- Il est bon de rappeler d'abord que la 1ère guerre mondiale a eu lieu dans le contexte d'une croissance réelle des forces productives. Le capitalisme nous mène à la catastrophe, c'est certain, mais cela n'est pas lié mécaniquement à la
baisse des forces productives.
a écrit :les pays pauvres se desindustrialisent et les quelques usines qui voient le jour en Chine par exemples sont des ilots dans un environements sous-industriels et sous prolétarisés.
Certains pays pauvres se désindutrialisent, c'est vrai et il faut le souligner.
Mais pour la Chine tous les indicateurs montrent qu'il y a un développmeent industriel réel et profond. Après il ne faut pas être naif et passer sous silence la manière dont l'industrie se développe en Chine : aggravation de l'oppression pour les travailleurs, fragilité du système de développement industriel chinois qui est au bord de la surchauffe et de l'écroulement...
On doit souligner ces contradictions mais cela ne doit pas empecher le constat d'un développement de l'industrie et du prolétariat en Chine aujourd'hui.
- Sur les 30 glorieuses je ne suis pas vraiment d'accord avec la LDC mais il faut un autre fil. Pour moi il y a eu un réel développement des forces productives jusque le début des années 70.
- Enfin tu donnes toi même les clés de la compréhension de l'économie capitaliste aujourd'hui : il y a un développement économique , de plus en plus inégal selon les pays, développant de plus en plus les contradictions de la société (dettes des états, des ménages, dépendance des états aux marchés financier, cours des actions totalement décrochés de leur valeur réelle comme en 1929 etc..)
Pour schématiser : L'économie mondiale dépend de la consommation des ménages aisés américains, elle même dépendant de la bonne santé des actions boursières dans lesquelles ils ont investi.
Si les actions s'écroulent, les revenus des ménages aisés s'écroulent aussi et leur consommation s'effondrera.
Un krach boursier peut donc avoir un retentissement immédiat sur la croissance capitaliste, et des conséquences sociales impossibles à prévoir.