par Krueger » 24 Août 2004, 21:53
QUOTE]Arrêtons cette distinction entre parti et organisation...Quand une organisation intervient comme un parti, elle assume toutes les responsabilités qui lui incombent.[/QUOTE]
Si on fait une distinction dans le langage courant entre parti et organisation (en premier lieu chez les militants), c'est qu'il y a de bonnes et utiles raisons. Je ne crois pas qu'il y ait une seule organisation révolutionnaire qui assume les responsabilités qui incomberait à un parti. Présenter une liste aux élections ne suffit pas pour prétendre en être un . Par ailleurs s'il y avait un parti révolutionnaire en france, la vie dans les quartiers et dans les boites aurait une autre gueule, et on ne serait pas là à se chicorer pour savoir comment on va construire ce parti et tu n’évoquerai pas le FU, auquel tu apportes tant d’importance , de la même manière. Réaliser toute les tache qui incombe à un parti révolutionnaire supposerai, entre autre, que l’on ait implantation bien plus importante dans le monde du travail
C’est la qu’on en viens à la question du lien avec la classe ouvrière
[/QUOTE]Le problème pour reconnaître des liens vivaces avec la classe ouvrière est à partir de combien de % d'ouvrier appartenant au parti ou l'organisation ? [QUOTE]
Très honnêtement, je n’en ai pas la moindre idée et je ne crois pas que le critère du pourcentage soit gravé dans le marbre. Comme je le signalais dans le poste précédent, ce n’est pas tant une question de niveau que de tendance Et dans le cas du PS, la tendance à s’écarter du monde du travail, au niveau national, est une tendance très lourde.
De toute façon ce n’est pas la composition sociale qui peut trancher la question de la nature du PS. Il s’ajoute, par contre, à tout un faisceau de présomptions (politique du PS que ce soit en campagne ou au gouvernement, rôle dans les luttes, programme politique, qui ont été clairement présentés au début du thread par d’autres forumloistes) qui me font dire que coller, encore aujourdhui, l’étiquette de « parti ouvrier » au PS me parait plus tenir de la tradition ou de l’habitude que d’un véritable état des lieux de ce qu’est le réformisme aujourd’hui en France.
J'admets que ces indices ou preuves- là ne permettent pas aujourd’hui de prendre une position publique car ils ne suffisent pas à eux seuls. Ces sont des événements politiques majeurs qui permettraient à tout à chacun de ce positionner formellement là-dessus.