quel avenir pour lutte ouvrière?

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par jojo » 19 Nov 2004, 18:43

(serj @ vendredi 19 novembre 2004 à 18:34 a écrit : ..
Eh oui, avant de me considérer communiste, j'ai comme beaucoup lu des livres, notament ceux de Lenine.
Par ailleurs, je n'ai pas pour habitude de citer ce que je ne connais pas...

Mais je ne savais pas qu'on était sur un forum du genre "la grande dictée du communisme".

Je regrette cette pesante ambiance de suspicion que l'on trouve parfois chez les militants d'extrême gauche, pour ma part, je suis plus attaché à l'idéal de fraternité.

Bon week end quand même
jojo
 
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Message par madec » 19 Nov 2004, 20:45

Pour Caupo,le problème que je pose c'est pas de savoir si il faut continuer ou pas
de travailler pour le communisme.Ce que dit, c'est plutot une inquiétude sur l'avenir(en partant de ce que je vis) , si la classe ouvrière ne reagit pas et les conséquences, pour l'organisation de Lutte Ouvriere , dans son existence et son implantation.J'ai essaye dans mon premier post d'exprimer un peu les difficultées
que rencontre et rencontreront les nouveaux militants dans le monde du travail,dans des conditions bien plus défavorables qu'il y a 10 ou 20 ans.
Pour Zdanko , qu'est ce que tu entends par" il faut tatonner il faut galerer"? ;)
Pour Crockette,je crois pas que la majorité des ouvriers a mille euros votent pour leFN. C'est faux et harchi faux.Sinon,si j'ai bien compris tu voudrais reunir le PT,
Lo,Lcr,et le PCF, et bien je pense que cela mérite au moins l'ouverture d'un nouvau fil.
madec
 
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Message par Crockette » 19 Nov 2004, 21:00

Non Madec, pas la peine d'ouvrie un nveau fil, on est en plein ds le sujet. Il Faut un grand parti à gauche du PS, pour défendre tous les rmistes, chômeurs, sdf, employés, ouvriers. Un parti qui se fera avec ou sans le pcf, c'est comme pour la cgt, ça dépendra de son orientation.
Crockette
 

Message par manu31 » 19 Nov 2004, 21:10

(Crockette @ vendredi 19 novembre 2004 à 18:17 a écrit : Arrêtons l'hypocrisie, tout le monde sait ici que la majorité des ouvriers, des smicards, des employés (car il y a pas que les ouvriers qui galèrent) à mille euros par mois, votent pour le FN !!

Je pense que tu fais un sacré raccourci. Le " vote ouvrier pour le FN" c'est un argument qui revient souvent chez les gens un peu politisés et qui ne voient pas trop de perspectives pour changer la société (et sans vouloir t'agresser, je pense que tu es dans ce cas :D
Personnellement je me dis que quand il y aura des luttes -et elles se produiront tôt ou tard - les ouvriers qui votent FN verront quand même qui est vraiment de leur côté et qui ne l'est pas. Dans toutes les luttes depuis 95 (je remonte pas plus loin à cause de mon jeune âge :hinhin: ) Le Pen a bavé sur les grévistes. A-t-il eu pour autant plus d'influence que les dirigeants du PCF, parti régulièrement enterré vivant depuis 20 ans? Tu sais bien que non. Alors ce que je sais, c'est qu'il faut militer et militer encore pour que nos idées soient présentes quand les travailleurs ne voudront plus de e qui a échoué maintes fois dans le passé. Je n'ai pas d'autre solution.

Pour info, voilà un petit topo de l'Ipsos sur le vote ouvrier pour le FN aux dernières régionales. Evidemment, à prendre avec ce avec quoi on prend ce genre de choses...

a écrit : Un Front national droitisé et vieillissant. Le parti de Bruno Mégret a beau avoir tenu la vedette dans les jours suivant le scrutin, l’examen détaillé de ses performances n’est pas particulièrement encourageant pour son avenir. Pour la première fois, l’extrême-droite perd d’abord sérieusement pied dans la jeunesse où (chez les hommes) il avait naguère enregistré de bons scores. Le FN n’a obtenu que 8% des votes des 18-24 ans, (moins quatre points par rapport aux législatives) et 11% chez les 25-34 ans (moins huit points). Rappelons que Jean-Marie Le Pen avait recueilli 15% des suffrages dans la tranche d’âge la plus jeune aux présidentielles de 1988 et encore 14% en 1995.

Autre mouvement notable : pour la première fois depuis longtemps, le FN entame un mouvement de " déprolétarisation " relative. Certes, 26% des ouvriers ont voté en sa faveur. Mais l’extrême-droite a perdu six points par rapport à 1997 dans cette catégorie sociale. Symétrique, le FN progresse d’une manière non négligeable auprès des agriculteurs et des artisans, commerçants, chefs d’entreprise.

Le FN dispose désormais d’un électorat beaucoup plus ancré à droite que précédemment. Il est significatif que près de la moitié des anciens électeurs de Philippe de Villiers l’ont soutenu le 15 mars. Le " gaucho-lepénisme " n’est apparemment plus qu’un souvenir


le texte complet
manu31
 
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Message par diego » 20 Nov 2004, 00:35

a écrit :"Lo a fait le choix de lier son sort au Prolétariat, à la classe ouvrière: ça veut dire des difficultés certaines dan sles périodes de recul de la combativité ouvrière. Mais Lo doit chercher constamment à s'adresser aux ouvriers, suivant leur degré de conscience de classe. Et pour ça il faut tatonner et galérer" Zdanka


Je suis pas d'accord avec toi sur un truc. "recul de la combativité ouvrière": Les temps Changent. Avec les directions syndicals actuelles premièrement, on ne peut pas avancer.
Alors militer dans le sens de la réapropriation des syndicats par leurs bases
révolutionnaire est une première chose. Donc il impératif de se confronter directement sur les batailles actuel que nous inflige le gouvernement raffarin chirac sarkozi. Pour ça, il ne faut pas avoir peur de s'affronter avec la direction jaunes des syndicats. Il est vrai que le mouvement syndical a pris une claque depuis les années 70. Mais celà ne pouvais en être autrement vu ce qu'il ont fait, et vu par qui ils était diriger (les Stals).
Mais déja comme le dis madek:

a écrit :" Mardi dernier,a l'heure du repas au self de la boite,avec les collegues de boulot on s'est rendus compte que sur les dix personnes presentes autour de la table a ce moment la ,seule deux personnes etaient embauchés en CDI, le reste c'etaient des remplacants en CDD présent dans la boite depuis 1 mois, 1 an voir meme trois ans.On etaient tous ecaeurés de cette situation,y en a qui ralaient parce qu'elles avaient trop de boulot,mais n'osaient rien dire aux chefs de peurs de voir leurs contrats rompus.Aucun n'etaient syndiqués."


Mais déja il se pose le problème de ne pas être organisé. Donc si l'on proposait un syndicats défenssif capable de pouvoir conquerrire de nouveau accis, il serait plus simple de devenir syndiquer et de rentrais plainement en lutte contre les gouvernements qui nous infligent toutes ces misères.

Ils est donc déja très important que, nous, les travailleur nous nous réaproprions nos organisations syndical et aussi politique que sont en autre le PC et le PS parceque, même si ils sont de plus en plus discréditer, ils n'en reste pas moin influant. Même s'il en savent les limites, Ils voulais mettre un coup de grace magistral au gouvernement, en votant pour c'est organisation lors des régionnal. Ils auraients put le faire (PS). Mais les directions politiques ( diriger par des bourgeois se réclamment du prolétariats, mais qui ne sont autres que des avocats (PS) ou des aristos de la classe ouvrière (PC)) s'en sont remis à 2007. Alors réaproprions nous directement ses organisations ouvrières afin d'en rejetais tous les mouvements opportuinistes et défaitistes afin que les véritables luttes repprennent.
diego
 
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Message par diego » 20 Nov 2004, 01:11

a écrit : Je voudrais répondre sur un point.
La situation peut se dégrader encore, (la précarité, le droit du travail ...), et la classe ouvrière peut ne pas réagir pendant un certain temps. Et nous n'y pouvons pas grand chose, (ce qui n'empêche pas d'essayer quand même en continuant la ou nous somme à militer pour que la classe ouvrière se défendent).
La précarité du travail? mais c'est ce vis la majorité des travailleur dans le monde ! Et depuis sa "naissance" la classe ouvrière a connus plus souvent la précarité du travail, la répression du patronat et de son état que la sureté de l'emploie et les cdi § et cela n'a pas empêché les gréves et les révolutions.
Certe plus ça dure plus cela sera dure! C'est comme ça. Pas le choix , on continue ou on se couche!
Pour ce qui est de LO , je te rassure , nous nous adapterons à ce que sera la classe ouvrière, les militants ouvriers par le passé n'avait pas la garanti de l'emploie et se retrouvait souvent virer , et bien nous ferons comme nos ainés on serrera les dents et les fesses et on continuera.
La seule condition absolue ! c'est que les idées communistes, nos idées ! continuent à exister et à etre transmise,

Comme tu peut le voir un peut plus haut, le travail d'un révolutionnaire n'est pas de se lamenté sur son sort mais de prosposé des action concrète et ludique vis à vis des travailleurs en s'impliquant dans leusr besoin et leurs maleurs quotidiens en leurs aportant des réponces concrètes à leurs labeurs et au cause qu'il endécoule. C'est déja en allant à l'encontre du gouvernement Sarko Raffarin Chirac et en manifestant nos intérés propres interets aux seins des organisations ouvrières et en premiers lieux les syndicats.
Dire que l'on doit passé un moment ou la classe ouvrière n'a aucune combativité et faux car c'est renoncer à notre travaille révolutionnaire.
diego
 
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