expérience d'une ex "essayeuse" (j'ai pas trouvé meilleur terme) d'arrêter de fumer :
j'ai arrêter un premier jour avec un patch équivalent à 1 paquet de blondes... puis un deuxième jour : tout est toujours ok...
3e jour : pneumothorax - qui n'a rien à voir ni avec la clope ni avec l'arrêt de la clope, mais je me retrouve à l'hôpital, tuyaux dans le poumon, manque de morphine car pas de pompe, pas de spécialiste du poumon non plus car plus de budget (mais là c'est une autre histoire...)
bref, je rentre chez moi au bout de 7 ou 8 jrs : là plus question de fumer. j'arrête pendant 3 mois en diminuant la force des patch tous les mois.
Je me retrouve le troisième mois avec un patch équivalent à 5 clopes, je crois.
Moi, l'activité sportive c'est pas mon fort du tout, mais j'étais bien occupée par mes études...
et c'est là que ça coince : plus je diminuais la force des patchs, moins je parvenais à me concentrer. A la fin, je n'arrivais plus ni à dormir, ni à manger, ni à étudier. J'étais au bords de la dépression nerveuse...
J'ai vite repris la clope, pendant 1 mois. Et bing, rebelote : 2e pneumothorax !
J'me fais opérer ce coup-ci, dans un hôpital spécialisé avec des spécialistes du thorax etc. Je rentre chez moi, j'me dis que, quand même, c'est dans cet hosto que j'vais finir avec un cancer et tout ; c'est dégueux... allez j'arrête de fumer....
1,5 mois : quand j'ai commencé à sentir la déprime revenir, j'ai tout repris
Et maintenant : plus question pour moi d'arrêter de fumer !
D'ailleurs, j'adore le tabac, j'adore faire des ronds de fumée, j'adore sentir sa puissance m'arracher la gorge et les poumons !
Mais je me suis quand même assagit : je mets des filtres maintenant à mes roulées... :smile:
Quelqu'un connaîtrait-il la tyrade d'un des valets d'une pièce de Molière qui fait l'apologie du tabac ?