11120 Mailhac
• Jean-Claude Denis, 36, boulevard de Bellechasse, 94100 Saint-Maur-des-Fossés.
Serment de la place de la République
(adopté à Paris, le 22 janvier 2005)“Pour la République une et indivisible,
pour la démocratie, pour l’égalité des droits,
nous jurons de mobiliser toutes les forces
pour la victoire du vote NON
à la Constitution européenne” Nous sommes aujourd’hui plus de 10 000 rassemblés
à Paris, mandatés par 40 000 élus, travailleurs des villes et
des campagnes, jeunes, chômeurs, retraités, mères de
famille, militants de toutes tendances du mouvement
ouvrier, démocratique, républicain.
Nous sommes plus de 10 000, mandatés par 40 000,
qui avons répondu à l’appel du Comité national pour la
victoire du vote NON à la Constitution européenne.
Nous sommes plus de 10 000 qui avons entendu les
prises de parole de nos amis et camarades venus de
France et de tous les pays d’Europe, qui ont dit avec
nous : non à la Constitution européenne, oui à la souveraineté
des nations libres d’Europe, oui à l’union libre des
nations souveraines d’Europe :
Gérard Schivardi, maire
socialiste de Mailhac, conseiller général de Ginestas,
Aude (France) ;Eva Gürster, médecin hospitalier, syndicaliste,
membre du SPD (Allemagne) ; Alain Pecel,
conseiller général PCF de la Loire (France) ; Jean-
Maurice Dehousse, ex-vice-président du groupe socialiste
au Parlement européen (Belgique) ; Yannick
Sybelin, syndicaliste, (France) ; José Manuel Toledo,
conseiller municipal socialiste de Leoia (Espagne) ;
Pierre Compain, “Jeunes pour le NON à la
Constitution européenne”, (France) ; Alexandre Anor,
député du Parti socialiste suisse de Genève (Suisse) ;
Daniel Gluckstein, secrétaire national du Parti des travailleurs
(France). Nous sommes plus de 10 000 qui avons entendu les
messages envoyés par nos camarades et amis
d’Italie, de
Roumanie, de Turquie, d’Ukraine de Grande-
Bretagne, d’Autriche.
Nous votons NON ! Votez NON !
Ensemble, assurons la victoire du NONL’heure est grave.
Personne ne peut tergiverser.
La République est en danger. La République une et
indivisible, celle que nous a léguée la Révolution de 1789,
celle qui a érigé l'égalité des citoyens en principe de gouvernement
où que ses citoyens se trouvent sur le territoire
national, celle qui s’incarne dans l’existence de la
démocratie communale et dans l’existence de syndicats
indépendants et de partis politiques, notre République est
menacée.
• L’unité de la République, la laïcité, c'est-à-dire la
séparation de l’Eglise et de l’Etat, tout cela doit voler en
éclats du fait de la régionalisation démantelant les institutions
de la République et les livrant aux surenchères des
communautarismes.
• L’école publique, La Poste, EDF-GDF, SNCF, tous
les secteurs de la fonction publique d’Etat, mais aussi le
Code du travail, tout ce qui permet de mettre en oeuvre
l'égalité des droits entre citoyens, tout cela est menacé de
disparition par l’Union européenne.
• La Sécurité sociale, les hôpitaux publics, les maternités
sont, par l’application du pacte de stabilité issu du
traité de Maastricht, soumis à une politique de destruction
systématique.
• Menacée également l’existence de diplômes nationaux
garantissant aux jeunes le respect des mêmes droits
sur tout le territoire.
• Quant à l’industrie et à l’agriculture du pays, ne
souffrent-elles pas l’une et l’autre d’un véritable démantèlement,
d’une mise en jachère grandissante, résultat de
la politique de l’Union européenne ?
• Tout cela, qui résulte de près de deux siècles de combat
pour la démocratie et les droits, est menacé de disparaître.
Qui osera dire que toutes ces attaques contre les
travailleurs, la jeunesse, la démocratie ont une autre raison
que la politique dictée à Bruxelles, en application du
traité de Maastricht, ont un autre centre que le projet de
Constitution européenne ?
Votez NON !
Ensemble, assurons la victoire du NONLa République est en danger La République une et indivisible, c’est la forme
prise dans notre pays par la démocratie politique.
L’Union européenne et sa “Constitution” veulent aller
jusqu’au bout de la destruction de ces trois piliers fondamentaux
de la démocratie que sont en France :
— les 36 000 communes, expression de la démocratie
communale avec leurs 800 000 élus, qui sont menacées
dans leurs prérogatives et leur existence même, avec les
conséquences dramatiques sur les services publics et la
vie quotidienne des populations ;
— l’existence d’organisations syndicales indépendantes
de l’Etat ;
— les conquêtes consignées dans le Code du travail,
les statuts et les conventions collectives.
Ce qu’exigent l’Union européenne et sa
“Constitution”, c’est l’intercommunalité forcée et la
régionalisation.
Ce qu’exigent l’Union européenne et sa
“Constitution”, au mépris de la démocratie, c’est que les
organisations syndicales soient liées au char des directives
destructrices des droits sociaux et démocratiques conquis
dans chaque pays, rôle que revendique ouvertement la
Confédération européenne des syndicats, qui appelle au
vote oui à la “Constitution” et organise pour ce faire une
manifestation à Bruxelles le 19 mars.
Votez NON !
Ensemble, assurons la victoire du NON Nous en faisons le serment : à dater d’aujourd’hui, et
jusqu’à la date du référendum, chacun d’entre nous, au
sein des organisations auxquelles il appartient, dans son
milieu professionnel, dans sa localité, s’engage à faire
campagne pour la victoire du vote NON.
Ce n’est pas une question de boutique, c’est une question
de vie ou de mort pour la République et la démocratie.
Ce n’est pas une question de boutique. Nul ne saurait
mélanger les partisans du vote oui et les partisans du vote
non.
Aucune référence formelle à une quelconque prétendue
“Europe sociale” ne peut escamoter le fossé qui sépare
la République de l’Europe supranationale. Comme
un fossé sépare le totalitarisme de la démocratie, l’indépendance
des syndicats de leur intégration, l’existence de
la Sécurité sociale de l’assistanat, ou encore comme un
fossé sépare l’instruction publique de l’organisation de
l'inculture et de la déqualification.
C’est une question de vie ou de mort dans chaque
pays d’Europe.
Dans toute l’Europe, les démocrates, les travailleurs,
les jeunes disent comme nous.
Dans chaque pays d’Europe, chaque nation doit se
mobiliser pour défendre son existence menacée. Et c’est
la condition pour faire avancer la cause de l’union libre et
fraternelle des peuples d’Europe.
Pour que les travailleurs, les jeunes, les élus, pour que
la démocratie puisse reprendre ses droits dans notre pays,
il faudra bien, d’une manière ou d’une autre, que soient
reconquis tous les droits, toutes les garanties, toutes les
libertés que l’Union européenne et sa prétendue
Constitution veulent démanteler.
Pour notre part, sans opposer notre point de vue à
d’autres, qui, pour d’autres raisons, se prononcent pour le
NON, nous affirmons ceci : s’il s’agit de reconquérir tous
les droits, toutes les garanties, toutes les libertés que
l’Union européenne et sa prétendue “Constitution” veulent
démanteler, alors, le chemin le plus court, le plus efficace,
pour y parvenir est notre mobilisation et notre
action immédiates pour le vote NON.
Voilà pourquoi nous appelons toutes et tous à s’organiser
avec le Comité national pour la victoire du vote
NON à la Constitution européenne, dans le respect des
engagements de chacun de ses membres.
Pas une ville, pas un village, pas un quartier sans que
se réunissent et s’organisent les partisans de la victoire du
vote NON.
Comme ce fut le cas à chaque moment décisif pour
l’histoire de notre pays, c’est au peuple, “par en bas”, de
prendre son avenir entre ses mains et de reconquérir ainsi
sa souveraineté !
Votez NON, votons NON !
Sauvons la République
et la démocratie !Nom, prénom Adresse Téléphone Signature Soutien