Côté filles, côté garçons

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par lavana » 27 Sep 2004, 08:02

De toute façon la "psychologie évolutionniste" ça ne vaut pas une cacahuète.

Comme la plupart des machins "psycho" c'est tout et n'importe quoi.
lavana
 
Message(s) : 9
Inscription : 30 Juin 2003, 14:05

Message par lavana » 27 Sep 2004, 08:42

(canardos @ lundi 27 septembre 2004 à 09:13 a écrit :
mais le probleme est que des qu'on passe du comportement animal à celui de l'homme, les spécialistes du comportement ont du mal à enlever les lunettes déformantes de leurs préjugés et de leur idéologie.

manifestement tu n'as pas téléchargé l'article (0 téléchargement). lis le quand meme avant de dire que c'est nul...

Je ne sais pas de quel article tu parles. Tu en a tellement mis(dans le forum) que je n'arrive pas à suivre.

Mais sinon quand je dis que la psycho évolutionniste c'est nul, c'est bien parce que les spécialistes du comportement ont du mal à enlever les lunettes déformantes de leurs préjugés et de leur idéologie..

Je ne discute pas l'idée que, les comportements sont aussi conditionnés chez les animaux par la selection naturelle, y compris l'agressivité et la jalousie... mais de que que l'on peut en dire seulement.
lavana
 
Message(s) : 9
Inscription : 30 Juin 2003, 14:05

Message par lavana » 27 Sep 2004, 09:03

Ah d'accord. Mais je n'ai toujours pas amélioré mon anglais.

Sur la "psychologie évolutionniste", je pensais surtout aux critiques qu'en fait Ian Tattersall en particulier dans le "petit traité de l'évolution" et en cherchant des références sur le net je viens de tomber sur le site "Charlatans" dans lequel figure un texte de Tattersall justement.

a écrit :En raison même de cette intrication des fonctions cérébrales, les thèses de la psychologie évolutionniste ne sont pas recevables. Il n'est pas possible d'attribuer les aspects regrettables de nos comportements d'aujourd'hui aux conditions de vie rencontrées par nos lointains ancêtres de la préhistoire, même si ce passé évolutif n'est pas entièrement à négliger lorsque nous cherchons à définir notre condition naturelle actuelle. Qu'ils aient été chasseurs ou cueilleurs ou les deux, qu'ils aient vécu en petits ou en grands groupes, que l'hominidé mâle ait eu pour stratégie de féconder le maximum de femelles ou qu'il ait eu pour fonction de subvenir aux besoins d'une femelle à laquelle il aurait été fidèle, voilà qui n'a pas grand chose à voir avec ce que nous sommes (ou pouvons être) en ce début de XXI° siècle. Notre cerveau n'est pas une machine identique chez tous les individus, programmée par les gènes pour répondre de façon spécifique à des stimuli spécifiques; les multiples différences culturelles qui se rencontrent de par le monde le prouvent assez, de même que les extraordinaires différences qui existent entre les individus au sein de chaque société. Nous sommes des êtres complexes du point de vue du comportement, extrêmement influencés par l'expérience vécue, et chez lesquels les conflits internes et les comportements compulsifs sont la norme plutôt que l'exception. Nous sommes dotés de cette complexité comportementale sans aucun doute depuis la naissance d'Homo sapiens moderne; mais la manière dont nos ancêtres ont pu vivre n'a guère à voir avec la façon dont nous menons notre vie aujourd'hui.
lavana
 
Message(s) : 9
Inscription : 30 Juin 2003, 14:05

Message par lavana » 27 Sep 2004, 09:07

lavana
 
Message(s) : 9
Inscription : 30 Juin 2003, 14:05

Message par Nadia » 27 Sep 2004, 10:36

(canardos @ lundi 27 septembre 2004 à 10:24 a écrit : en tout cas, je ne peux pas comme Tattersal rejeter à priori toute tentative d'explication de la psychologie humaine par l'évolution, et pas seulement l'évolution culturelle, mais aussi l'évolution cérébrale qui l'a accompagnée.

Cette "évolution cérébrale", elle est uniquement culturelle. En 20 000 ans, la biologie n'a pas fait beaucoup de mutations dans l'espèce !

a écrit :il montre également comment la jalousie est un phenomene complexe qui ne résulte pas de la simple compétition sexuelle mais qui peut s'expliquer à l'origine de façon darwinienne par un besoin de sécurisation au sein du groupe.
J'ai pas (encore lu l'article : hé, 10 pages en tout petit et en british !), mais c'est en gros mon impression personnelle. Des gars "jaloux", j'en ait rencontrés, et j'ai compris que leur jalousie était plus stimulé par la crainte que "leur" femme puisse avoir une vie amoureuse, sexuelle ou simplement fantasmée en dehors de leur couple, plutôt que par la hantise que "leur" femme puisse porter l'enfant d'un autre homme. Il est bien question de la place de l'homme dans sa relation de couple, plutôt qu'une histoire de descendance.

D'ailleurs, le terme de "cocu" s'applique à un gars dont "la" femme a une relation sexuelle avec un autre, qu'il y ait enfant ou non (en général pas).

S'il s'agissait de compétition, le gars devrait chercher à montrer qu'il est le meilleur, mais bizarrement, j'ai pas l'impression qu'il se comporte ainsi du tout. :altharion:
Nadia
 
Message(s) : 0
Inscription : 19 Nov 2003, 17:08

Message par lavana » 27 Sep 2004, 10:43

a écrit :donc il y a quand meme quelque chose à étudier meme si nous devons etre tres prudents...


Et la prudence n'est pas ce qui caractérise la "psycho évolutionniste", en tout cas dans ses versions grand public et journalistique.
Mais c'est souvent le sort subi par de nombreuses disciplines

a écrit :et ce qui m'a plu dans l'article c'est qu'il montrait que sur le plan émotionnel, en terme de jalousie, il n'y avait pas la difference entre l'homme et la femme que notre culture véhicule et que certains psychologues avaient tenté de justifier en évoquant la selection naturelle.


Je ne l'ai pas lu donc mais il est vrai que les différences hommes/femmes et la volonté qu'ont certains de les "justifier" est pesante.

a écrit :en tout cas, je ne peux pas comme Tattersal rejeter à priori toute tentative d'explication de la psychologie humaine par l'évolution, et pas seulement l'évolution culturelle, mais aussi l'évolution cérébrale qui l'a accompagnée
.
Je ne sais pas s'il rejette "a-priori" mais il semble considérer la psycho-évolutionniste comme une charlatanerie. Faut que je vérifie ses arguments.

Au fait Tattersall semble être un "Gouldien". Ce qui devrait permettre de relancer une discussion qui est resté en panne.
lavana
 
Message(s) : 9
Inscription : 30 Juin 2003, 14:05

Message par Gaby » 27 Sep 2004, 10:52

Moi j'ai été super jaloux (sans jamais être violent bien entendu)... Aujourd'hui j'ai pas trop l'impression mais c'est fluctuant. Ca dépend de la relation que tu veux construire avec la personne et le degré d'implication en quelque sorte. Je suis d'accord avec Nadia (et tout le monde ici si j'ai pas lu de travers), tout ça est culturel.
Que ce soit une morale bourgeoise ou pas, on est beaucoup à avoir dans un coin de la tête la monogamie. Personnellement je me fous de savoir si c'est réac' ou pas, par période je serai un amoureux monomoniaque et à d'autres occassions je peux être attiré par plusieurs personnes. Ca dépend de ce que l'on recherche, soit le simple plaisir sexuel, soit une relation un peu plus fusionnelle (ouais je prends des mots pour faire savant, je fais mon Deleuze). Pour le deuxième cas, on le vit un peu de cette manière : la meilleure façon de profiter d'une telle relation, c'est l'exclusivité. Ne consacrer son corps, ses pensées et son temps libre qu'à une seule personne, c'est la meilleure façon de vivre une relation beaucoup plus poussée, du genre qui permet de relativiser sur les difficultés qu'on peut rencontrer ailleurs.

Ca n'a à mon avis pas/plus grand chose à voir avec l'instinct animal de reproduction qui est en nous.
Gaby
 
Message(s) : 401
Inscription : 27 Fév 2004, 10:53

PrécédentSuivant

Retour vers Sciences

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 1 invité