mais est ce que j'ai proné la passivité?
J'ai simplement dit, au contraire, que le mot d'ordre "soutien critique" sans plus, s'était justement ca regarder le tigre et le lion se battre du haut de la montagne.
(Caupo @ jeudi 12 août 2004 à 13:50 a écrit : Ce sont les preches dogmatiques et sectaires qui sont alambiquées. Les "intéllos" ont souvent tendance à prendre les masses pour des enfants qui ne comprendraient pas la tactique. Eh ben, ils se mettent un doigt dans l'oeil, les travalleurs sont bien plus malins que ça, ils en sont forcés de ruser tous les jours au boulot, ils comprennent parfaitement les besoins tactiques du moment.
tout à fait d'accord avec toi
durant l'unité populaire au chili, les travailleurs soutenaient politiquement le gouvernement d'allende mais en même temps, ils developpaient des "cordons industriels", experimentaient l'autogestion ouvrière dans les entreprises desertées par leurs dirigeants, organisaient des conseils de quartiers...ce qui depassait de loin le programme politique qu'ils avaient appuyé par leur vote.
dans le film documentaire "la batalla de chile" (la bataille du chili), guzman laisse largement la parole aux travailleurs chiliens, à un moment, un ouvrier résume parfaitement la situation, à la question de guzman "allez vous voter pour l'unité populaire aux prochaines elections", il répond : "je vais voter pour les travailleurs". c'est clair, l'experience de l'UP etait pour eux une étape dans la construction d'une societe reposant sur le pouvoir aux travailleurs.
il me semble que les travailleurs venezueliens ont compris eux aussi que le programme developpé par la "revolution bolivarienne" est une etape, ne pas percevoir ça, c'est commettre une erreur et c'est prendre les travailleurs pour un troupeau aveugle.
a écrit :il me semble que les travailleurs venezueliens ont compris eux aussi que le programme developpé par la "revolution bolivarienne" est une etape, ne pas percevoir ça, c'est commettre une erreur et c'est prendre les travailleurs pour un troupeau aveugle.
(Caupo @ mercredi 4 août 2004 à 21:32 a écrit : Mais en tant que communistes nous devons proposer notre politique tout en étant décidement contre la réaction, c'est à dire, en ce moment précis, avec Chavez. C'est cela le fameux Front Uni non?
Ben non, c'est pas ça du tout.
On ne peut être du côté de Chavez (tout en ne taisant pas les critiques, lesquelles précisemment, j'en sais rien...) que dans la mesure ou il lutte effectivement contre l'impérialisme, ou il s'appuie, au moins en partie, sur les masses. Le fait-il ? Quels sont les sentiments populaires ? Nous l'ignorons.
Sinon le front uni c'est avec des organisations populaires ou ouvrières, pas avec les hommes politiques de la bourgeoisie.
La politique de Lénine avant Octobre c'était : main tendue aux ouvriers mencheviks, et en même temps "A bas les ministres capitalistes"L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
(Dongfang @ jeudi 12 août 2004 à 21:50 a écrit :
Je ne connais pas très bien la situation au Vénézuéla, mais je crois que le problème est la faible quantité d'éléments pouvant effectuer ce travail de propagande et l'inexistence d'un parti de masse résolument révolutionnaire. Cela ne sert donc pas à grand chose de tourner en rond en se demandant "Que faire?" si on ne peut rien faire, c'est un débat entre cul-de-jattes sur la meilleure technique pour courir le 100m.
Ce n'est pas tout à fait un débat de cul de jattes: le 15 août aura lieu le referendum.
Même si Chavez a de grandes chances de le gagner, il est à parier que s'ouvrira une période très difficile pour la "révolution bolivarienne": l'opposition (qui contrôle tous les médias) criera à la fraude, les EUA en profiteront sûrement pour intervenir encore plus, peut-être pas directement, mais en utilisant les troupes para-militaires colombiennes par exemple.
Que feront, diront alors les organisations communistes (et donc internationalistes, n'est-ce pas?) à ce moment là en France?
(Zdanko @ vendredi 13 août 2004 à 16:50 a écrit : Le truc est qu'on est trop loin pour connaître l'état d'esprit des masses populaires.
D'où l'interêt pour un parti communiste de faire parti d'une internationale![]()
Comme je le disais précedement, ce n'est pas tant de dire ce que l'on ferait sur place, au Venez, mais de savoir quel discours tenir ICI sur la situation actuelle, et surtout future.
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