rien qu'une petite moitié du ciel...

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par Louis » 02 Fév 2003, 21:52

la seule question, c'est celle de la mobilisation ! Car, a partir du momment ou les femmes, les filles, tout le monde se mobilisera et formera ses propres structures, la récupération aura fait long feu !
Louis
 
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Message par flikflak » 03 Fév 2003, 16:06

Pour pénélope et l'autre t'aurait pas une adresse plus claire parcqu'à part pénélope cruz et couture et broderieje ne trouve pas grand chose
flikflak
 
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Message par flikflak » 03 Fév 2003, 16:43

merçi! :smile:
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Message par emma-louise » 07 Fév 2003, 15:45

Femmes contre le ghetto et pour l'égalité

"Ma soeur a été exécutée. On a parlé d'accident ? C'est faux ! Elle a été exécutée, punie comme le sont les femmes dans des pays comme l'Afghanistan. On ne peut plus vivre comme ça, en intégrant, dès la famille, des valeurs de soumission. Les cités doivent faire partie de la République !"
Tels sont les mots prononcés par Kahina, la soeur de Sohane (17 ans, brûlée vive parce qu'elle ne voulait pas céder aux avances d'un garçon de son âge), lors du départ de la Marche des femmes contre le ghetto et pour l'égalité.
Une centaine de personnes étaient réunies samedi matin à Vitry pour témoigner leur solidarité avec les marcheuses qui n'acceptent d'être "ni putes, ni soumises", comme l'affirme l'appel qu'elles ont rédigé. C'est ce mot d'ordre qu'elles entendent diffuser lors du tour de France qu'elles vont effectuer jusqu'au 8 mars, au travers d'initiatives, de débats et de rencontres dans la plupart des grandes agglomérations. Au-delà de l'impact médiatique qu'elle a suscité, cette action doit être soutenue activement par l'ensemble des forces féministes, antiracistes et qui luttent contre l'exclusion, tout en respectant l'autonomie de ses initiatrices. Elle doit aussi permettre que ce débat irrigue les cités, les lycées, les maisons de jeunes, qu'il ne reste pas l'affaire des spécialistes ou des politiques. C'est bien la seule manière de briser la loi du silence et d'aider concrètement les jeunes femmes des cités à acquérir une dignité. Pour que plus jamais de tels actes barbares ne se reproduisent.

:bounce: :bounce: :bounce: :bounce: :bounce:
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Message par emma-louise » 23 Fév 2003, 09:40

Prostitution
Quelle liberté ?


Aline Pailler, journaliste, auteur de "La Marmite" et de "Femmes en marche", répond ici à une tribune sur la prostitution parue dans "Le Monde" du 8 janvier.

Le 8 janvier dernier paraissait dans Le Monde le manifeste "Ni coupables ni victimes : libres de se prostituer", signé par Marcela Iacub, Catherine Millet, Catherine Robbe-Grillet, Régine Desforges, Paula Jacques, Sonia Kronlund et quelques autres.
Il ne peut pas tout à fait aller de la prostitution, qui suscite tant de fantasmes (dans l'inconscient collectif comme dans l'inconscient individuel) et de passages à l'acte, comme d'"un métier comme un autre". Fantasmes que les signataires doivent largement alimenter aux yeux de leurs amants ou de toute autre homme ou femme qui lisent leur manifeste pour la libre prostitution.

Terrain social

Mais quittons ce registre trop sensible, complexe et intime pour revenir sur le terrain social. Le manifeste passe très vite sur la question criminelle de la prostitution forcée, de la violence. Il est vrai qu'aucun gouvernement n'a osé s'attaquer réellement à ce fléau car il y va des intérêts de trop de monde, parfois du "beau monde", pour toutes sortes de profits symboliques ou financiers. Quant aux lois Sarkozy, il est évident qu'elles sont un "remède" pire que le mal.
Pour autant, peut-on affirmer "qu'une femme puisse choisir volontairement ce métier" ou que la prostitution est "un authentique métier" ? Je choisis le champ politique pour répondre à ces questions. En effet, les libertés, les droits en général, ne gagnent jamais à être pensés d'un point de vue moral. Vouloir la liberté de se prostituer (pour les autres !) revient au même que la criminaliser. C'est une fois encore mettre de côté le débat de fond que constituent les rapports de forces sociaux, qu'ils soient de sexe ou économiques.
La prostitution n'est pas exercée dans une société idéale du point de vue des rapports de domination. La violence morale ou physique existe dans les couples, au bureau ou à l'usine. Si on est nombreux à refuser que la santé, la culture, l'être humain soient des marchandises, il faudra un peu plus que ce "manifeste" pour me convaincre que le plaisir, le désir et le corps (de l'homme comme de la femme ) "sauraient être l'objet d'un commerce".
Que la sexualité soit toujours un échange, et souvent avec une "compensation" plus ou moins symbolique, certes. Mais un métier, non ! Imaginons un instant que cela soit institué. Sauf à croire que l'égalité entre les sexes est pleine et entière, ce "travail", comme de nombreux autres très fortement féminisés, serait vite dévalorisé et moins rémunérateur encore que les plus déqualifiés. Une fois cette profession reconnue, qui prendra la plume ou les voix militantes et solidaires pour régler les problèmes qui ne manqueront pas de se poser entre employeur et salarié, travailleur et client ? Certainement pas les signataires que l'on ne retrouve pas souvent dans les luttes ordinaires ! Les prostitué-e-s seront laissés à leur détresse, comme les femmes de ménage d'Arcade ou les employés de chez McDo et autres Daewoo !
Je ne pousserai pas ici le cynisme ou le masochisme à décliner ainsi tous les aspects du droit du travail et des salariés ou de la formation si la prostitution devenait "un métier comme un autre" !
Comment ne pourrait-il pas s'opérer un glissement progressif vers un sous-métier ? Est-ce une profession que ces femmes imaginent pour leurs filles, celles de leurs pairs, leurs amies ou elles-mêmes en cas de baisse de notoriété ou de chômage ?
En cela, cette tribune ne peut en aucun cas se lire dans la lignée des manifestes pour l'avortement écrits par des femmes médecins qui pratiquaient les avortements ou des femmes qui l'avaient décidé pour elles-mêmes et le souhaitaient en cas de besoin pour leurs filles ou amies en même temps qu'elles le revendiquaient pour l'ensemble des femmes. Je ne vois là qu'une posture qui frise le mépris de classe, certainement pas le courage. La prostitution ne sera jamais "un métier comme les autres" car elle sera toujours pour les autres, les étrangers précaires, les déglingués de la société, les pauvres et autres disqualifiés.
Le débat médiatique impose tant de raccourcis que l'on est sommé de choisir son camp même si les questions débattues méritent plus qu'une tribune. Il me faut donc conclure en affirmant sans explication que je suis contre la criminalisation du client, des victimes et des prostitué-e-s, que je milite pour une reconnaissance pleine de leurs droits fondamentaux et sociaux (santé, formation, retraite). Bien entendu, cette reconnaissance est urgente, comme l'est l'engagement du plus grand nombre dans la construction d'une autre société.
La révolution : chiche, mesdames ?

Aline
Rouge 2005 20/02/2003
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Message par emma-louise » 23 Fév 2003, 17:25

Les Pénélopes et le Forum social mondial : histoires parallèles
31/01/2003
Les Pénélopes compte, pour la troisième fois consécutive, parmi les 5000 organisations venant de 121 pays qui rejoignent Porto Alegre dans l'Etat du Rio Grande del Sul au Brésil, du 23 au 28 janvier prochain. Nouveauté : l'association est également présente au travers des débats croisés que l'Agence pour la Promotion de l'économie sociale et solidaire (dont elle est membre-fondateur) co-organise avec les populations et des mouvements en Autriche, Belgique, Brésil, Canada, France, Iran, Mexique, Sénégal, Zimbabwe, Zambie. Vous retrouvez tous ces éléments de débat qui a eu lieu le 27 janvier à 17h, heure française, à Vienne, Bruxelles, Porto Alegre, Calgary, Bobigny, Bordeaux, Lille, St-Denis, au Pays Basque, à Bordeaux et Bayinne, à Téhéran, Ciudad Juarez, Dakar… pour débattre d'un sujet au cœur de l'événement : « comment faire descendre Porto Alegre dans la rue ? », sur mediasol.org. Les Pénélopes poursuivent avec détermination leur travail de construction d'une véritable communication populaire, une communication qui réponde à la demande sociale, une communication au service des mouvements sociaux et surtout une communication qui tienne compte d'une analyse féministe de l'actualité internationale. Aussi, penelopes.org reprendra les articles produits sur mediasol.org qui accueillera tous les jours dans ses colonnes une couverture média co-produite aussi avec l'Aitec, l'Association 4d, Attac, le Cedidelp, Faim et développement, Frères des hommes, Messages du Secours catholique, les Nouvelles de Sud, Peuples en marche, Place Publique, Ritimo, Témoignage Chrétien, Transversales, Vecam, ainsi que ses partenaires du Québec, le Chantier de l'économie sociale et tous leurs partenaires du Sud.
Par ailleurs, les Pénélopes organisaient le 27 un atelier sur le Réseau international Femmes et économie solidaire afin de rendre compte des travaux du réseau initié l'année passée mais surtout pour réfléchir aux initiatives économiques portées par les femmes comme outil de changement social.
emma-louise
 
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Message par emma-louise » 03 Mars 2003, 15:53

EN ESPAGNE ( tourisme sexuel en Europe )

Avec la loi SARKOZY qui va réprimer toute forme de racolage sur la voie publique, les bordels espagnols enregistrent une forte fréquentation
des français dans ces lieux.

Depuis Septembre dernier plus de 500 dirigeants de bordels ont reçu en Catalogne sud (Espagne)les autorisations officielles d'ouvrir leurs lunapars.

Afin de couvrir les besoins en "femmes"
l'association des propriétaires d'établissements de prostitution (ils ont déjà leur syndicat)a demandé au ministére espagnol du travail (car les embauches doivent se faire dans les régles) d'autoriser des permis de travail pour des prostituées étrangéres, plus de 300 demandes en cours.
Car ces 500 bordels espagnols manque "d'employées " et n'arrive pas à satisfaire tous les clients et doivent faire appel à une main d'oeuvre
étrangére et une autorisation du gouvernement doit être obtenue avant toute embauche afin de ne pas être hors la loi.
De La Junquera (prés de la fontiére française) les bordels sont alignés sur les routes,
même chose à Figueras, ces lunapars en général se situent sur les routes hors des agglomérations pour ne pas géner les riverains, car ils sont ouverts souvent jusqu'à 3 heures du matin.
Les français des départements limitrophes à l'Espagne (Pyrénées orientales, Aude, Ariége, Herault, bienfait des autoroutes...)
ont déjà franchis le rubicon et fréquentent ces lieux, facile à voir grace aux plaques minéralogiques françaises des voitures stationnées
devant ces bordels, on peut facilement se faire une idée de la nationalité des
clients.

A Barcelone certains lunapars comptent plus de 100 filles, ces hypermarchés du sexe sont soumis à des normes de sécurité et d'hygiene.
Il y en a pour toutes les "bourses", du bordel miteux au bordel de luxe.

Le gouvernement catalan devient de fait le plus gros proxénéte grace aux
impots que générent cette profession, argent qui allait avant en grande partie aux proxénetes souvent étrangers. Les dirigeant de ces bordels comptent fort augmenter leur chiffres d'affaires cet été grace au 10 millions de touristes étrangers qui fréquentent chaque année l'Espagne.
Les demandes d'autorisations pour ouvrir ces lunapars ne cessent d'arriver au ministére en charge de ce
cette profession, on parle même d'étrangers (peut être des français)
qui ont fait des demandes, alors il faut se poser la question suivante : si un français ouvre un bordel en Espagne...
sera t 'il hors la loi en France ????
et risque t'il de faire 10 ans de prison pour proxénétisme ??
Dans sa déclaration d'impots comment va t'il rédiger ses revenus ??
emma-louise
 
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Message par emma-louise » 03 Mars 2003, 15:54

(EMMA-LOUISE @ dimanche 2 février 2003 à 07:18 a écrit :Sur ce fil comme sur d'autres , soutenons le film "RACHIDA" que Byrrh mentionne en pages "critiques livres , films..."

re _ pub !
emma-louise
 
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